Le RDR a obtenu trois sièges, à l’issue des élections législatives dans le département de Gagnoa. Nous avons rencontré le secrétaire départemental du RDR dans cette circonscription. Il nous parle dans cette interview de ces élections et de l’avenir de Gagnoa.
Le Patriote: Monsieur le secrétaire départemental, les élections législatives viennent de s’achever. La moisson a été bonne pour votre parti le RDR. Que vous inspirent ces résultats ?
N’Guessan Zékré Alexis : Nous sommes contents de ces résultats. Mais à Gagnoa, nous aurions souhaité faire plus. C’est un début que nous devons consolider. Il s’agit de faire en sorte que notre parti élargisse sa base sociale. Puisque le programme que le président de la République va commencer à dérouler, va nous permettre de convaincre nos parents sur la réelle capacité de notre président. Ce qui permettra de faire en sorte de convaincre nos frères qui hésitent encore à nous rejoindre.
LP : Vous avez fêté jeudi dernier, vos heureux députés. A quoi répondait cette cérémonie?
NZA : Nous voulons que nos militants, qui ont soutenu ces candidats, les approchent pour pouvoir discuter avec eux et qu’ils puissent se les approprier. Parce que ce sont eux qui vont défendre leurs aspirations à l’Assemblée nationale.
LP : Gagnoa, ce n’était pas donné. Comment avez-vous faire pour avoir au moins trois députés ?
NZA : D’abord, nous avons des militants qui sont dévoués et qui comprennent qu’il est important de donner la majorité au président pour lui permettre de gouverner. Nos militants ont suffisamment souffert. Donc, ils sont accrochés à la victoire. Ils veulent par tous les moyens convaincre et poursuivre la victoire qu’ils ont donnée au président. C’est pour cela d’ailleurs qu’ils continuent de travailler pour que ceux qui n’ont pas encore compris de les rejoindre. Dans les villages, nos parents commencent à comprendre. Nous allons encore aller vers eux pour leur dire de ne plus hésiter et venir saisir le train du développement. Car, le développement n’attend pas. La pauvreté n’a pas d’ami et la prospérité mérite d’être partagée par tous les Ivoiriens et surtout par nos parents. Ils n’ont pas besoin d’attendre quelqu’un qui doit revenir un jour. Nos amis et parents de Gagnoa ont intérêt à s’accrocher au train du développement. Dans tous les cas, les parents savent qu’ils ne doivent pas vivre à part. Ils doivent vivre avec les autres. Vivre ensemble est une donnée contemporaine. Les Bété ne peuvent pas vivre à part. Les Dioula ne peuvent pas vivre à part. Nous devons apprendre à vivre ensemble. Et cela commence maintenant.
LP : Est-ce que le score que vous avez réalisé n’est pas dû au mot d’ordre de boycott lancé par le FPI ?
NZA : Beaucoup de nos frères qui voulaient voter, ont été menacés. C’est la raison pour laquelle ils ne sont pas sortis nombreux. Lorsque nous sommes allés les voir, pendant la campagne, ils étaient soulagés. Car, jusque-là, ils avaient peur et n’osaient pas manifester. Mais cette fois-ci, les langues se sont déliées. Certains étaient prêts, même au sein des jeunes et des femmes, à prendre part aux élections. Mais au fur et à mesure, nos frères vont nous rejoindre. Nous avons l’histoire pour nous. A l’époque de Dignan Bailly (NDLR : Un opposant à Félix Houphouët-Boigny, cadre de la région), beaucoup étaient hésitants à suivre Houphouët-Boigny. Par la suite, ils sont tous venus au PDCI. Le travail que nous avons à faire est un travail de corps-à-corps que nous devons poursuivre à travers les résultats économiques du président Ouattara. Afin que tous nos parents qui sont hésitants, puissent nous rejoindre. Nous avons mis en place une ONG appelée SOLIDESGA (Solidarité pour le Développement économique de Gagnoa). C’est une passerelle pour permettre à tous nos frères de toutes tendances de se rencontrer. Cette passerelle permettra à tous nos frères de tout bord de partager et d’échanger sur la nouvelle vision économique de la Côte d’Ivoire qui se développe. Elle permettra donc à nos frères de nous rejoindre progressivement.
LP : Est-ce que sur le terrain, on ne vous a pas opposé la libération du président Laurent Gbagbo ?
NZA : Nos parents disent toujours que : « Quand quelqu’un meurt, on l’enterre ». Certains disent toujours que c’est notre frère. D’autres aussi disent que c’est celui qui est mort qu’on enterre. Donc, vous comprenez que petit à petit, les gens deviennent plus réalistes. Et puis nos parents savent ce qu’ils voient. Quand, ils verront la Côte d’Ivoire se développer économiquement, ils comprendront que le développement n’attend pas.
LP : Après les législatives, il y a d’autres échéances. Comment les préparez-vous ?
NZA : Nous les préparons avec tous nos militants. Parce que nous ne voulons plus de divisions inutiles. Nous voulons que les uns et les autres reviennent pour qu’ensemble, nous élargissons nos bases afin d’affronter les nouveaux défis. Pendant longtemps, j’ai demandé qu’on vote pour des frères. Mais les parents me demandaient pourquoi je ne me présentais pas aux élections. Je ne veux pas continuer à les décevoir inutilement. Je suis obligé de répondre à leurs aspirations pour pouvoir être utile à tous ceux qui attendent beaucoup de moi, parce qu’ils savent que je peux leur apporter beaucoup dans le cadre du développement qui se profile à l’horizon pour notre région.
LP : Et où comptez-vous être utile à vos parents ?
NZA : Vous savez chacun peut construire sa maison. Mais les infrastructures économiques, c’est l’Etat qui les apporte. Je dois donc m’insérer dans le cadre du développement du gouvernement pour pouvoir leur apporter tout ce que le président a prévu pour le développement de Gagnoa et pour les frères de Gagnoa. Le président de la République est particulièrement attaché à cette région de Gagnoa.
Réalisée par Jean-Claude Coulibaly
Le Patriote: Monsieur le secrétaire départemental, les élections législatives viennent de s’achever. La moisson a été bonne pour votre parti le RDR. Que vous inspirent ces résultats ?
N’Guessan Zékré Alexis : Nous sommes contents de ces résultats. Mais à Gagnoa, nous aurions souhaité faire plus. C’est un début que nous devons consolider. Il s’agit de faire en sorte que notre parti élargisse sa base sociale. Puisque le programme que le président de la République va commencer à dérouler, va nous permettre de convaincre nos parents sur la réelle capacité de notre président. Ce qui permettra de faire en sorte de convaincre nos frères qui hésitent encore à nous rejoindre.
LP : Vous avez fêté jeudi dernier, vos heureux députés. A quoi répondait cette cérémonie?
NZA : Nous voulons que nos militants, qui ont soutenu ces candidats, les approchent pour pouvoir discuter avec eux et qu’ils puissent se les approprier. Parce que ce sont eux qui vont défendre leurs aspirations à l’Assemblée nationale.
LP : Gagnoa, ce n’était pas donné. Comment avez-vous faire pour avoir au moins trois députés ?
NZA : D’abord, nous avons des militants qui sont dévoués et qui comprennent qu’il est important de donner la majorité au président pour lui permettre de gouverner. Nos militants ont suffisamment souffert. Donc, ils sont accrochés à la victoire. Ils veulent par tous les moyens convaincre et poursuivre la victoire qu’ils ont donnée au président. C’est pour cela d’ailleurs qu’ils continuent de travailler pour que ceux qui n’ont pas encore compris de les rejoindre. Dans les villages, nos parents commencent à comprendre. Nous allons encore aller vers eux pour leur dire de ne plus hésiter et venir saisir le train du développement. Car, le développement n’attend pas. La pauvreté n’a pas d’ami et la prospérité mérite d’être partagée par tous les Ivoiriens et surtout par nos parents. Ils n’ont pas besoin d’attendre quelqu’un qui doit revenir un jour. Nos amis et parents de Gagnoa ont intérêt à s’accrocher au train du développement. Dans tous les cas, les parents savent qu’ils ne doivent pas vivre à part. Ils doivent vivre avec les autres. Vivre ensemble est une donnée contemporaine. Les Bété ne peuvent pas vivre à part. Les Dioula ne peuvent pas vivre à part. Nous devons apprendre à vivre ensemble. Et cela commence maintenant.
LP : Est-ce que le score que vous avez réalisé n’est pas dû au mot d’ordre de boycott lancé par le FPI ?
NZA : Beaucoup de nos frères qui voulaient voter, ont été menacés. C’est la raison pour laquelle ils ne sont pas sortis nombreux. Lorsque nous sommes allés les voir, pendant la campagne, ils étaient soulagés. Car, jusque-là, ils avaient peur et n’osaient pas manifester. Mais cette fois-ci, les langues se sont déliées. Certains étaient prêts, même au sein des jeunes et des femmes, à prendre part aux élections. Mais au fur et à mesure, nos frères vont nous rejoindre. Nous avons l’histoire pour nous. A l’époque de Dignan Bailly (NDLR : Un opposant à Félix Houphouët-Boigny, cadre de la région), beaucoup étaient hésitants à suivre Houphouët-Boigny. Par la suite, ils sont tous venus au PDCI. Le travail que nous avons à faire est un travail de corps-à-corps que nous devons poursuivre à travers les résultats économiques du président Ouattara. Afin que tous nos parents qui sont hésitants, puissent nous rejoindre. Nous avons mis en place une ONG appelée SOLIDESGA (Solidarité pour le Développement économique de Gagnoa). C’est une passerelle pour permettre à tous nos frères de toutes tendances de se rencontrer. Cette passerelle permettra à tous nos frères de tout bord de partager et d’échanger sur la nouvelle vision économique de la Côte d’Ivoire qui se développe. Elle permettra donc à nos frères de nous rejoindre progressivement.
LP : Est-ce que sur le terrain, on ne vous a pas opposé la libération du président Laurent Gbagbo ?
NZA : Nos parents disent toujours que : « Quand quelqu’un meurt, on l’enterre ». Certains disent toujours que c’est notre frère. D’autres aussi disent que c’est celui qui est mort qu’on enterre. Donc, vous comprenez que petit à petit, les gens deviennent plus réalistes. Et puis nos parents savent ce qu’ils voient. Quand, ils verront la Côte d’Ivoire se développer économiquement, ils comprendront que le développement n’attend pas.
LP : Après les législatives, il y a d’autres échéances. Comment les préparez-vous ?
NZA : Nous les préparons avec tous nos militants. Parce que nous ne voulons plus de divisions inutiles. Nous voulons que les uns et les autres reviennent pour qu’ensemble, nous élargissons nos bases afin d’affronter les nouveaux défis. Pendant longtemps, j’ai demandé qu’on vote pour des frères. Mais les parents me demandaient pourquoi je ne me présentais pas aux élections. Je ne veux pas continuer à les décevoir inutilement. Je suis obligé de répondre à leurs aspirations pour pouvoir être utile à tous ceux qui attendent beaucoup de moi, parce qu’ils savent que je peux leur apporter beaucoup dans le cadre du développement qui se profile à l’horizon pour notre région.
LP : Et où comptez-vous être utile à vos parents ?
NZA : Vous savez chacun peut construire sa maison. Mais les infrastructures économiques, c’est l’Etat qui les apporte. Je dois donc m’insérer dans le cadre du développement du gouvernement pour pouvoir leur apporter tout ce que le président a prévu pour le développement de Gagnoa et pour les frères de Gagnoa. Le président de la République est particulièrement attaché à cette région de Gagnoa.
Réalisée par Jean-Claude Coulibaly
