La situation est redevenue calme. Et toutes les activités devraient reprendre ce matin. En tout cas, dès l’annonce des évènements, le gouvernement a pris les choses en main en y dépêchant le ministre délégué à la Défense Paul Koffi Koffi et le ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandama Maurice. Avec eux, on notait la présence du général Déto Létoh Firmin, commandant des Forces terrestres, Ange Kessi, procureur militaire, le maire de la ville Aboh Faustin et le préfet de la ville, Yéo Oumar. Au nom de la délégation qui s’est rendu à Sikensi A, B, C et à Katadji, Paul Koffi Koffi a indiqué être porteur d’un message du Président de la République et du Premier ministre. « La Côte d’Ivoire revient de loin. Elle n’a pas besoin de ce genre d’acte. Je suis donc venu vous apportez un message de paix », a-t-il précisé. Ce qui est arrivé est regrettable, a-t-il déclaré. Mais, il faut, a-t-il insisté, que les populations acceptent de vivre ensemble. Séance tenante, il a décidé du retour des FRCI dans les casernes. « Nous avons cependant décidé de maintenir les policiers et les gendarmes ici. Aidez-les à faire convenablement leur travail », a-t-il plaidé. Avant d’inviter les uns et les autres à savoir raison gardée. En attendant le retour définitif à la normale, il a été décidé le bouclage de la ville. A savoir, plus de sorties ni d’entrées et cela appuyé avec une présence des forces de l’ordre sur la voie principale de la ville qui sépare le quartier autochtone du quartier allogène.
TL
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