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Politique Publié le mardi 27 décembre 2011 | Nord-Sud

Après l’enterrement des victimes à Vavoua - Les Frci appellent à l’apaisement

Après la guerre, la paix. A Vavoua, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ont appelé les populations à faire la paix. Ceci, après les affrontements qui les ont opposées à la jeunesse et qui se sont soldés par cinq morts parmi ces derniers. Le capitaine Diomandé Ibrahima dit Delta, chef des opérations des Frci, a rencontré les jeunes, vendredi. Leurs échanges ont eu pour cadre la base militaire. L’officier avait à ses côtés les lieutenants (Lt) Diabaté Adama, Doumbia Alassane et Diomandé Vassézé, respectivement chefs des opérations de sécurité des zones de Daloa, d’Issia et de Gagnoa, et lt Tagro de la garde républicaine. « Après l’enterrement des victimes, je me dois de vous rencontrer et une fois encore vous présenter la compassion des Frci après les condoléances du président de la République, du gouvernement et de la hiérarchie militaire. J’en appelle à l’apaisement tout en promettant que les auteurs arrêtés répondront de leurs actes », a rassuré Delta. Il a insisté sur une bonne collaboration entre Frci et civils. « L’armée a pour mission d’assurer la sécurité des populations. C’est pourquoi, elles ne doivent pas avoir peur de celle-ci. Votre doléance qui consiste à faire partir tous les éléments qui étaient ici avant les évènements, a été acceptée. Soyez en parfaite entente avec les nouveaux qui ont reçu des instructions fermes de la hiérarchie militaire », a-t-il argumenté. Il a poursuivi par ses conseils : « on ne s’attaque pas à un poste de contrôle militaire. C’est des comportements dangereux à éviter désormais. Je vous demande d’être des amis des nouveaux éléments qui viennent remplacer les anciens. Si quelque chose ne va pas, adressez-vous à leur chef. Evitez des actes de vandalisme, comme ce fut le cas lors des récents évènements malheureux. Aussi, j’insiste que ceux qui détiennent illégalement des armes viennent les déposer pour éviter tout drame parce que les jeunes avaient perpétré des actes de vandalisme à travers la ville». Ainsi, plusieurs magasins et boutiques ont été pillés. Quant au poste de contrôle des Frci, il a été complètement pillé et tous les matériels emportés. Plusieurs domiciles des éléments Frci ont été attaqués, pillés puis incendiés.

Bayo Fatim envoyée
spéciale à Vavoua
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