ABIDJAN - Le parti de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a dénoncé mardi les récentes violences meurtrières impliquant des militaires, accusant le pouvoir du chef de l`Etat Alassane Ouattara de ne rien faire pour combattre "l`insécurité rapprochée pour tous".
Depuis l`arrestation de M. Gbagbo en avril après une crise postélectorale de quatre mois, "les populations sont quotidiennement victimes dexactions de toutes sortes (..) en toute impunité", dont les auteurs "sont invariablement" des militaires des Forces républicaines (FRCI), affirme le Front populaire ivoirien (FPI) dans un communiqué.
Malgré la "promesse" des autorités de rétablir rapidement la "quiétude", "linsécurité cohabite avec chacun de nous, ce que le FPI appelle insécurité rapprochée pour tous", écrit le porte-parole Laurent Akoun.
Fustigeant "la prise en otage permanente des populations par les supplétifs de guerre", l`ex-parti au pouvoir appelle à encaserner les éléments armés et à confier la sécurité aux policiers et gendarmes en les dotant d`armes.
Quatre personnes, deux soldats et deux jeunes, ont été tuées et une quinzaine blessées lors d`affrontements impliquant des communautés et des FRCI lundi à Sikensi, près d`Abidjan, selon un bilan officiel. Une semaine plus tôt, un incident du même genre à Vavoua (centre-ouest) avait fait six morts.
Le gouvernement a annoncé des mesures pour rétablir la "discipline" parmi les FRCI. L`essentiel des éléments opérationnels de l`armée est constitué d`anciens rebelles venus du nord, qui ont aidé M. Ouattara à accéder au pouvoir en avril après une crise postélectorale ayant fait quelque 3.000 morts.
Laurent Gbagbo est écroué depuis fin novembre à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, qui le poursuit pour des crimes contre l`humanité attribués à ses forces durant la crise.
tmo/sba
Depuis l`arrestation de M. Gbagbo en avril après une crise postélectorale de quatre mois, "les populations sont quotidiennement victimes dexactions de toutes sortes (..) en toute impunité", dont les auteurs "sont invariablement" des militaires des Forces républicaines (FRCI), affirme le Front populaire ivoirien (FPI) dans un communiqué.
Malgré la "promesse" des autorités de rétablir rapidement la "quiétude", "linsécurité cohabite avec chacun de nous, ce que le FPI appelle insécurité rapprochée pour tous", écrit le porte-parole Laurent Akoun.
Fustigeant "la prise en otage permanente des populations par les supplétifs de guerre", l`ex-parti au pouvoir appelle à encaserner les éléments armés et à confier la sécurité aux policiers et gendarmes en les dotant d`armes.
Quatre personnes, deux soldats et deux jeunes, ont été tuées et une quinzaine blessées lors d`affrontements impliquant des communautés et des FRCI lundi à Sikensi, près d`Abidjan, selon un bilan officiel. Une semaine plus tôt, un incident du même genre à Vavoua (centre-ouest) avait fait six morts.
Le gouvernement a annoncé des mesures pour rétablir la "discipline" parmi les FRCI. L`essentiel des éléments opérationnels de l`armée est constitué d`anciens rebelles venus du nord, qui ont aidé M. Ouattara à accéder au pouvoir en avril après une crise postélectorale ayant fait quelque 3.000 morts.
Laurent Gbagbo est écroué depuis fin novembre à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, qui le poursuit pour des crimes contre l`humanité attribués à ses forces durant la crise.
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