«Diagnostiquer tous les problèmes au sein de l’armée et trouver toutes les solutions pour une armée digne de la Côte d’Ivoire. Pour rendre l’armée encore plus responsable et opérationnelle, la CLCI suggère les états généraux post-crise de l’Armée de Côte d’Ivoire», c’est la déclaration faite par Me Diarrassouba Lamine, président de la CLCI (Convention des associations et organisations libres de la société civile de Côte d’Ivoire). C’était lors d’une conférence de presse tenue le mardi 27 décembre 2011 à son siège des II Plateaux. Poursuivant, l’avocat souligne sans ambages : « les sanctions prises contre les FRCI ne résolvent pas les affrontements signalés çà et là ». Et d’expliquer : «Il faut identifier les causes de ces affrontements (…), des foyers de tension risquent d’être créés partout où il y a des FRCI». Revenant sur les évènements de Sikensi (ndlr : affrontements FRCI-populations le lundi 26 décembre, causant 4 morts), l’homme de droit affirme : «La CLCI condamne avec la dernière énergie tout esprit de vengeance, de défiance des autorités et toute violation des droits de l’Homme». La CLCI, par la voix de son président a apporté sa compassion et présenté ses condoléances aux victimes et à leurs familles. Me Diarrassouba Lamine a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. D’autant plus que la CLCI revient d’une mission à Vavoua (ndlr : ville de la Côte d’Ivoire ayant connu pareils évènements que Sikensi). Et pour Me Diarrassouba, les faits sont similaires dans les deux villes. «Il faut donc renforcer la collaboration entre la population et les forces républicaines», a conclu la CLCI.
Franck O.
Franck O.