Excellence Monsieur le Président,
Depuis le 24 décembre 1999, date mémorable de début de sortie progressive de notre Parti des consciences populaires nationales et internationales, force est de constater néanmoins, l’attachement sans faille de certains bastions restés imprenables jusqu’aux échéances récentes de la présidentielle du 31 octobre et 28 novembre 2010.
Toute la communauté nationale et internationale se souvient encore des forts taux de participation, du choix du PDCI-RDA et du report de voix, à votre appel au bénéfice du candidat RHDP, SEM. Alassane OUATTARA, le 28 novembre 2010.
Il serait redondant de rappeler qu’il s’en est suivi le refus de monsieur GBABGO de reconnaitre sa défaite et d’offrir fraternellement à la Cote d’Ivoire, le grand cadeau du siècle en cette fin d’année 2010 : LE CADEAU DE LA PAIX ET DE FIN DE LA CRISE LONGUE DE PRES DE 20 ANS.
La crise post-électorale qui s’en est découlée a épousé littéralement les limites de la carte électorale des bastions et de leurs diasporas à travers les villes et quartiers, attisant ainsi les affrontements intestins entre les différents grands groupes politico-ethniques. Les populations l’ont assumé dans la dignité. Car attendant, la confiance assurée dans leur Chef que vous êtes, Excellence, de pouvoir veiller sur leurs intérêts et intérêts de leurs fils et filles, dans cette nouvelle alliance RHDP censée être le fondement de la nouvelle Cote d’Ivoire.
Depuis l’inoubliable date du 11 avril 2011, suivie du 1er juin 2011, date du premier gouvernement Ouattara, les responsabilités au niveau des fonctions d’Etat s’attribuent. Les populations, les oreilles tendues vers leur Chef, attendent patiemment dans une confiance déjà suffisamment éprouvée. Comme dit, Entendu et Constaté, les efforts de la double présidentielle, suivis de la guerre post crise devront pour certaines populations, attendre encore les élections législatives pour être reconnus comme tels. Ainsi, les élections législatives, période de mise à jour de la base de données des messagers des peuples au Parlement, trouvent les peuples de vos bastions différemment récompensés.
C’est pourquoi, les populations des bastions du plus vieux et plus grand Parti (sic…. autrefois) devenu deuxième sur l’échiquier national, ont transcendé le commun de l’imaginaire pour vous parler la main sur le cœur. Ces cris de cœur des populations desdits bastions que nous avons récoltés pèle-mêle durant les difficiles campagnes des législatives se traduisent par ces quelques morceaux choisis groupés autour des thèmes : Avenir du RHDP ; longue fidélité sans retombées ; absence de promotion des fils de la région ; une direction du Parti qui n’écoute pas la base et volonté d’essayer l’aventure.
Quel avenir pour le RHDP ?
Question très fréquente sur les lèvres. En effet, certaines populations des bastions de votre parti et plus spécifiquement celles de Bocanda, Ouéllé et Prikro ont accueilli avec curiosité et beaucoup d’étonnements que deux frères (PDCI et RDR), hier unis pour juguler la crise imposée à notre pays par le régime FPI, se présentent devant eux opposés pour les législatives. Est-ce que le RHDP après ces élections législatives peut encore inspirer demain une confiance d’unité?.
Longue fidélité sans retombées
D’autres bastions du grand centre qui, dans leur ensemble, ont toujours soutenu le PDCI-RDA et son Président SEM Henri Konan BEDIE en votant à plus de 88% aux deux tours de la récente élection présidentielle et par un vote massif à toutes échéances présidentielles, législatives, municipales et départementales (Conseils généraux) jusqu’aux élections présidentielles de 2011 et ayant subi plus lourdement la crise économique car pénalisés par toutes sortes d’animosités, estiment qu’au niveau de la redistribution des richesses à travers les investissements socio-économiques (électricité, pistes rurales, écoles primaires etc.) et autres besoins vitaux, comme l’eau, l’électricité, la santé ),ils n’ont pas été suffisamment rétribués pour leurs efforts et le gain n’est qu’une portion congrue.
Absence de promotion des fils de certaines régions
Force est de constater que le PDCI-RDA durant toute cette période, a totalement oublié certaines régions, malgré tout ce que les populations déploient comme efforts pour le soutenir. Pas même la promotion de certains de leurs fils qu’elles considèrent comme leur miroir. Elles se sentent orphelines car cet espoir tarde à venir.
Une direction du parti en déphasage avec la base conduit des militants sur le chemin d’un incertain sans doute mieux.
Autres récriminations que les populations portent sur la direction du parti, c’est d’ignorer la base dans le choix de leurs représentants. Certains leaders régionaux sont complètement en déphasage avec les populations qui refusent aujourd’hui d’être un bétail électoral. Conséquences, les choix des candidats ou des combinaisons de candidats ont exposé le parti à des votes sanctions. La longue liste d’indépendants élus, issus de votre parti illustre de belle manière le déphasage chronique de la direction de votre parti avec la base. Ce qui est une aubaine pour les adversaires politiques qui, profitant de cette situation de pauvreté généralisée et autres faiblesses, l’ont exploité à souhait par des dénigrements du PDCI-RDA, de sa politique et de ses dirigeants. Ces adversaires se présentant comme les messies de la région semblent avoir été écoutés. Le score relativement faible réalisé par le PDCI-RDA et la chute des bastions de grands symboles comme Yamoussoukro et Bouaké est un signal fort de recul. Les spéculations actuelles sur l’arrivée ou non des indépendants pour peser devant son partenaire RDR au parlement ne sont que la main qui cache la forêt verdoyante des difficultés qui s’amoncellent devant la porte de votre maison, le PDCI-RDA.
Le PDCI-RDA se doit donc d’adapter le discours politique aux réalités du moment afin de se donner les moyens de rebondir. Et cela passe nécessairement par un courageux bilan critique de sa participation à ces élections et des grandes étapes de son passé récent.
Par N’ZIMO, Militant de base du PDCI-RDA
Depuis le 24 décembre 1999, date mémorable de début de sortie progressive de notre Parti des consciences populaires nationales et internationales, force est de constater néanmoins, l’attachement sans faille de certains bastions restés imprenables jusqu’aux échéances récentes de la présidentielle du 31 octobre et 28 novembre 2010.
Toute la communauté nationale et internationale se souvient encore des forts taux de participation, du choix du PDCI-RDA et du report de voix, à votre appel au bénéfice du candidat RHDP, SEM. Alassane OUATTARA, le 28 novembre 2010.
Il serait redondant de rappeler qu’il s’en est suivi le refus de monsieur GBABGO de reconnaitre sa défaite et d’offrir fraternellement à la Cote d’Ivoire, le grand cadeau du siècle en cette fin d’année 2010 : LE CADEAU DE LA PAIX ET DE FIN DE LA CRISE LONGUE DE PRES DE 20 ANS.
La crise post-électorale qui s’en est découlée a épousé littéralement les limites de la carte électorale des bastions et de leurs diasporas à travers les villes et quartiers, attisant ainsi les affrontements intestins entre les différents grands groupes politico-ethniques. Les populations l’ont assumé dans la dignité. Car attendant, la confiance assurée dans leur Chef que vous êtes, Excellence, de pouvoir veiller sur leurs intérêts et intérêts de leurs fils et filles, dans cette nouvelle alliance RHDP censée être le fondement de la nouvelle Cote d’Ivoire.
Depuis l’inoubliable date du 11 avril 2011, suivie du 1er juin 2011, date du premier gouvernement Ouattara, les responsabilités au niveau des fonctions d’Etat s’attribuent. Les populations, les oreilles tendues vers leur Chef, attendent patiemment dans une confiance déjà suffisamment éprouvée. Comme dit, Entendu et Constaté, les efforts de la double présidentielle, suivis de la guerre post crise devront pour certaines populations, attendre encore les élections législatives pour être reconnus comme tels. Ainsi, les élections législatives, période de mise à jour de la base de données des messagers des peuples au Parlement, trouvent les peuples de vos bastions différemment récompensés.
C’est pourquoi, les populations des bastions du plus vieux et plus grand Parti (sic…. autrefois) devenu deuxième sur l’échiquier national, ont transcendé le commun de l’imaginaire pour vous parler la main sur le cœur. Ces cris de cœur des populations desdits bastions que nous avons récoltés pèle-mêle durant les difficiles campagnes des législatives se traduisent par ces quelques morceaux choisis groupés autour des thèmes : Avenir du RHDP ; longue fidélité sans retombées ; absence de promotion des fils de la région ; une direction du Parti qui n’écoute pas la base et volonté d’essayer l’aventure.
Quel avenir pour le RHDP ?
Question très fréquente sur les lèvres. En effet, certaines populations des bastions de votre parti et plus spécifiquement celles de Bocanda, Ouéllé et Prikro ont accueilli avec curiosité et beaucoup d’étonnements que deux frères (PDCI et RDR), hier unis pour juguler la crise imposée à notre pays par le régime FPI, se présentent devant eux opposés pour les législatives. Est-ce que le RHDP après ces élections législatives peut encore inspirer demain une confiance d’unité?.
Longue fidélité sans retombées
D’autres bastions du grand centre qui, dans leur ensemble, ont toujours soutenu le PDCI-RDA et son Président SEM Henri Konan BEDIE en votant à plus de 88% aux deux tours de la récente élection présidentielle et par un vote massif à toutes échéances présidentielles, législatives, municipales et départementales (Conseils généraux) jusqu’aux élections présidentielles de 2011 et ayant subi plus lourdement la crise économique car pénalisés par toutes sortes d’animosités, estiment qu’au niveau de la redistribution des richesses à travers les investissements socio-économiques (électricité, pistes rurales, écoles primaires etc.) et autres besoins vitaux, comme l’eau, l’électricité, la santé ),ils n’ont pas été suffisamment rétribués pour leurs efforts et le gain n’est qu’une portion congrue.
Absence de promotion des fils de certaines régions
Force est de constater que le PDCI-RDA durant toute cette période, a totalement oublié certaines régions, malgré tout ce que les populations déploient comme efforts pour le soutenir. Pas même la promotion de certains de leurs fils qu’elles considèrent comme leur miroir. Elles se sentent orphelines car cet espoir tarde à venir.
Une direction du parti en déphasage avec la base conduit des militants sur le chemin d’un incertain sans doute mieux.
Autres récriminations que les populations portent sur la direction du parti, c’est d’ignorer la base dans le choix de leurs représentants. Certains leaders régionaux sont complètement en déphasage avec les populations qui refusent aujourd’hui d’être un bétail électoral. Conséquences, les choix des candidats ou des combinaisons de candidats ont exposé le parti à des votes sanctions. La longue liste d’indépendants élus, issus de votre parti illustre de belle manière le déphasage chronique de la direction de votre parti avec la base. Ce qui est une aubaine pour les adversaires politiques qui, profitant de cette situation de pauvreté généralisée et autres faiblesses, l’ont exploité à souhait par des dénigrements du PDCI-RDA, de sa politique et de ses dirigeants. Ces adversaires se présentant comme les messies de la région semblent avoir été écoutés. Le score relativement faible réalisé par le PDCI-RDA et la chute des bastions de grands symboles comme Yamoussoukro et Bouaké est un signal fort de recul. Les spéculations actuelles sur l’arrivée ou non des indépendants pour peser devant son partenaire RDR au parlement ne sont que la main qui cache la forêt verdoyante des difficultés qui s’amoncellent devant la porte de votre maison, le PDCI-RDA.
Le PDCI-RDA se doit donc d’adapter le discours politique aux réalités du moment afin de se donner les moyens de rebondir. Et cela passe nécessairement par un courageux bilan critique de sa participation à ces élections et des grandes étapes de son passé récent.
Par N’ZIMO, Militant de base du PDCI-RDA