Jésus-Christ et le Prophète Mohamed peuvent-ils sauver l’école ivoirienne ? En tout cas, le ministère de l’Education nationale en est totalement convaincu. Vendredi dernier, à la mosquée d’Aghien aux Deux-Plateaux, à l’occasion de la journée de prières au profit de l’école ivoirienne, les musulmans ont prié Allah afin qu’Il guide les élèves. Le cheick Boikary Fofana, président du Conseil supérieur des imams (Cosim) a exhorté, dans son sermon, les élèves à changer de comportements. « Dieu ne change pas l’état d’un peuple sauf si le peuple lui-même change son état d’esprit et son état d’âme», a-t-il souligné. Pour lui, l’école seule ne peut pas résoudre ses problèmes. Il faut que les parents soient très proches de cette institution. «L’école, c’est le passé, le présent, et l’avenir de notre nation», a-t-il reconnu. Pour la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, c’est par les prières que la Côte d’Ivoire a été sauvée. Elle a lancé un appel aux hommes religieux à prier davantage pour l’école. Notons que le mardi 20 décembre, les chrétiens avaient également rempli leur part. Le père Bertrand Offory, dans son homélie, a indiqué que l’école n’est plus un laboratoire de l’intelligentsia. Mais, un lieu de la politique politicienne. « Les diplômes de nos élèves ne sont plus reconnus à l’extérieur, à cause de la corruption, de la tricherie qui règnent dans le milieu. Nous demandons donc au Père céleste de nous aider à relever le niveau de ces apprenants dévoyés », a-t-il recommandé.
S.S (stagiaire).
S.S (stagiaire).