Les ministres de l’Agriculture et des Ressources animales et halieutiques ont saisi l’occasion de la visite d’adieu du Directeur général de la Fao en Côte d’Ivoire pour demander des appuis à la relance de leurs différents secteurs.
Le Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), Jacques Diouf quitte la tête de l’organisation le 31 décembre 2011, après 17 années de fonction. Mais avant, il a tenu à effectuer une visite d’adieu en Côte d’Ivoire. Hier, au 23ème étage de la Caistab, il était en face aux ministres Coulibaly Sangafowa de l’Agriculture et Kobenan Kouassi Adjoumani des Ressources animales et halieutiques, qui n’ont pas manqué de lui souligner leurs attentes.
Les deux ministres ont réitéré leurs remerciements à l’organisation onusienne, mais aussi et surtout exposé leurs préoccupations. Le premier s’est félicité de la bonne collaboration et rappelé les projets financés par la Fao en terre ivoirienne. « Sur les quatre dernières années, l’action de la Fao concerne plus de quarante (40) interventions dans différents domaines du secteur agricole pour un montant qui dépasse 23 milliards de Fcfa », a souligné le ministre, relevant que 32 programmes de plus de 17 milliards de Fcfa ont été achevés, 11 autres d’un coût d’environ 5 milliards de Fcfa sont en cours d’exécution, quatre programmes destinés à la reconstruction et à la réhabilitation pour un coût de 3 milliards de Fcfa et 7 programmes d’urgence pour 2 milliards de Fcfa.
Des préoccupations soumises à la Fao
Outre ces bons points, Coulibaly Sangafowa a émis des requêtes au Directeur sortant de la Fao et souhaité qu’il insiste auprès de son successeur pour leur prise en compte. Ce sont entre autres, un accompagnement de l’opérationnalisation du Programme national d’investissement agricole (Pnia), l’appui à la mise en place d’outil d’analyse et de renforcement des capacités. Il a souhaité qu’au cours de la prochaine table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du programme d’investissement détaillé (Pid), la Fao puisse plaider pour une mobilisation de ressources pour la Côte d’Ivoire. Le premier responsable des ressources animales et halieutiques a, lui aussi, révélé les difficultés de son département et demandé un appui. « Le secteur des Ressources animales et halieutiques a connu un grave préjudice durant les crises successives.
La plupart de nos infrastructures de développement des ressources animales et halieutiques ainsi que la majorité du cheptel sont détruites. Nos ranches et stations d’alevinages n’existent plus », a présenté le ministre. Avant de lancer un appel à l’hôte du jour. « Nous lançons un appel à votre organisation, pour que les initiatives en cours de la Fao et des organisations partenaires prennent en compte la relance du secteur agricole et des ressources animales et halieutiques, qui constituent les piliers fondamentaux de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la faim dans nos pays », a conclu Kobenan Adjoumani. ‘’L’ami’’ de la Côte d’Ivoire a, lui, souligné sa confiance au retour à la paix. D’autant plus, selon lui, que les élections législatives viennent de consolider un retour progressive à la stabilité. Il s’est toutefois désolé de voir qu’au fil des ans, l’on ait assisté à la destruction de plusieurs institutions devant encadrer l’agriculture. Pour lui, rien n’est cependant perdu. L’agriculture, croit-il, peut rebondir et reprendre sa place. « Le miracle ivoirien était le miracle agricole », a-t-il souligné.
Kuyo Anderson
Le Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), Jacques Diouf quitte la tête de l’organisation le 31 décembre 2011, après 17 années de fonction. Mais avant, il a tenu à effectuer une visite d’adieu en Côte d’Ivoire. Hier, au 23ème étage de la Caistab, il était en face aux ministres Coulibaly Sangafowa de l’Agriculture et Kobenan Kouassi Adjoumani des Ressources animales et halieutiques, qui n’ont pas manqué de lui souligner leurs attentes.
Les deux ministres ont réitéré leurs remerciements à l’organisation onusienne, mais aussi et surtout exposé leurs préoccupations. Le premier s’est félicité de la bonne collaboration et rappelé les projets financés par la Fao en terre ivoirienne. « Sur les quatre dernières années, l’action de la Fao concerne plus de quarante (40) interventions dans différents domaines du secteur agricole pour un montant qui dépasse 23 milliards de Fcfa », a souligné le ministre, relevant que 32 programmes de plus de 17 milliards de Fcfa ont été achevés, 11 autres d’un coût d’environ 5 milliards de Fcfa sont en cours d’exécution, quatre programmes destinés à la reconstruction et à la réhabilitation pour un coût de 3 milliards de Fcfa et 7 programmes d’urgence pour 2 milliards de Fcfa.
Des préoccupations soumises à la Fao
Outre ces bons points, Coulibaly Sangafowa a émis des requêtes au Directeur sortant de la Fao et souhaité qu’il insiste auprès de son successeur pour leur prise en compte. Ce sont entre autres, un accompagnement de l’opérationnalisation du Programme national d’investissement agricole (Pnia), l’appui à la mise en place d’outil d’analyse et de renforcement des capacités. Il a souhaité qu’au cours de la prochaine table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du programme d’investissement détaillé (Pid), la Fao puisse plaider pour une mobilisation de ressources pour la Côte d’Ivoire. Le premier responsable des ressources animales et halieutiques a, lui aussi, révélé les difficultés de son département et demandé un appui. « Le secteur des Ressources animales et halieutiques a connu un grave préjudice durant les crises successives.
La plupart de nos infrastructures de développement des ressources animales et halieutiques ainsi que la majorité du cheptel sont détruites. Nos ranches et stations d’alevinages n’existent plus », a présenté le ministre. Avant de lancer un appel à l’hôte du jour. « Nous lançons un appel à votre organisation, pour que les initiatives en cours de la Fao et des organisations partenaires prennent en compte la relance du secteur agricole et des ressources animales et halieutiques, qui constituent les piliers fondamentaux de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la faim dans nos pays », a conclu Kobenan Adjoumani. ‘’L’ami’’ de la Côte d’Ivoire a, lui, souligné sa confiance au retour à la paix. D’autant plus, selon lui, que les élections législatives viennent de consolider un retour progressive à la stabilité. Il s’est toutefois désolé de voir qu’au fil des ans, l’on ait assisté à la destruction de plusieurs institutions devant encadrer l’agriculture. Pour lui, rien n’est cependant perdu. L’agriculture, croit-il, peut rebondir et reprendre sa place. « Le miracle ivoirien était le miracle agricole », a-t-il souligné.
Kuyo Anderson
