Tant attendue, la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) a du mal à atteindre sa vitesse de croisière, vu les énormes obstacles à relever.
Plusieurs mois après sa mise en place et à peine trois mois après son installation officielle, la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) censée ressouder le tissu social fracturé par une décennie de crise couronnée par la tenue de la présidentielle d’octobre et de novembre 2010 tarde à produire les effets escomptés. Quand son président, Charles Konan Banny, et son équipe jouent à « cache- cache avec les sujets à l’ordre du jour » et ne disposent pas de siège. On se rappelle que le président de la République, SEM Alassane Ouattara, dans une allocution fort impressionnante avait, le 28 septembre dernier, remis la feuille de route. Mais, force est de constater que les projecteurs sont toujours braqués sur la Commission.
La complexité des sujets, un casse-tête pour la Cdvr
Les Ivoiriens attendent toujours de la Commission vérité des résultats concrets. Or, à l’analyse, la machine semble buter sur la non-maîtrise de certains éléments-clés de ce processus. Que de sujets dissimulés çà et là qui rendent difficile la tâche des réconciliateurs ! Des audiences se multiplient, tandis que les jours s’égrènent. Plusieurs mois après sa mise en place, la Cdvr tarde à recoller les morceaux de la fracture sociale. Hélas, dans l’attente des résultats, Charles Konan Banny est confiné en sa résidence de la Riviera qui continue de servir de siège à la Commission.
Toujours pas de siège
Où trouver la Commission ? Telle est la question pertinente que se posent nombre d’Ivoiriens. En effet, depuis la solennelle cérémonie du 28 septembre de Yamoussoukro, l’ancien Gouverneur de la Bceao accorde audiences et séances de travail à son domicile, sise à la Riviera Golf. Il ne se passe pas de jours sans que les réceptions de la Cdvr n’y soient organisées. Au mépris de toute forme de procédure républicaine, Charles Konan Banny joue pourtant sa survie à la tête de cette importante institution. Et nombre d’Ivoiriens continuent de se poser la question de savoir si la Cdvr préoccupe vraiment le gouvernement ivoirien. Surtout que son fonctionnement est lui-même un problème. Tant la situation géographique demeure encore un casse-tête.
L’inexistence d’un règlement intérieur
A partir de quelle base évolue la Cdvr ? Selon une source bien introduite auprès de la Commission, la structure évolue sans texte indicatif. Aussi le « onze national » d’Ado n’a-t-il pas encore réussi ce coup de maitre de sortir de l’informel, quand l’on sait la place prépondérante qu’occupe la Cdvr. Mais soit. Son président, Charles Konan Banny, conscient de la situation, selon des indiscrétions, veille à ce que tout soit vite remis en ordre. En attendant, Charles Konan Banny et son équipe réconcilient sans véritable emprise sur la population. A quelques heures de la nouvelle année et des mois après la feuille de route à eux attribués.
BORIS N’GOTTA
Plusieurs mois après sa mise en place et à peine trois mois après son installation officielle, la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) censée ressouder le tissu social fracturé par une décennie de crise couronnée par la tenue de la présidentielle d’octobre et de novembre 2010 tarde à produire les effets escomptés. Quand son président, Charles Konan Banny, et son équipe jouent à « cache- cache avec les sujets à l’ordre du jour » et ne disposent pas de siège. On se rappelle que le président de la République, SEM Alassane Ouattara, dans une allocution fort impressionnante avait, le 28 septembre dernier, remis la feuille de route. Mais, force est de constater que les projecteurs sont toujours braqués sur la Commission.
La complexité des sujets, un casse-tête pour la Cdvr
Les Ivoiriens attendent toujours de la Commission vérité des résultats concrets. Or, à l’analyse, la machine semble buter sur la non-maîtrise de certains éléments-clés de ce processus. Que de sujets dissimulés çà et là qui rendent difficile la tâche des réconciliateurs ! Des audiences se multiplient, tandis que les jours s’égrènent. Plusieurs mois après sa mise en place, la Cdvr tarde à recoller les morceaux de la fracture sociale. Hélas, dans l’attente des résultats, Charles Konan Banny est confiné en sa résidence de la Riviera qui continue de servir de siège à la Commission.
Toujours pas de siège
Où trouver la Commission ? Telle est la question pertinente que se posent nombre d’Ivoiriens. En effet, depuis la solennelle cérémonie du 28 septembre de Yamoussoukro, l’ancien Gouverneur de la Bceao accorde audiences et séances de travail à son domicile, sise à la Riviera Golf. Il ne se passe pas de jours sans que les réceptions de la Cdvr n’y soient organisées. Au mépris de toute forme de procédure républicaine, Charles Konan Banny joue pourtant sa survie à la tête de cette importante institution. Et nombre d’Ivoiriens continuent de se poser la question de savoir si la Cdvr préoccupe vraiment le gouvernement ivoirien. Surtout que son fonctionnement est lui-même un problème. Tant la situation géographique demeure encore un casse-tête.
L’inexistence d’un règlement intérieur
A partir de quelle base évolue la Cdvr ? Selon une source bien introduite auprès de la Commission, la structure évolue sans texte indicatif. Aussi le « onze national » d’Ado n’a-t-il pas encore réussi ce coup de maitre de sortir de l’informel, quand l’on sait la place prépondérante qu’occupe la Cdvr. Mais soit. Son président, Charles Konan Banny, conscient de la situation, selon des indiscrétions, veille à ce que tout soit vite remis en ordre. En attendant, Charles Konan Banny et son équipe réconcilient sans véritable emprise sur la population. A quelques heures de la nouvelle année et des mois après la feuille de route à eux attribués.
BORIS N’GOTTA