Les Ivoiriens ont vécu une fin d'année 2010 très difficile. Le refus du président sortant, Laurent Gbagbo, de reconnaître sa défaite et de céder le pouvoir au président élu, Alassane Ouattara, va plonger le pays dans une grave crise. Conséquence : A sa prise effective du pouvoir après le 11 avril 2011, suite à l'arrestation de l'ex-chef de l'Etat, Ouattara hérite d'un pays à genoux. Le nouveau Président de la République, conscient de la souffrance de ses concitoyens va prendre des mesures urgentes.
Très vite est mis en place le Programme présidentiel d'urgence doté d'un fonds de 45 milliards de Fcfa. Ce programme comporte cinq volets : Santé, Education, Eau potable, Electrification et Salubrité urbaine. Au plan sanitaire, la mesure phare est la gratuité des soins. Une première en Côte d'Ivoire. Dans les CHU, hôpitaux généraux et formations sanitaires publiques, les Ivoiriens se font soigner gratuitement. L'opération connaît un franc-succès auprès de la population. Les hôpitaux voient leurs taux de consultation doubler, voire tripler. Dans tous les hôpitaux, de longues files d'attente à n'en point finir devant les salles de consultation et pharmacies. Pour soutenir l'opération, le gouvernement décaisse chaque mois 4,5 milliards FCFA pour l'achat des médicaments. Cependant, malgré tous ces efforts, il y a des pleurs et des grincements de dents. Tant du côté du personnel soignant que de la population. Les premiers se plaignent d'être pris constamment à partie par les FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire). Quant aux seconds, c'est-à-dire les populations, elles reprochent aux médecins de garder par devers eux, les médicaments et de les revendre par la suite. Face à la récurrence des plaintes, le Ministre de la Santé, le Pr. Thérèse N'Dri Yoman va finir par reconnaître le vol des médicaments. Des dispositions sont alors prises pour enrayer le phénomène. Pris la main dans le sac, des responsables sont sanctionnés. Aujourd'hui, l'opération se poursuit tant bien que mal. Hier, à la sortie du dernier conseil des ministres de l'année 2011, le porte- parole du gouvernement, Bruno Koné, a déclaré que ''la gratuité des soins qui a coûté chère et connu des dérapages va être réaménagée dans le cadre du budget 2012''.
Opération pays propre : la Côte d'Ivoire, un nouveau visage
On peut l'affirmer sans risque de se tromper, Anne Désirée Ouloto a été la véritable révélation du gouvernement avec son ''Opération pays propre''. Débutée timidement par des séances de sensibilisation, l'opération va atteindre sa vitesse de croisière avec le déguerpissement des commerçants et vendeurs de véhicules d'occasion installés tout long du boulevard Valérie Giscard d'Estaing (VGE). Ainsi que la destruction des maquis géants installés sur les emprises de servitudes, à la célèbre ''Rue princesse''. Par ces actions d'envergure, très vite, les Ivoiriens qui croyaient à une autre opération sans lendemain vont vite se raviser. En tout cas ce n'était pas un feu de paille. Les récalcitrants et tous ceux qui pensaient jouir de certains privilèges et continuer à utiliser en toute impunité les domaines publics vont très vite déchanter. Le processus est irréversible et n'épargne personne. Le dernier en date est la pâtisserie abidjanaise située en zone 3, dans la commune de Marcory. La célèbre pâtisserie, après avoir joué à cache-cache avec le ministère de la salubrité urbaine a fini par accepter de libérer dans un délai fixé, en accord avec le ministre Anne Ouloto, le domaine public qu'il occupe. Des opérateurs, informés de la détermination du ministre ne vont même pas attendre l'arrivée des bulldozers pour quitter les lieux, illégalement occupés.
Aujourd'hui, le constat est net. En près de six mois, l'opération a changé le visage d'Abidjan. La ville commence à mériter sa réputation de ''Perle des Lagunes''. Enlevées régulièrement, les ordures ménagères ont quasiment disparu des différents carrefours. Les artères principales sont régulièrement balayées. Avec Abidjan, c'est toute la Côte d'Ivoire qui bénéficie des effets positifs de l'Opération pays propre. De Bouaké à Toulepleu, en passant par Yamoussoukro, Korhogo, Daloa, Sans Pedro et autres, aucune grande ville n'a échappé aux opérations de déguerpissement. A la fin de cette première phase, Anne Ouloto, élue fraichement député de Toulepleu a un autre défi : Maintenir le cap sinon faire davantage en 2012.
Dao Maïmouna
Très vite est mis en place le Programme présidentiel d'urgence doté d'un fonds de 45 milliards de Fcfa. Ce programme comporte cinq volets : Santé, Education, Eau potable, Electrification et Salubrité urbaine. Au plan sanitaire, la mesure phare est la gratuité des soins. Une première en Côte d'Ivoire. Dans les CHU, hôpitaux généraux et formations sanitaires publiques, les Ivoiriens se font soigner gratuitement. L'opération connaît un franc-succès auprès de la population. Les hôpitaux voient leurs taux de consultation doubler, voire tripler. Dans tous les hôpitaux, de longues files d'attente à n'en point finir devant les salles de consultation et pharmacies. Pour soutenir l'opération, le gouvernement décaisse chaque mois 4,5 milliards FCFA pour l'achat des médicaments. Cependant, malgré tous ces efforts, il y a des pleurs et des grincements de dents. Tant du côté du personnel soignant que de la population. Les premiers se plaignent d'être pris constamment à partie par les FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire). Quant aux seconds, c'est-à-dire les populations, elles reprochent aux médecins de garder par devers eux, les médicaments et de les revendre par la suite. Face à la récurrence des plaintes, le Ministre de la Santé, le Pr. Thérèse N'Dri Yoman va finir par reconnaître le vol des médicaments. Des dispositions sont alors prises pour enrayer le phénomène. Pris la main dans le sac, des responsables sont sanctionnés. Aujourd'hui, l'opération se poursuit tant bien que mal. Hier, à la sortie du dernier conseil des ministres de l'année 2011, le porte- parole du gouvernement, Bruno Koné, a déclaré que ''la gratuité des soins qui a coûté chère et connu des dérapages va être réaménagée dans le cadre du budget 2012''.
Opération pays propre : la Côte d'Ivoire, un nouveau visage
On peut l'affirmer sans risque de se tromper, Anne Désirée Ouloto a été la véritable révélation du gouvernement avec son ''Opération pays propre''. Débutée timidement par des séances de sensibilisation, l'opération va atteindre sa vitesse de croisière avec le déguerpissement des commerçants et vendeurs de véhicules d'occasion installés tout long du boulevard Valérie Giscard d'Estaing (VGE). Ainsi que la destruction des maquis géants installés sur les emprises de servitudes, à la célèbre ''Rue princesse''. Par ces actions d'envergure, très vite, les Ivoiriens qui croyaient à une autre opération sans lendemain vont vite se raviser. En tout cas ce n'était pas un feu de paille. Les récalcitrants et tous ceux qui pensaient jouir de certains privilèges et continuer à utiliser en toute impunité les domaines publics vont très vite déchanter. Le processus est irréversible et n'épargne personne. Le dernier en date est la pâtisserie abidjanaise située en zone 3, dans la commune de Marcory. La célèbre pâtisserie, après avoir joué à cache-cache avec le ministère de la salubrité urbaine a fini par accepter de libérer dans un délai fixé, en accord avec le ministre Anne Ouloto, le domaine public qu'il occupe. Des opérateurs, informés de la détermination du ministre ne vont même pas attendre l'arrivée des bulldozers pour quitter les lieux, illégalement occupés.
Aujourd'hui, le constat est net. En près de six mois, l'opération a changé le visage d'Abidjan. La ville commence à mériter sa réputation de ''Perle des Lagunes''. Enlevées régulièrement, les ordures ménagères ont quasiment disparu des différents carrefours. Les artères principales sont régulièrement balayées. Avec Abidjan, c'est toute la Côte d'Ivoire qui bénéficie des effets positifs de l'Opération pays propre. De Bouaké à Toulepleu, en passant par Yamoussoukro, Korhogo, Daloa, Sans Pedro et autres, aucune grande ville n'a échappé aux opérations de déguerpissement. A la fin de cette première phase, Anne Ouloto, élue fraichement député de Toulepleu a un autre défi : Maintenir le cap sinon faire davantage en 2012.
Dao Maïmouna
