Dans le cadre du redéploiement de l’administration dans les ex-zones centre, nord et ouest (CNO), les Forces nouvelles (Fn) ont rétrocédé, hier mercredi, la maison d’arrêt et de correction de Bouaké. Le régisseur, Amokou Monsan, affecté en 2009 en est désormais le maître. Il a pris fonction le même jour, après la passation de charges qui s’y est déroulée. Selon Adou Richard, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, la sécurité du site sera assurée par la gendarmerie. Ceci, le temps que le personnel pénitentiaire soit doté en armes. S’agissant de l’état des lieux, le régisseur a indiqué que la situation sécuritaire actuelle est préoccupante. Pour l’instant, a-t-il fait remarquer, il n’y a pas d’eau et de lumière. Pourtant, treize agents pénitentiaires sont déployés sur place. Soulignons au passage que la maison d’arrêt et de correction a été rétrocédée avec 13 détenus.
Denis Koné à Bouaké
Denis Koné à Bouaké