Petit Akoupé, Grand-Lahou, Dabou, Vavoua et maintenant Sikensi ... et où encore ? Le peuple ivoirien subit, depuis quelques semaines, des bourdonnements effroyables parfois proches, parfois lointains contre son armée. La cabale est sournoise : le complot tourne à plein régime et les activistes du Front populaire ivoirien (Fpi) se réjouissent des belles provocations qui poussent partout dans leurs sanctuaires. Visiblement, les pro-Gbagbo cherchent à contrarier la Côte d’Ivoire nouvelle qui est en marche, estampillée démocratie, cohabitation pacifique, reconstruction et surtout développement économique. Crachant sur les morts occasionnés par les affrontements manifestement commandités par des officines obscures, Laurent Akoun, l’éternel trublion, s'empresse de revêtir un costume flottant de défenseur des droits de l'Homme et de communiquer la verte parole depuis son tabouret de secrétaire général du Fpi. «Les populations sont quotidiennement victimes d’exactions de toutes sortes (viols, expropriations, vols, rackets et assassinats) en toute impunité. Les auteurs sont invariablement des éléments des Frci, dits indisciplinés ou incontrôlés », dégaine M. Akoun. «Condoléances aux morts, sympathie aux blessés ». Des larmes de crocodile. Mais que comptent-ils faire ensuite pour mieux se foutre de la gueule des pauvres victimes et salir leur mémoire ? Car, les armes avec lesquelles tirent «les révoltés contre les Frci» sont bien bleues, avec deux doigts gavés dessus. Des armes distribuées lors de la douloureuse crise postélectorale. Mais le bal des manigances compte beaucoup de convives.
Frci, les empêcheurs de coups tordus
Avec comme danseuse étoile, la diaphane Marie-Odette Lorougnon, déjà sous les feux de la rampe, qui déclame, avec conviction et grande fourberie : « la violence doit absolument cesser ». Que dire enfin du pernicieux Ahoua Don Mello qui n’en finit plus de se mettre le doigt dans l’œil. Et ce vieil Esmel Gnagne pris de délirium tremens à Lopou qui prédit le retour de M. Gbagbo ! Mais pourquoi Akoun et ses camarades s’époumonent-ils tant à diaboliser les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), qu’ils vilipendent sans cesse ?
Avec «les soldats de la liberté », veillant au grain, décortiquent les analystes les plus avisés, tout projet subversif et insurrectionnel dirigé contre les institutions de la République et leur garant devient aussi complexe que dénicher une once d'intégrité et de bonne foi au sein du parti de Laurent Gbagbo. En voulant vaille que vaille discréditer les Frci, les pro-Gbagbo visent une et une seule chose : créer des foyers de tensions un peu partout, pousser le gouvernement à prendre des mesures hâtives, par exemple l’encasernement intégral des Frci, créer le vide pour permettre de semer la chienlit. Au fond, une fois la capacité de mobilité des militaires réduite, les refondateurs auront le loisir de ressortir leur arsenal de guerre enfoui dans les buissons, réarmer les miliciens et autres mercenaires encore tapis dans l’ombre au niveau des quartiers et des villages. Objectif final, entraîner le désordre, effrayer les bailleurs de fonds et pourquoi pas, avec un océan de chance, redevenir quelqu’un dans ce pays. Forcément un rêve … d’enfant.
Lanciné Bakayoko
Frci, les empêcheurs de coups tordus
Avec comme danseuse étoile, la diaphane Marie-Odette Lorougnon, déjà sous les feux de la rampe, qui déclame, avec conviction et grande fourberie : « la violence doit absolument cesser ». Que dire enfin du pernicieux Ahoua Don Mello qui n’en finit plus de se mettre le doigt dans l’œil. Et ce vieil Esmel Gnagne pris de délirium tremens à Lopou qui prédit le retour de M. Gbagbo ! Mais pourquoi Akoun et ses camarades s’époumonent-ils tant à diaboliser les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), qu’ils vilipendent sans cesse ?
Avec «les soldats de la liberté », veillant au grain, décortiquent les analystes les plus avisés, tout projet subversif et insurrectionnel dirigé contre les institutions de la République et leur garant devient aussi complexe que dénicher une once d'intégrité et de bonne foi au sein du parti de Laurent Gbagbo. En voulant vaille que vaille discréditer les Frci, les pro-Gbagbo visent une et une seule chose : créer des foyers de tensions un peu partout, pousser le gouvernement à prendre des mesures hâtives, par exemple l’encasernement intégral des Frci, créer le vide pour permettre de semer la chienlit. Au fond, une fois la capacité de mobilité des militaires réduite, les refondateurs auront le loisir de ressortir leur arsenal de guerre enfoui dans les buissons, réarmer les miliciens et autres mercenaires encore tapis dans l’ombre au niveau des quartiers et des villages. Objectif final, entraîner le désordre, effrayer les bailleurs de fonds et pourquoi pas, avec un océan de chance, redevenir quelqu’un dans ce pays. Forcément un rêve … d’enfant.
Lanciné Bakayoko