Le Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Treichville a connu, hier mercredi, une journée très mouvementée. Et pour cause, les étudiants de l’Institut national de formation des agents de santé (Infas) ont bloqué les entrées et soties dudit Chu. Ils réclament le paiement de plusieurs mois d’arriérés de bourse. A raison de 500.000 Fcfa par étudiant. Selon les étudiants, depuis cinq mois, le pouvoir les roule en farine. «Nous avons fait des démarches auprès du pouvoir pour que notre situation soit réglée. Il nous a promis le faire le plus rapidement. On se rend compte que rien n’est fait. Chaque fois qu’on les relance, on nous demande d’attendre. Pendant combien de temps allons-nous attendre ? La patiente a des limites. C’est parce que nous sommes fatigués des promesses non tenues que nous avons décidé de nous faire entendre en bloquant les entrées et sorties du Chu» font-ils remarquer. Et de poursuivre : «Ce pouvoir nous a promis des pluies de milliards. On nous dit qu’il n’y a pas d’argent. Alors qu’ils ont décaissé 9 milliards de Fcfa pour les Ivoiriens de diaspora. Les étudiants de certains instituts de formation ont reçu également leur bourse. Pourquoi deux poids deux mesures». Il faut rappeler que lors de la première grève des étudiants de l’Infas, il y a deux mois, le gouvernement avait promis payer ces bourses. Cette promesse n’a pas été tenu.
Les malades, les grandes victimes
Cet arrêt de travail a eu des conséquences négatives. Les malades n’ont pu recevoir les soins. Toutes les portes leur sont restées fermées. Ils n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Les plus nantis se sont tournés vers les cliniques. Les moins nantis sont retournés à la maison, la mort dans l’âme. En tout cas, hier les usagers du Chu ont eu toutes les difficultés pour y avoir accès. Pendant trois heures de temps, tout a été bloqué. Des patients ont eu tous les problèmes pour avoir accès au Chu. «Nous n’avons rien à voir avec les problèmes de bourses. Que le pouvoir trouve une solution. Nous sommes des victimes de cette situation», lance un malade qui avait rendez-vous avec son médecin. Des patients ont du se tourner les cliniques pour se faire soigner. «Tout le monde sait que les frais dans les cliniques sont élevés pour les modestes bourses. A cause de cette situation, nous sommes obligés d’aller dans les cliniques» déplore Michel.K A la direction de l’Infas, les responsables refusent de parler. Sous prétexte que cette situation n’est pas de leur ressort. Mais de celui du gouvernement.
Y. Gbané
Les malades, les grandes victimes
Cet arrêt de travail a eu des conséquences négatives. Les malades n’ont pu recevoir les soins. Toutes les portes leur sont restées fermées. Ils n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Les plus nantis se sont tournés vers les cliniques. Les moins nantis sont retournés à la maison, la mort dans l’âme. En tout cas, hier les usagers du Chu ont eu toutes les difficultés pour y avoir accès. Pendant trois heures de temps, tout a été bloqué. Des patients ont eu tous les problèmes pour avoir accès au Chu. «Nous n’avons rien à voir avec les problèmes de bourses. Que le pouvoir trouve une solution. Nous sommes des victimes de cette situation», lance un malade qui avait rendez-vous avec son médecin. Des patients ont du se tourner les cliniques pour se faire soigner. «Tout le monde sait que les frais dans les cliniques sont élevés pour les modestes bourses. A cause de cette situation, nous sommes obligés d’aller dans les cliniques» déplore Michel.K A la direction de l’Infas, les responsables refusent de parler. Sous prétexte que cette situation n’est pas de leur ressort. Mais de celui du gouvernement.
Y. Gbané