Chaque jour qui passe, donne plus de précision sur l’avenir politique de la Côte d’Ivoire. Après la Présidentielle et les Législatives, cap sur les municipales et les Régionales. C’est dire que le pays est entrain de reprendre sa place dans le concert des nations, après la grave crise post électorale qu’elle a connue. Dans cette optique, la Côte d’Ivoire devra se choisir un Premier ministre, concomitamment avec l’élection du Président de l’Assemblée nationale. A cet effet, les conjectures allaient bon train, jusqu’à un passé récent. Normal, serait-on tenté de dire, vu l’enjeu que représente la primature de la locomotive sous régionale qu’est la Côte d’Ivoire. Depuis quelques temps néanmoins, les choses se précisent, et tout semble s’accélérer du côté de la Présidence ivoirienne. Et pour cause, Alassane Ouattara veut normaliser au plus vite la vie institutionnelle du pays. Extrêmement introduites et totalement dignes de foi, nos sources sont formelles : L’argentier national, Charles Diby Koffi est en pôle position. Certes, ils sont sur la même longueur d’onde sur les questions économiques du pays, depuis que le Député de Bouaflé dirige l’Administration financière nationale. Mais ces derniers temps, ces deux personnages sont trop « collés serrés » comme on le dit. Leurs séances de travail, et leur tête-à-tête privés sont trop fréquents. Cela met en évidence la symbiose qui existe entre eux, et qui faicilitera la gouvernance d’Ado si Diby occupe la primature. Sur le plan International, l’on avait mentionné Thierry Tanoh et Daouda Thiam, pour remplacer Guillaume Soro. Respectivement Président de la société Financière internationale et patron de la plus grande compagnie d’assurance de Grande Bretagne, leurs noms reviennent de moins en moins dans le débat, et pour cause! Très loin du pays, ils n’en savent pas les nouvelles donnes économiques. En plus, ils ne sont pas autant introduits que Alassane et Diby, au sein de la jet financière mondiale. Ce qui fait dire aux observateurs qu’ils ne maîtrisent pas les dossiers actuels et pressents de la Côte d’Ivoire. Bien que cadre à l’origine du PDCI, Charles Diby s’est toujours mis à équidistance des partis politiques. Cet état d’esprit qui a facilité ses actions, le met en avance sur ces concurrents. Ce point important fait que Diby est d’abord vu comme un cadre de la Nation, avant qu’on se souvienne qu’il est militant du PDCI, Député en plus. Les observateurs sont unanimes pour dire, que la nomination de l’honorable Diby se fera aisément. En ce sens qu’il est en dehors des clans, des esprits partisans, donc de l’embrigadement sclérosant. Militant en faveur du choix éminent et consensuel de l’argentier national, ces points sont à compléter par cet autre, non moins décisif : la sympathie et la grande admiration du Président du Pdci, le doyen Henri Konan Bédié. De là à affirmer que Charles diby est en route pour la primature, il n’y a qu’un pas que les ivoiriens ont déjà franchi, à raison sur tous les plans.
Diabaté Franck
Diabaté Franck
