Du 3 juin au 29 décembre 2011, les hôpitaux publics ont enregistré près de deux (2) millions, soit précisément 1.930.000 de consultations et 103.000 interventions chirurgicales en dépit des ruptures de réactifs et autres intrants. Ainsi se présente le bilan de six mois d’ activités de soins dans les formations sanitaires publiques suite à la mise en œuvre de la mesure portant gratuité des soins décrétée par le Chef de l’Etat. Si l’on en croit le Pr Thérèse N’Dri Yoman, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique qui l’a livré à la presse le jeudi 29 décembre 2011 à son cabinet au Plateau, cette mesure exceptionnelle et « éclairée », en rapport avec les besoins de santé des populations, a entraîné un «déferlement » dans les structures d’offres de soins. Au titre des perspectives pour 2012, elle entend poursuivre son combat pour la baisse de la mortalité maternelle avec la gratuité de la césarienne et de l’accouchement. Aussi, un accent sera mis sur la médecine de proximité en ce qui concerne les maladies non transmissibles dont l’obésité, l’hypertension artérielle, le diabète et sur l’exécution des travaux de construction d’un centre de médecine nucléaire qui permettra de diagnostiquer précocement certaines pathologies dont celles du cancer « à des coûts relativement bas ». Il en est de même pour la construction d’un centre de radiothérapie, la réhabilitation et le rééquipement des centres de santé. «Autant de bonnes perspectives» qu’elle a promis de mener à terme pour améliorer la prise en charge médicale des populations.
Olivier Guédé
Olivier Guédé
