Lorsque tout un Peuple, aux multiples facettes (on nous parle de 60 ethnies, donc de 60 cultures), mature et responsable, comme celui de Côte d’Ivoire, unanimement, s’accorde à affirmer et codifier des idées et des épithètes aux fins de sanctionner et d’amplifier les actes d’une personne, c’est que cette personne incarne l’âme de ce peuple. Car, les Latins ne disent-ils pas, maxime que nous avons, d’ailleurs, épousée, « Vox populi vox Dei » (la voix du peuple est la voix de Dieu) ? En Côte d’Ivoire, quand on parle du « Sage de l’Afrique », de « l’Homme de la paix », nos pensées se portent vers Félix Houphouët-Boigny. Si on nous dit : Merlin l’enchanteur, le boulanger, le Machiavel des lagunes, le père des escadrons de la mort, le boucher d’Abobo, de Duékoué, de Guitrozon, de Petit Guiglo, « mille morts à droite, mille morts é gauche, moi j’avance », a-t-on besoin de nous faire un croquis pour reconnaître le sinistre individu qui se cache derrière ce tableau macabre que nous venons de peindre? Certainement, pas ! Tous les Ivoiriens, qui désireraient le voir, prendraient automatiquement la route de Mama, dans la région de Gagnoa. Malheureusement, manque de pot, le frère, pour l’heure, est en déplacement du côté des Pays-Bas où il est mis au frais à la Cour pénale internationale (Cpi) de La Haye. Dans le même tempo, si nous entendons, Empereur, l’Homme du miracle ivoirien, la seconde chance de la Côte d’Ivoire, monsieur discours propres et soignés, la force du pardon, « je suis sans haine et sans revanche, le Sphinx ; Pas une parole de trop, mais une action de plus », ici aussi, faudrait-il un sondage pour déterminer de qui nous parlons ? Assurément, pas ! Le plus amnésique de tous dira, c’est monsieur Henri Konan Bédié.
Le Président Bédié, les plus jeunes ne le connaissent pas. Les plus anciens ne cessent de le découvrir. Ce monsieur, de tout temps, a servi de repère et de référence. Même dans les malheurs et les vicissitudes de tous genres, Henri Konan Bédié reste le Guide. Et ce n’est pas par hasard si l’épithète «Empereur» lui fut attribué par ses promotionnaires quand il était collégien et étudiant. Car, subjugués et sous le charme de celui qui était l’inspirateur de leurs actions. Ce trait de caractère lui vient, sans aucun doute, de ses origines : enfant de la terre et noble de son ascendance. Prince héritier, Bédié a été initié à l’art du détachement, et à la culture du dépassement. Dans le moule de la royauté, ce qu’on inculte le plus aux jeunes, c’est l’absurdité, la fatalité, pour ne pas dire, le fatalisme de la vie. Le Président Bédié regarde le monde avec bienveillance, mais sans illusions. Tout noble, de sang royal, sait, et cela dès son plus jeune âge, que donner des ordres, c’est recevoir des ordres. Cette disposition d’esprit secrète chez le noble a des attitudes dictées par la réflexion. Bédié réfléchit beaucoup avant de parler. Certainement qu’il tourne sa langue plus de 7 fois avant d’émettre une opinion. Il parle peu, juste et bien. Dans la culture originelle où il a été élevé avant d’aller « grandir dans l’antre du capitalisme, Wall Street », comme se plaisait à le dire feu le président Félix Houphouët-Boigny, la patience est l’une des vertus qu’il aura cultivée le plus. L’enfant de la terre sait que celui qui cherche de l’argent n’est jamais pressé. De tous les chefs d’Etat que la Côte d’Ivoire a connus, Bédié est, indubitablement, le plus patient. La patience joue un rôle majeur dans la vie d’un homme, et dans celle d’une nation. La magnanimité de Bédié, qui tire foncièrement son essence de l’élévation de l’âme et de l’esprit, reste toujours une énigme pour ceux qui baignent encore dans l’animalité primaire. M. Bédié, quand vous l’observez avec attention, sa démarche politique est dénuée du vice incurable des dictateurs qui mettent au-delà de toutes actions leur incapacité à guérir de la luxure du pouvoir. Né pour guider les autres, et pour gouverner, le Président Bédié va démontrer, durant sa longue carrière politique, qu’il est un homme d’Etat, et non un politicien qui est abonné aux intrigues. James Freeman Clark fait, au demeurant, la démarcation très nette entre les deux : « La différence entre le politicien et l’homme d’Etat est la suivante : le politicien pense à la prochaine élection ; l’homme d’Etat, à la prochaine génération ». N’est-ce pas cette carrure d’homme d’Etat, qui se met au-dessus de la mêlée et de la meute gueulante, qu’Henri Konan Bédié a donnée aux Ivoiriens à voir, ces dernières années, malgré les vilenies, les diffamations, les salissures, les attaques scélérates contre sa personne, les dénigrements et autres calomnies de politiciens déloyaux qui ont le mensonge et la manipulation comme conduite de vie ? Quelques repères nous permettront de comprendre pourquoi, au jour d’aujourd’hui, Daoukro est devenu comme le sanctuaire de la médiation et de la décision en Côte d’Ivoire. Et, comme le disent si bien les Anglais, « Only actions speak ! »
- Le 15 octobre 2001, Bédié rentre d’un exil forcé de 22 mois à Paris dû au stupide coup d’Etat dont il a été victime le 24 décembre 1999. A sa descente d’avion, il lance au peuple ivoirien, médusé : « Je suis sans haine et sans rancune ». Ceux qui ne tiennent pas leur parole et qui se sont montrés dubitatifs, ce jour-là, découvriront Bédié tout fait de vérité.
- Le 13 novembre 2001, le Président Henri Konan Bédié sauvera le Forum de la réconciliation en se présentant à la tribune pour ouvrir son cœur, sans haine et sans revanche à ses concitoyens : « La Côte d’Ivoire, avait-il dit, n’expérimente pas actuellement les conséquences d’une alternance démocratique, elle endure les effets d’un coup d’Etat. »
- En janvier 2003, à Linas Marcoussis, en France, alors que Soro Kigbafori Guillaume, suite à la tentative du coup d’Etat du 19 septembre 2002 qui s’est mué en rébellion, demandait le départ du chef de l’Etat, Henri Konan Bédié a tenu à ce que le président Laurent Gbagbo restât à son poste. Pour le remercier de sa droiture, Gbagbo et son Fpi l’ont traîné dans la boue et l’ont accusé de tous les péchés d’Israël. Bédié, comme toujours, n’avait pas répondu au coup de pied de l’âne.
- Le 18 mai 2005 va sublimer Henri Konan Bédié ! Il entre au panthéon des Dieux. « Sans haine et sans revanche », il sème la cohésion et la paix autour de lui, en consacrant la naissance du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), à Paris. Ici aussi les cassandres en auront eu pour leurs comptes.
- Le samedi 15 mai 2010, une marche des jeunes du Rhdp est annulée par Bédié. Plaintes et complaintes dans les rangs de son alliance, comme quoi on peut regarder dans la même direction et ne pas percevoir les mêmes choses. Aux jeunes de l’opposition, il dira : «Vos vies me sont chères ». Le Président Bédié venait d’éviter un bain de sang entre jeunes du Rhdp et miliciens et mercenaires du camp Gbagbo.
- Le 02 novembre 2010, victime d’un hold-up électoral au 1er tour de l’élection présidentielle, Bédié ne s’est pourtant pas départi de sa stature de rassembleur des Ivoiriens. Il fera mieux qu’appeler ses partisans à accepter la certification de l’Onu. Il demandera aux militants et sympathisants du Pdci-Rda à soutenir l’allié du Rdr pour faire barrage à la dictature. Ce fut fait avec panache. Et, le candidat de Lmp, Laurent Gbagbo, fut battu sans commune mesure.
- Le 29 Novembre 2010, le Président Henri Konan Bédié et son illustre épouse Bomo Henriette se retrouvent reclus à l’hôtel du Golf, aux côtés d’Alassane Ouattara et son épouse à qui Laurent Gbagbo venait, non seulement de voler sa victoire, mais cherchait à le faire disparaître pour toujours. Aux militants et aux Ivoiriens, inquiets de le voir cloîtré au Golf, Bédié, le 02 février 2011, dans une adresse, leur disait : «je suis en mission ; quoi qu’il advienne, je resterai avec Alassane Ouattara».
Et, il est resté confiné à l’hôtel, pendant 5 mois, n’ayant pour tout espace de mouvement que sa chambre. Et, M. Henri Konan Bédié, par sa sagesse, sa clairvoyance, par son endurance et sa ténacité, a triomphé du dictateur des lagunes de mille morts à droite, mille morts à gauche, moi j’avance, et du Mal !
Par toutes ses actions, même n’étant plus au pouvoir, Henri Konan Bédié a fait éclater sa grandeur d’homme d’Etat, sa magnanimité d’homme tout court, et son Amour pour sa patrie. Unanimement, les Ivoiriens reconnaissent que Bédié est le sauveur de la Côte d’Ivoire. Les défilés à son domicile et dans sa ville natale sont sans trêve, qui pour solliciter une audience, qui pour prendre des conseils avisés.
Certains d’entre les Ivoiriens, et même des non Ivoiriens, se sont constitués, d’ailleurs, en une association, dénommée le Groupement ivoirien d’entraide, de développement économique et social de moyenne et petite catégorie (Gie-Hlmpc) pour soutenir la candidature du Président Bédié au prix Nobel de la paix. Ils ont reçu l’appui du Fpi qui disait, par la voix de son président, Miaka Oureto, « C’est un honneur d’être allé vers le président Henri Konan Bédié qui est une icône. Ce mouvement, Gie-Hlmpc, pourra compter sur le Fpi pour hisser le président Bédié dans la sphère des hommes de paix dans le monde ». Tout est dit !
Indiscutablement, l’homme qui aura le plus œuvré pour les Ivoiriens, ces dernières années, l’homme de l’année 2011, s’appelle Aimé Henri Konan Bédié!
Bonne Année et Heureuse 2012, sous la sagesse éclairante du grand Baobab protecteur, le Sphinx de Daoukro, l’inusable N’zuéba!
Par Denis KAH ZION, Abidjan
Le Président Bédié, les plus jeunes ne le connaissent pas. Les plus anciens ne cessent de le découvrir. Ce monsieur, de tout temps, a servi de repère et de référence. Même dans les malheurs et les vicissitudes de tous genres, Henri Konan Bédié reste le Guide. Et ce n’est pas par hasard si l’épithète «Empereur» lui fut attribué par ses promotionnaires quand il était collégien et étudiant. Car, subjugués et sous le charme de celui qui était l’inspirateur de leurs actions. Ce trait de caractère lui vient, sans aucun doute, de ses origines : enfant de la terre et noble de son ascendance. Prince héritier, Bédié a été initié à l’art du détachement, et à la culture du dépassement. Dans le moule de la royauté, ce qu’on inculte le plus aux jeunes, c’est l’absurdité, la fatalité, pour ne pas dire, le fatalisme de la vie. Le Président Bédié regarde le monde avec bienveillance, mais sans illusions. Tout noble, de sang royal, sait, et cela dès son plus jeune âge, que donner des ordres, c’est recevoir des ordres. Cette disposition d’esprit secrète chez le noble a des attitudes dictées par la réflexion. Bédié réfléchit beaucoup avant de parler. Certainement qu’il tourne sa langue plus de 7 fois avant d’émettre une opinion. Il parle peu, juste et bien. Dans la culture originelle où il a été élevé avant d’aller « grandir dans l’antre du capitalisme, Wall Street », comme se plaisait à le dire feu le président Félix Houphouët-Boigny, la patience est l’une des vertus qu’il aura cultivée le plus. L’enfant de la terre sait que celui qui cherche de l’argent n’est jamais pressé. De tous les chefs d’Etat que la Côte d’Ivoire a connus, Bédié est, indubitablement, le plus patient. La patience joue un rôle majeur dans la vie d’un homme, et dans celle d’une nation. La magnanimité de Bédié, qui tire foncièrement son essence de l’élévation de l’âme et de l’esprit, reste toujours une énigme pour ceux qui baignent encore dans l’animalité primaire. M. Bédié, quand vous l’observez avec attention, sa démarche politique est dénuée du vice incurable des dictateurs qui mettent au-delà de toutes actions leur incapacité à guérir de la luxure du pouvoir. Né pour guider les autres, et pour gouverner, le Président Bédié va démontrer, durant sa longue carrière politique, qu’il est un homme d’Etat, et non un politicien qui est abonné aux intrigues. James Freeman Clark fait, au demeurant, la démarcation très nette entre les deux : « La différence entre le politicien et l’homme d’Etat est la suivante : le politicien pense à la prochaine élection ; l’homme d’Etat, à la prochaine génération ». N’est-ce pas cette carrure d’homme d’Etat, qui se met au-dessus de la mêlée et de la meute gueulante, qu’Henri Konan Bédié a donnée aux Ivoiriens à voir, ces dernières années, malgré les vilenies, les diffamations, les salissures, les attaques scélérates contre sa personne, les dénigrements et autres calomnies de politiciens déloyaux qui ont le mensonge et la manipulation comme conduite de vie ? Quelques repères nous permettront de comprendre pourquoi, au jour d’aujourd’hui, Daoukro est devenu comme le sanctuaire de la médiation et de la décision en Côte d’Ivoire. Et, comme le disent si bien les Anglais, « Only actions speak ! »
- Le 15 octobre 2001, Bédié rentre d’un exil forcé de 22 mois à Paris dû au stupide coup d’Etat dont il a été victime le 24 décembre 1999. A sa descente d’avion, il lance au peuple ivoirien, médusé : « Je suis sans haine et sans rancune ». Ceux qui ne tiennent pas leur parole et qui se sont montrés dubitatifs, ce jour-là, découvriront Bédié tout fait de vérité.
- Le 13 novembre 2001, le Président Henri Konan Bédié sauvera le Forum de la réconciliation en se présentant à la tribune pour ouvrir son cœur, sans haine et sans revanche à ses concitoyens : « La Côte d’Ivoire, avait-il dit, n’expérimente pas actuellement les conséquences d’une alternance démocratique, elle endure les effets d’un coup d’Etat. »
- En janvier 2003, à Linas Marcoussis, en France, alors que Soro Kigbafori Guillaume, suite à la tentative du coup d’Etat du 19 septembre 2002 qui s’est mué en rébellion, demandait le départ du chef de l’Etat, Henri Konan Bédié a tenu à ce que le président Laurent Gbagbo restât à son poste. Pour le remercier de sa droiture, Gbagbo et son Fpi l’ont traîné dans la boue et l’ont accusé de tous les péchés d’Israël. Bédié, comme toujours, n’avait pas répondu au coup de pied de l’âne.
- Le 18 mai 2005 va sublimer Henri Konan Bédié ! Il entre au panthéon des Dieux. « Sans haine et sans revanche », il sème la cohésion et la paix autour de lui, en consacrant la naissance du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), à Paris. Ici aussi les cassandres en auront eu pour leurs comptes.
- Le samedi 15 mai 2010, une marche des jeunes du Rhdp est annulée par Bédié. Plaintes et complaintes dans les rangs de son alliance, comme quoi on peut regarder dans la même direction et ne pas percevoir les mêmes choses. Aux jeunes de l’opposition, il dira : «Vos vies me sont chères ». Le Président Bédié venait d’éviter un bain de sang entre jeunes du Rhdp et miliciens et mercenaires du camp Gbagbo.
- Le 02 novembre 2010, victime d’un hold-up électoral au 1er tour de l’élection présidentielle, Bédié ne s’est pourtant pas départi de sa stature de rassembleur des Ivoiriens. Il fera mieux qu’appeler ses partisans à accepter la certification de l’Onu. Il demandera aux militants et sympathisants du Pdci-Rda à soutenir l’allié du Rdr pour faire barrage à la dictature. Ce fut fait avec panache. Et, le candidat de Lmp, Laurent Gbagbo, fut battu sans commune mesure.
- Le 29 Novembre 2010, le Président Henri Konan Bédié et son illustre épouse Bomo Henriette se retrouvent reclus à l’hôtel du Golf, aux côtés d’Alassane Ouattara et son épouse à qui Laurent Gbagbo venait, non seulement de voler sa victoire, mais cherchait à le faire disparaître pour toujours. Aux militants et aux Ivoiriens, inquiets de le voir cloîtré au Golf, Bédié, le 02 février 2011, dans une adresse, leur disait : «je suis en mission ; quoi qu’il advienne, je resterai avec Alassane Ouattara».
Et, il est resté confiné à l’hôtel, pendant 5 mois, n’ayant pour tout espace de mouvement que sa chambre. Et, M. Henri Konan Bédié, par sa sagesse, sa clairvoyance, par son endurance et sa ténacité, a triomphé du dictateur des lagunes de mille morts à droite, mille morts à gauche, moi j’avance, et du Mal !
Par toutes ses actions, même n’étant plus au pouvoir, Henri Konan Bédié a fait éclater sa grandeur d’homme d’Etat, sa magnanimité d’homme tout court, et son Amour pour sa patrie. Unanimement, les Ivoiriens reconnaissent que Bédié est le sauveur de la Côte d’Ivoire. Les défilés à son domicile et dans sa ville natale sont sans trêve, qui pour solliciter une audience, qui pour prendre des conseils avisés.
Certains d’entre les Ivoiriens, et même des non Ivoiriens, se sont constitués, d’ailleurs, en une association, dénommée le Groupement ivoirien d’entraide, de développement économique et social de moyenne et petite catégorie (Gie-Hlmpc) pour soutenir la candidature du Président Bédié au prix Nobel de la paix. Ils ont reçu l’appui du Fpi qui disait, par la voix de son président, Miaka Oureto, « C’est un honneur d’être allé vers le président Henri Konan Bédié qui est une icône. Ce mouvement, Gie-Hlmpc, pourra compter sur le Fpi pour hisser le président Bédié dans la sphère des hommes de paix dans le monde ». Tout est dit !
Indiscutablement, l’homme qui aura le plus œuvré pour les Ivoiriens, ces dernières années, l’homme de l’année 2011, s’appelle Aimé Henri Konan Bédié!
Bonne Année et Heureuse 2012, sous la sagesse éclairante du grand Baobab protecteur, le Sphinx de Daoukro, l’inusable N’zuéba!
Par Denis KAH ZION, Abidjan