x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 4 janvier 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Réconciliation nationale / L’appel au dialogue de Blé Goudé n’est pas nouveau : La preuve par l’interview accordée à Jeune Afrique en juin dernier

© L’intelligent d’Abidjan
Nommé premier ministre par le président Laurent Gbagbo: Pr Aké N`Gbo forme son gouvernement
Photo: Ministre de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l`emploi: Charles Blé Goudé
A la faveur des récentes sorties de Charles Blé Goudé, nous publions à nouveau cette analyse d’une interview accordée à Jeune Afrique, N°2630 du 5 Juin et Publiée dans L’Intelligent d’Abidjan, qui a toujours une longueur d’avance.

32 questions sur deux pages et demi. Ainsi se présente l’interview exclusive accordée par Charles Blé Goudé à l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique qui a donné la nouvelle sur son site depuis Vendredi dernier. Après la tempête des premiers jours d’après 11 avril 2011, Charles Blé Goudé tente une opération de COM : message audio et déclaration sur le net, interview ciblée à Jeune Afrique. Au sujet de la rumeur de sa mort, il faut noter qu’avant même qu’il ne réagisse la semaine dernière, des combattants armés pro-Gbagbo de Yopougon ont à plusieurs reprises dans leur propos, indiqué que Blé Goudé était en contact avec eux, et avaient souhaité son retour. L’intelligent d`Abidjan s’en était fait l’écho, tout comme il avait fait écho de propos attribués à Blé Goudé par la chaîne de télévision Africa 24.
Que dit le Ministre de la Jeunesse du gouvernement Aké N’Gbo à Jeune Afrique ? « Nos adversaires distribuaient des kalachnikovs à des civils, à Abobo et dans leurs zones. J’ai donc demandé au chef d’état-major de l’armée de permettre aux jeunes de rentrer dans l’armée de façon régulière. Malheureusement, les événements se sont précipités et ils n’ont pas eu le temps d’être enrôlés », rappelle et justifie le président du Cojep au sujet de son appel à enrôler les jeunes dans l’armée et des incitations à la violence qui lui sont reprochées . Concernant ses relations avec l’ancien président Laurent Gbagbo, Blé Goudé qui souhaite résolument mener une vie d’opposant en dehors du Front populaire ivoirien, rassure : « Je serai le dernier à lâcher Laurent Gbagbo ». Interrogé sur Guillaume Soro, Charles Blé Goudé sort un joker sur l’état de leurs relations actuelles, mais il parle, sans agressivité ni animosité du « Premier ministre»,tel qu’il désigne Guillaume Soro, dont il assume et revendique les bonnes relations passées au sein de la FESCI. Donnant le sentiment de s’inscrire dans une perspective non militaire, civile et démocratique, Blé Goudé réaffirme des ambitions politiques personnelles. Il les trouve même plus que jamais justifiées par le contexte actuel. « Je veux mener ma vie d’opposant en dehors du FPI. Dès que les conditions sécuritaires seront là, je réunirai en congrès extraordinaire les Jeunes patriotes et tous les Ivoiriens avec qui l’on peut travailler», explique le président du Cojep qui dénonce l’incendie de son village. Relativement aux sanctions de l’ONU, il attaque : «Premièrement, je ne suis pas sous le coup de la menace de la cour pénale internationale. Quant à la liste des Nations Unies, je l’ai toujours dénoncée. Si quelqu’un doit être récompensé et félicité pour ses activités en faveur de la paix, c’est Blé Goudé Charles. Il faut le reconnaître humblement. J’ai personnellement permis à la Côte d’Ivoire d’éviter la catastrophe à plusieurs reprises. Malheureusement, ce n’est pas reconnu». Sur ce qu’il pense des premiers actes du président Ouattara, Blé Goudé répond : « Il est trop tôt pour juger un gouvernement après quelques semaines d’exercice. Mais je l’appelle à régler la question sécuritaire et celle des libertés : que les partis politiques puissent reprendre leurs activités et que les Ivoiriens puissent se rassembler. Les survivants de cette guerre ont un devoir, faire la réconciliation. Pour cela, il faut calmer les extrémistes des deux camps». Au détour d’une question, il avoue qu’il a envie de revenir au pays (révélant par là qu’il ne s’y trouve pas, sans selon Jeune Afrique, laisser savoir où il est), pour apporter sa contribution à la réconciliation et reprendre sa caravane pour la réconciliation lancée à l’époque après l’accord de Ouagadougou. Quand on lui demande s’il a peur, il répond oui, mais pas pour lui. Il dit avoir plutôt peur pour la Côte d’Ivoire. Au sujet de sa fortune supposée, Charles Blé Goudé précise être plutôt riche de ses relations et de ses valeurs morales, ajoutant qu’on lui a collé à tort cette étiquette. A la dernière question relative à Dieu et à la prière, l’homme répond : « Je crois fermement en l’Eternel des armées et au Dieu de justice. Je prie quotidiennement au lever et avant de me coucher ».
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ