Il ne devrait pas avoir de grands bouleversements dans le processus de désignation des candidats du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix aux prochaines élections municipales.
Entre deux maux, il faut choisir le moindre. C’est sous ce prisme qu’il faut sans doute lire la décision de la plupart des partis membres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) de ne pas recourir aux primaires pour désigner leurs candidats aux prochaines élections municipales. En tout cas, au rassemblement des républicains (Rdr), c’est la voie du consensus qui devrait prévaloir pour la désignation des cadres intéressés par les municipales. Exit donc les primaires que certains ont commencé à réclamer parce que pour eux, ce mode de choix des candidats, s’il avait été adopté, aurait provoqué moins de vagues lors des législatives. « Bien au contraire, il vaut mieux que nous nous accordions sur le minimum dans le choix des candidats du parti puisque par le passé, les primaires nous ont provoqué plus de déchirures que ce que vous avez récemment constaté », confie un dignitaire du Rdr. D’après notre source, très introduite à la Rue Lepic, « tout comme pour les législatives, un séminaire sera organisé pour déterminer les critères de désignations des candidats. Il va s’agir de mettre tout le monde face à ses responsabilités d’autant plus que l’intérêt du parti doit prévaloir sur celui des cadres ou des militants », assure-t-il. Selon lui, « les cadres du parti ont compris que ce qui prévaudra, sera le consensus. C’est pourquoi vous les voyez en plein lobbying en ce moment ». Malgré tout, la désignation des candidats aux municipales ne devrait pas aller comme sur des roulettes dans la case verte. A Adjamé, à Treichville ou à Marcory, on assiste déjà comme à une levée de boucliers contre les ‘’préférés’’ (ou considérés comme tel) de la direction du parti. « Si la direction s’avise à choisir Youssouf Sylla, je n’hésiterai pas à me présenter en indépendant », annonce sans embarras aucun, un cadre du Rdr d’Adjamé, affichant même le symbole qui devrait figurer sur son bulletin de vote.
Tout comme son allié républicain, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) ne devrait pas, non plus, faire l’économie de quelques agitations, lors du prochain scrutin. C’est que l’ancien parti unique, de source proche de ses dirigeants, ne devrait pas remettre en cause, sa méthode de désignation de ses cadres aux prochaines municipales. Là également, c’est le consensus qui devrait de nouveau prévaloir. « Cela apparaîtrait comme une inconstance si nous nous en venions à changer les règles du jeu alors que les élections ne sont pas terminées », argumente un proche collaborateur d’Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci-Rda. Mieux, notre interlocuteur pense que cette fois-ci, la tempête à l’intérieur du Pdci serait de moindre envergure. « Ce qui avait fait grogner les cadres, c’est le fait qu’ils avaient l’impression qu’on les lésait pour faire plaisir au Rdr. Nous allons apporter des correctifs à ce niveau », soutient-il avant de plaider. « Il nous faut prendre des dispositions pour que les discussions au niveau du Rhdp soient bouclées plus tôt. Ainsi, les présidents du Rhdp pourraient engager des actions pour concilier les positions là où on pourrait avoir des batailles fratricides comme on en a vu à Yopougon, à Koumassi, à Treichville ou à Marcory », suggère-t-il. Un avis que partagent d’autres composantes de la plate-forme politique, notamment le Parti ivoirien des travailleurs (Pit).
Marc Dossa
Entre deux maux, il faut choisir le moindre. C’est sous ce prisme qu’il faut sans doute lire la décision de la plupart des partis membres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) de ne pas recourir aux primaires pour désigner leurs candidats aux prochaines élections municipales. En tout cas, au rassemblement des républicains (Rdr), c’est la voie du consensus qui devrait prévaloir pour la désignation des cadres intéressés par les municipales. Exit donc les primaires que certains ont commencé à réclamer parce que pour eux, ce mode de choix des candidats, s’il avait été adopté, aurait provoqué moins de vagues lors des législatives. « Bien au contraire, il vaut mieux que nous nous accordions sur le minimum dans le choix des candidats du parti puisque par le passé, les primaires nous ont provoqué plus de déchirures que ce que vous avez récemment constaté », confie un dignitaire du Rdr. D’après notre source, très introduite à la Rue Lepic, « tout comme pour les législatives, un séminaire sera organisé pour déterminer les critères de désignations des candidats. Il va s’agir de mettre tout le monde face à ses responsabilités d’autant plus que l’intérêt du parti doit prévaloir sur celui des cadres ou des militants », assure-t-il. Selon lui, « les cadres du parti ont compris que ce qui prévaudra, sera le consensus. C’est pourquoi vous les voyez en plein lobbying en ce moment ». Malgré tout, la désignation des candidats aux municipales ne devrait pas aller comme sur des roulettes dans la case verte. A Adjamé, à Treichville ou à Marcory, on assiste déjà comme à une levée de boucliers contre les ‘’préférés’’ (ou considérés comme tel) de la direction du parti. « Si la direction s’avise à choisir Youssouf Sylla, je n’hésiterai pas à me présenter en indépendant », annonce sans embarras aucun, un cadre du Rdr d’Adjamé, affichant même le symbole qui devrait figurer sur son bulletin de vote.
Tout comme son allié républicain, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) ne devrait pas, non plus, faire l’économie de quelques agitations, lors du prochain scrutin. C’est que l’ancien parti unique, de source proche de ses dirigeants, ne devrait pas remettre en cause, sa méthode de désignation de ses cadres aux prochaines municipales. Là également, c’est le consensus qui devrait de nouveau prévaloir. « Cela apparaîtrait comme une inconstance si nous nous en venions à changer les règles du jeu alors que les élections ne sont pas terminées », argumente un proche collaborateur d’Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci-Rda. Mieux, notre interlocuteur pense que cette fois-ci, la tempête à l’intérieur du Pdci serait de moindre envergure. « Ce qui avait fait grogner les cadres, c’est le fait qu’ils avaient l’impression qu’on les lésait pour faire plaisir au Rdr. Nous allons apporter des correctifs à ce niveau », soutient-il avant de plaider. « Il nous faut prendre des dispositions pour que les discussions au niveau du Rhdp soient bouclées plus tôt. Ainsi, les présidents du Rhdp pourraient engager des actions pour concilier les positions là où on pourrait avoir des batailles fratricides comme on en a vu à Yopougon, à Koumassi, à Treichville ou à Marcory », suggère-t-il. Un avis que partagent d’autres composantes de la plate-forme politique, notamment le Parti ivoirien des travailleurs (Pit).
Marc Dossa
