Le Front populaire ivoirien (FPI) organise un meeting le samedi 21 janvier prochain à la place Ficgayo de Yopougon. Alors que le pouvoir a donné son accord pour la tenue de ce meeting, les basses manœuvres se multiplient pour faire échouer ce rassemblement de l’opposition ivoirienne.
Le pouvoir Ouattara veut-il vraiment que le Front populaire ivoirien (FPI) tienne son meeting de rentrée politique ce samedi 21 janvier à la place Ficgayo de Yopougon ? Ou encore, la Côte d’Ivoire sous Ouattara est-elle si démocratique pour que toutes les sensibilités s’y expriment librement au point qu’un parti politique de l’opposition y anime un meeting politique ? La réponse à cette question semble être un exercice difficile. Tant les embûches ont commencé à pleuvoir sur le chemin de l’organisation de la rentrée politique, la première du FPI depuis la chute de son leader, le président Laurent Gbagbo.
Donner de la main droite et reprendre de la main gauche
L’attitude du pouvoir d’Abidjan face à l’organisation du meeting du FPI ressemble fort bien à cette image du « Donner avec la main droite et reprendre avec la main gauche ». En effet, selon le ministre Michel Amani N’Guessan, président du Comité d’organisation (PCO) de ce meeting, le pouvoir Ouattara a donné son accord de principe pour la tenue de ce meeting. A l’en croire, il a adressé des correspondances en bonne et due forme aux ministres de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et délégué à ma Défense, Paul Koffi Koffi. Mais bien plus, il dit les avoir rencontrés pendant des heures. Ils ont parlé et se sont accordés sur la tenue du meeting, qui pour eux, est un exercice démocratique pour un pays qui se veut tel. « Hamed Bakayoko m’a même dit que s’il donne son accord, c’est parce que le président Ouattara est d’accord. Je ne comprends donc pas qu’il ne peut pas donner des instructions à un de ses agents sous sa tutelle, en occurrence le Maire de Yopougon pour faciliter les démarches de ce meeting », s’est étonné Amani N’Guessan, lundi dernier lors de sa conférence de presse. En réalité, l’ancien ministre de la Défense n’a pas tort. Car, dès lors que le pouvoir Ouattara dit être d’accord pour la tenue de ce meeting, il lui appartient en effet, en tant que garant de la sécurité publique, de prendre les dispositions sécuritaires idoines pour que cette réunion publique se tienne dans de bonnes conditions. Mais, au lieu de faciliter les démarches relativement au meeting, le pouvoir semble créer les conditions pour son annulation. Sinon, comment un maire, soit-il nommer, peut mener en bateau tout un parti à travers des volte face qui en disent long sur la volonté même de ses mandants.
Et si le pouvoir ne voulait pas de ce meeting ?
D’abord, depuis l’annonce de la tenue du meeting, le Maire intérimaire, Yao Yao Bertin, se rend indisponible. Parce qu’il ne veut pas donner la place Ficgayo au FPI. Même après sa rencontre in extrémis avec le ministre Amani, lundi nuit, il refuse d’exécuter les ordres de ses patrons et décide de rencontrer à nouveau le ministre Bakayoko en compagnie du ministre Amani. Comme si ce dernier avait dit des mensonges sur le ministre Bakayoko pour obtenir la place Ficgayo. Soit c’est le ministre de l’Intérieur qui ne se fait pas suffisamment respecté au point que ses décisions sont remises en cause par son agent, soit c’est lui qui tirent les ficelles, avec lui le pouvoir Ouattara, pour ne pas que le FPI obtienne la place Ficgayo de Yopougon. Pour certainement encore justifier la barbarie de ses hommes de FRCI. En effet, avec ce jeu du pouvoir Ouattara, il aura encore loisir à dire que le FPI n’a pas obtenu la place Ficgayo pour tenir son meeting c’est pourquoi les FRCI ont perturbé ou violenté les militants présents.
Le maire drible encore le ministre Amani
Décidément, le maire intérimaire de la commune de Yopougon, Yao Yao Bertin, a choisi de faire le sale boulot pour le pouvoir Ouattara. Dans le cadre de la tenue du meeting de ce parti prévu le samedi 21 janvier à la place Ficgayo de Yopougon. Alors que ce dernier avait rendez-vous, hier mardi avec le ministre Amani N’Guessan pour aller confirmer les dires du ministre Hamed Bakayoko sur sa volonté de voir le meeting du FPI se tenir à Yopougon, l’intérimaire de Gbamnan s’est encore volatilisé, selon le président du Comité d’organisation du meeting (PCO). Il n’a pas encore respecté le rendez-vous. Abandonnant le ministre au lieu de rendez-vous dans un complexe hôtelier dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire. Le Secrétaire général adjoint du FPI chargé de la sécurité dit avoir saisi par courrier le Représentant spécial du SG de l’ONU, Bert Koenders, lui signifiant clairement que c’est le pouvoir Ouattara qui ne veut pas que ce meeting se tienne. « Le maire m’a abandonné au lieu du Rendez vous. Je ne l’ai pas vu. J’ai donc saisi par courrier le Représentant spécial du SG de l’ONU en Côte d’Ivoire pour lui dire que c’est le pouvoir qui ne veut pas que notre manifestation ait lieu», a-t-il déploré, joint par téléphone.
Le pouvoir Ouattara veut-il vraiment que le Front populaire ivoirien (FPI) tienne son meeting de rentrée politique ce samedi 21 janvier à la place Ficgayo de Yopougon ? Ou encore, la Côte d’Ivoire sous Ouattara est-elle si démocratique pour que toutes les sensibilités s’y expriment librement au point qu’un parti politique de l’opposition y anime un meeting politique ? La réponse à cette question semble être un exercice difficile. Tant les embûches ont commencé à pleuvoir sur le chemin de l’organisation de la rentrée politique, la première du FPI depuis la chute de son leader, le président Laurent Gbagbo.
Donner de la main droite et reprendre de la main gauche
L’attitude du pouvoir d’Abidjan face à l’organisation du meeting du FPI ressemble fort bien à cette image du « Donner avec la main droite et reprendre avec la main gauche ». En effet, selon le ministre Michel Amani N’Guessan, président du Comité d’organisation (PCO) de ce meeting, le pouvoir Ouattara a donné son accord de principe pour la tenue de ce meeting. A l’en croire, il a adressé des correspondances en bonne et due forme aux ministres de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et délégué à ma Défense, Paul Koffi Koffi. Mais bien plus, il dit les avoir rencontrés pendant des heures. Ils ont parlé et se sont accordés sur la tenue du meeting, qui pour eux, est un exercice démocratique pour un pays qui se veut tel. « Hamed Bakayoko m’a même dit que s’il donne son accord, c’est parce que le président Ouattara est d’accord. Je ne comprends donc pas qu’il ne peut pas donner des instructions à un de ses agents sous sa tutelle, en occurrence le Maire de Yopougon pour faciliter les démarches de ce meeting », s’est étonné Amani N’Guessan, lundi dernier lors de sa conférence de presse. En réalité, l’ancien ministre de la Défense n’a pas tort. Car, dès lors que le pouvoir Ouattara dit être d’accord pour la tenue de ce meeting, il lui appartient en effet, en tant que garant de la sécurité publique, de prendre les dispositions sécuritaires idoines pour que cette réunion publique se tienne dans de bonnes conditions. Mais, au lieu de faciliter les démarches relativement au meeting, le pouvoir semble créer les conditions pour son annulation. Sinon, comment un maire, soit-il nommer, peut mener en bateau tout un parti à travers des volte face qui en disent long sur la volonté même de ses mandants.
Et si le pouvoir ne voulait pas de ce meeting ?
D’abord, depuis l’annonce de la tenue du meeting, le Maire intérimaire, Yao Yao Bertin, se rend indisponible. Parce qu’il ne veut pas donner la place Ficgayo au FPI. Même après sa rencontre in extrémis avec le ministre Amani, lundi nuit, il refuse d’exécuter les ordres de ses patrons et décide de rencontrer à nouveau le ministre Bakayoko en compagnie du ministre Amani. Comme si ce dernier avait dit des mensonges sur le ministre Bakayoko pour obtenir la place Ficgayo. Soit c’est le ministre de l’Intérieur qui ne se fait pas suffisamment respecté au point que ses décisions sont remises en cause par son agent, soit c’est lui qui tirent les ficelles, avec lui le pouvoir Ouattara, pour ne pas que le FPI obtienne la place Ficgayo de Yopougon. Pour certainement encore justifier la barbarie de ses hommes de FRCI. En effet, avec ce jeu du pouvoir Ouattara, il aura encore loisir à dire que le FPI n’a pas obtenu la place Ficgayo pour tenir son meeting c’est pourquoi les FRCI ont perturbé ou violenté les militants présents.
Le maire drible encore le ministre Amani
Décidément, le maire intérimaire de la commune de Yopougon, Yao Yao Bertin, a choisi de faire le sale boulot pour le pouvoir Ouattara. Dans le cadre de la tenue du meeting de ce parti prévu le samedi 21 janvier à la place Ficgayo de Yopougon. Alors que ce dernier avait rendez-vous, hier mardi avec le ministre Amani N’Guessan pour aller confirmer les dires du ministre Hamed Bakayoko sur sa volonté de voir le meeting du FPI se tenir à Yopougon, l’intérimaire de Gbamnan s’est encore volatilisé, selon le président du Comité d’organisation du meeting (PCO). Il n’a pas encore respecté le rendez-vous. Abandonnant le ministre au lieu de rendez-vous dans un complexe hôtelier dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire. Le Secrétaire général adjoint du FPI chargé de la sécurité dit avoir saisi par courrier le Représentant spécial du SG de l’ONU, Bert Koenders, lui signifiant clairement que c’est le pouvoir Ouattara qui ne veut pas que ce meeting se tienne. « Le maire m’a abandonné au lieu du Rendez vous. Je ne l’ai pas vu. J’ai donc saisi par courrier le Représentant spécial du SG de l’ONU en Côte d’Ivoire pour lui dire que c’est le pouvoir qui ne veut pas que notre manifestation ait lieu», a-t-il déploré, joint par téléphone.