Les cadres Pdci de la ville natale de feu Félix Houphouët Boigny n’ont visiblement pas encore tiré les leçons de la débâcle électorale des récentes élections législatives. En effet, le premier responsable du parti, accusé d’avoir pris une part active dans la défaite du Pdci à ces législatives du fait de son absence lors de la campagne, s’est expliqué à maintes reprises à ce sujet. Mais, au moment où le délégué maire sillonne les villages et quartiers de la commune pour remobiliser ses troupes, des sons discordants se signalent et mettent à mal la cohésion au sein du parti à Yamoussoukro. A ce jour, plusieurs clans se forment dans presque tous les grands quartiers de la ville. A Morofé, chez les Banny, trois éventuelles candidatures, notamment celles de Konian Kodjo Banny, Kouadio Désiré et Tanoh Koffi se signalent déjà. Au quartier Habitat, on nous informe aussi de la probable candidature de l’ancien directeur général des cultes, Yao Noël. Du côté de N’Zuessy, le maire Jean Gnrangbé est candidat à sa propre succession. A côté de lui, son principal rival, Ettien Koffi Octave. Dans les coulisses, il se raconte également que les candidats indépendants Pdci aux législatives seraient en train de se préparer pour présenter une liste dite ‘‘Liste union’’. Face à cet imbroglio au sein du Pdci-Rda à Yamoussoukro, le Rdr lui, observe, et compte sûrement tirer profit de cette division, comme il l’a fait aux législatives de décembre dernier. On se rappelle encore que face aux tergiversations observées dans le camp du plus vieux parti politique, à Yamoussoukro, la liste Rdr l’a amplement remporté, à la grande surprise des responsables locaux.
De la nécessité d’une cohésion/ K.G, militant Pdci à N’Zuessy : “ J’ai peur… !”
« J’ai peur que Yamoussoukro soit à l’image de Bouaké, où le Rdr a tout raflé. Tous nos cadres sont conscients que c’est la division qui nous a coûté cela. Mais, qu’est-ce qu’ils font concrètement pour remédier à cette situation ? Rien ! Le maire Gnrangbé doit revoir son entourage. Nous demandons que la direction du parti aide notre délégué à gérer cette situation avant qu’il ne soit trop tard. A nos cadres, je demande de tourner le dos à l’orgueil, car ça ne nous profite pas… »
Goran Paul, sympathisant Pdci à Morofé : “ Ils sont condamnés à
s’entendre… “
«Nos cadres sont condamnés à s’entendre. Ils doivent s’entendre. Et cela s’impose à eux. Les premiers responsables doivent enterrer l’orgueil, adopter l’humilité, juste pour cette période décisive de l’histoire de notre cité. Ils doivent continuer à multiplier les consultations pour ramener les frustrés à la raison ».
Mme Kouadio, militante Pdci à Assabou: “Gnrangbé doit faire attention… !”
« Le maire Gnrangbé a beaucoup d’atout pour gagner ces municipales. Lui et son équipe municipale ont beaucoup travaillé, surtout dans le domaine de la santé et de l’éducation. Par contre, il pourrait perdre s’il considère que ceux qui sont frustrés et qui créent la dissidence sont minoritaires. Il ne doit pas négliger, ni ignorer des gens qui ont été des secrétaires de sections. Ceux-là vont toujours avec 50% des électeurs. Donc, il doit faire attention ! »
Kra Francis, militant Lmp : “Gnrangbé va perdre si rien n’est fait…”
« Vous remarquez avec moi que plusieurs états-majors s’activent pour cette élection. Chacun veut être la tête de liste. Il ne se passe pas un seul jour sans qu’ils initient des rencontres avec les autres partis politiques (Fpi, Mfa, Pit, Upci, Udpci etc.) pour solliciter leur soutien. Chose que Gnrangbé ne fait pas. Deuxièmement, Gnrangbé doit convoquer, en tant que délégué Pdci, tous les cadres Pdci de Yamoussoukro, pour une réunion de crise, dans un coin sacré de N’Gokro, pour demander pardon à ceux qui sont frustrés et démontrer l’intérêt de cette élection. Sinon, un danger guette le délégué Gnrangbé ».
Olivier Yao
(Correspondant régional)
De la nécessité d’une cohésion/ K.G, militant Pdci à N’Zuessy : “ J’ai peur… !”
« J’ai peur que Yamoussoukro soit à l’image de Bouaké, où le Rdr a tout raflé. Tous nos cadres sont conscients que c’est la division qui nous a coûté cela. Mais, qu’est-ce qu’ils font concrètement pour remédier à cette situation ? Rien ! Le maire Gnrangbé doit revoir son entourage. Nous demandons que la direction du parti aide notre délégué à gérer cette situation avant qu’il ne soit trop tard. A nos cadres, je demande de tourner le dos à l’orgueil, car ça ne nous profite pas… »
Goran Paul, sympathisant Pdci à Morofé : “ Ils sont condamnés à
s’entendre… “
«Nos cadres sont condamnés à s’entendre. Ils doivent s’entendre. Et cela s’impose à eux. Les premiers responsables doivent enterrer l’orgueil, adopter l’humilité, juste pour cette période décisive de l’histoire de notre cité. Ils doivent continuer à multiplier les consultations pour ramener les frustrés à la raison ».
Mme Kouadio, militante Pdci à Assabou: “Gnrangbé doit faire attention… !”
« Le maire Gnrangbé a beaucoup d’atout pour gagner ces municipales. Lui et son équipe municipale ont beaucoup travaillé, surtout dans le domaine de la santé et de l’éducation. Par contre, il pourrait perdre s’il considère que ceux qui sont frustrés et qui créent la dissidence sont minoritaires. Il ne doit pas négliger, ni ignorer des gens qui ont été des secrétaires de sections. Ceux-là vont toujours avec 50% des électeurs. Donc, il doit faire attention ! »
Kra Francis, militant Lmp : “Gnrangbé va perdre si rien n’est fait…”
« Vous remarquez avec moi que plusieurs états-majors s’activent pour cette élection. Chacun veut être la tête de liste. Il ne se passe pas un seul jour sans qu’ils initient des rencontres avec les autres partis politiques (Fpi, Mfa, Pit, Upci, Udpci etc.) pour solliciter leur soutien. Chose que Gnrangbé ne fait pas. Deuxièmement, Gnrangbé doit convoquer, en tant que délégué Pdci, tous les cadres Pdci de Yamoussoukro, pour une réunion de crise, dans un coin sacré de N’Gokro, pour demander pardon à ceux qui sont frustrés et démontrer l’intérêt de cette élection. Sinon, un danger guette le délégué Gnrangbé ».
Olivier Yao
(Correspondant régional)
