Le ministre de l’Enseignement supérieur, Cissé Bacongo, a annoncé une série de mesures pour la rentrée universitaire de septembre prochain, entre autres, la suppression du « parapluie atomique » et l’application du système Licence-Master-Doctorat (Lmd).
La rentrée universitaire de septembre 2012 sera un nouveau départ. Il n’est plus possible de passer plusieurs années dans un département des différentes Unités de formation et de recherche (Ufr) dès l’année de licence. La nouvelle est tombée, mardi, à l’ouverture du Salon de l’enseignement supérieur au Plateau. Et c’est le ministre en charge du département, Cissé Bacongo, qui a lui-même annoncé cette mesure. « Dès la rentrée 2012, nous mettons fin au parapluie atomique », a-t-il asséné. Autrement dit, les étudiants qui ne valideront pas leurs unités de valeurs au cours des sessions réglementaires seront purement et simplement renvoyés du temple du savoir. Les statistiques révèlent que 1504 étudiants ont passé 10 ans sur les bancs sous la couverture du parapluie atomique ces dernières années. Ce qui pose un problème dans la gestion de l’effectif jugé pléthorique. Les défenseurs du parapluie y voient plutôt une mesure d’accompagnement. Ils soutiennent que l’étudiant, n’ayant pas assez de moyens, pourrait travailler pour subvenir à ses besoins. Et combler ainsi le déficit de bourse. Cissé Bacongo a ajouté comme autre mesure, l’application du système Licence-Master-Doctorat (Lmd). Il rassure que les travaux sur la performance dudit système sont en cours, répondant certainement à certaines réserves émises sur la question. L’identification des étudiants régulièrement inscrits se déroule actuellement. Elle vise, selon le ministre, le contrôle des effectifs. Une télévision et un journal au sein des universités sont également prévues. Ce projet est emballé dans le titre de « campus info ». Le membre du gouvernement a, en outre, indiqué que la réhabilitation de l’université de Cocody est réalisée à « 40 voire 50% » tandis que la réfection de l’université d’Abobo-Adjamé est exécutée à hauteur de « 20 à 30% ». Le panel qui a suivi l’ouverture du salon a relevé que, dans quelques jours, un décret fera des Ures de Daloa et de Korogho des universités à part entière. Des réflexions sont même en cours pour la construction d’universités dans les villes de Man, de Bondoukou et de San Pedro. L’université « Bouaké la neuve » sera relocalisée sur un nouveau site de 600 ha. Signalons que le salon se déroule jusqu’à demain autour du thème : «quel enseignement supérieur pour la Côte d’Ivoire aujourd’hui ? ». Des stands sont animés dans le hall du ministère des Affaires étrangères pour aider les élèves et étudiants à s’orienter.
Nesmon De Laure
La rentrée universitaire de septembre 2012 sera un nouveau départ. Il n’est plus possible de passer plusieurs années dans un département des différentes Unités de formation et de recherche (Ufr) dès l’année de licence. La nouvelle est tombée, mardi, à l’ouverture du Salon de l’enseignement supérieur au Plateau. Et c’est le ministre en charge du département, Cissé Bacongo, qui a lui-même annoncé cette mesure. « Dès la rentrée 2012, nous mettons fin au parapluie atomique », a-t-il asséné. Autrement dit, les étudiants qui ne valideront pas leurs unités de valeurs au cours des sessions réglementaires seront purement et simplement renvoyés du temple du savoir. Les statistiques révèlent que 1504 étudiants ont passé 10 ans sur les bancs sous la couverture du parapluie atomique ces dernières années. Ce qui pose un problème dans la gestion de l’effectif jugé pléthorique. Les défenseurs du parapluie y voient plutôt une mesure d’accompagnement. Ils soutiennent que l’étudiant, n’ayant pas assez de moyens, pourrait travailler pour subvenir à ses besoins. Et combler ainsi le déficit de bourse. Cissé Bacongo a ajouté comme autre mesure, l’application du système Licence-Master-Doctorat (Lmd). Il rassure que les travaux sur la performance dudit système sont en cours, répondant certainement à certaines réserves émises sur la question. L’identification des étudiants régulièrement inscrits se déroule actuellement. Elle vise, selon le ministre, le contrôle des effectifs. Une télévision et un journal au sein des universités sont également prévues. Ce projet est emballé dans le titre de « campus info ». Le membre du gouvernement a, en outre, indiqué que la réhabilitation de l’université de Cocody est réalisée à « 40 voire 50% » tandis que la réfection de l’université d’Abobo-Adjamé est exécutée à hauteur de « 20 à 30% ». Le panel qui a suivi l’ouverture du salon a relevé que, dans quelques jours, un décret fera des Ures de Daloa et de Korogho des universités à part entière. Des réflexions sont même en cours pour la construction d’universités dans les villes de Man, de Bondoukou et de San Pedro. L’université « Bouaké la neuve » sera relocalisée sur un nouveau site de 600 ha. Signalons que le salon se déroule jusqu’à demain autour du thème : «quel enseignement supérieur pour la Côte d’Ivoire aujourd’hui ? ». Des stands sont animés dans le hall du ministère des Affaires étrangères pour aider les élèves et étudiants à s’orienter.
Nesmon De Laure