ABIDJAN - Charles Blé Goudé, ancienne figure de proue du
régime de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a estimé mercredi que "la
réconciliation ne doit pas être un slogan", en regrettant que son appel à un
dialogue avec le pouvoir soit tombé "dans l`oreille d`un sourd".
"Le thème de la réconciliation ne doit pas être un slogan", a affirmé par
téléphone à l`AFP M. Blé Goudé, sous le coup d`un mandat d`arrêt de la justice
ivoirienne et actuellement en exil dans un pays non précisé.
Rappelant avoir lancé fin 2011 "un appel à un dialogue inclusif" entre le
régime du président Alassane Ouattara et l`opposition, il a regretté que son
"message tombe dans l`oreille d`un sourd".
"Il est de la responsabilité du pouvoir de créer les conditions du
dialogue", a jugé l`ex-chef des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo, dénonçant
l`exil ou la détention de personnalités de son camp.
Les libertés "n`ont plus droit de cité", a-t-il accusé, affirmant qu`une
manifestation mercredi dans un bar d`Abidjan autour de son nouveau livre
consacré à la dernière crise postélectorale - "Côte d`Ivoire, traquenard
électoral" - a été "interrompue sans raison aucune par les FRCI (Forces
républicaines, nouvelle armée, ndlr), sous prétexte que l`auteur de l`oeuvre
est persona non grata".
Ces "agissements antidémocratiques", a-t-il ajouté, sont "aux antipodes des
discours officiels que l`on sert à la communauté internationale, surtout au
lendemain de la visite de la secrétaire d`Etat américaine Hillary Clinton",
qui a appelé mardi à Abidjan au "dialogue" entre les différentes parties.
Née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite au
scrutin de novembre 2010, la dernière crise s`est conclue en avril 2011 par
deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts.
régime de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a estimé mercredi que "la
réconciliation ne doit pas être un slogan", en regrettant que son appel à un
dialogue avec le pouvoir soit tombé "dans l`oreille d`un sourd".
"Le thème de la réconciliation ne doit pas être un slogan", a affirmé par
téléphone à l`AFP M. Blé Goudé, sous le coup d`un mandat d`arrêt de la justice
ivoirienne et actuellement en exil dans un pays non précisé.
Rappelant avoir lancé fin 2011 "un appel à un dialogue inclusif" entre le
régime du président Alassane Ouattara et l`opposition, il a regretté que son
"message tombe dans l`oreille d`un sourd".
"Il est de la responsabilité du pouvoir de créer les conditions du
dialogue", a jugé l`ex-chef des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo, dénonçant
l`exil ou la détention de personnalités de son camp.
Les libertés "n`ont plus droit de cité", a-t-il accusé, affirmant qu`une
manifestation mercredi dans un bar d`Abidjan autour de son nouveau livre
consacré à la dernière crise postélectorale - "Côte d`Ivoire, traquenard
électoral" - a été "interrompue sans raison aucune par les FRCI (Forces
républicaines, nouvelle armée, ndlr), sous prétexte que l`auteur de l`oeuvre
est persona non grata".
Ces "agissements antidémocratiques", a-t-il ajouté, sont "aux antipodes des
discours officiels que l`on sert à la communauté internationale, surtout au
lendemain de la visite de la secrétaire d`Etat américaine Hillary Clinton",
qui a appelé mardi à Abidjan au "dialogue" entre les différentes parties.
Née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite au
scrutin de novembre 2010, la dernière crise s`est conclue en avril 2011 par
deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts.