ABIDJAN- Une "réconciliation qui n`exclue personne" et la restauration de la sécurité doivent être des priorités en Côte d`Ivoire, moins d`un an après une crise postélectorale meurtrière, a estimé vendredi l`ex-secrétaire général de l`ONU Kofi Annan.
"La mission de réconciliation et d`apaisement doit rester une priorité nationale pour contribuer à surmonter l`héritage du passé" et elle "doit être menée de manière transparente et n`exclure personne", a estimé dans un communiqué le prix Nobel de la paix 2001.
Membre du groupe des "Elders" (Les Aînés) au côté notamment de l`archevêque sud-africain et également prix Nobel de la paix Desmond Tutu, Kofi Annan s`est rendu mardi et mercredi à Abidjan et il a rencontré le président ivoirien Alassane Ouattara et d`autres responsables.
De retour en Côte d`Ivoire après une visite en mai 2011 avec d`autres "Elders", M. Annan a noté "des progrès dans plusieurs domaines: l`économie se redresse, la sécurité s`est améliorée à Abidjan et les récentes élections législatives se sont déroulées, dans l`ensemble, dans le calme".
Mais des "défis majeurs" demeurent, a-t-il estimé, soulignant "la nécessité
de s`attaquer à la réforme du secteur sécuritaire".
"C`est une entreprise complexe, qui doit être planifiée par les autorités nationales avec le soutien de la communauté internationale. L`expérience montre que cette tâche doit être menée sans délai. La sécurité et la stabilité vont de pair avec le développement économique", a averti M. Annan.
Née du refus de l`ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010, la crise postélectorale, qui s`est conclue en avril 2011 après deux semaines de guerre, a fait quelque 3.000 morts.
La réforme de l`armée est le défi le plus urgent et le plus délicat du pouvoir, alors que des ex-rebelles pro-Ouattara intégrés dans les forces de défense se livrent régulièrement à des exactions.
"La mission de réconciliation et d`apaisement doit rester une priorité nationale pour contribuer à surmonter l`héritage du passé" et elle "doit être menée de manière transparente et n`exclure personne", a estimé dans un communiqué le prix Nobel de la paix 2001.
Membre du groupe des "Elders" (Les Aînés) au côté notamment de l`archevêque sud-africain et également prix Nobel de la paix Desmond Tutu, Kofi Annan s`est rendu mardi et mercredi à Abidjan et il a rencontré le président ivoirien Alassane Ouattara et d`autres responsables.
De retour en Côte d`Ivoire après une visite en mai 2011 avec d`autres "Elders", M. Annan a noté "des progrès dans plusieurs domaines: l`économie se redresse, la sécurité s`est améliorée à Abidjan et les récentes élections législatives se sont déroulées, dans l`ensemble, dans le calme".
Mais des "défis majeurs" demeurent, a-t-il estimé, soulignant "la nécessité
de s`attaquer à la réforme du secteur sécuritaire".
"C`est une entreprise complexe, qui doit être planifiée par les autorités nationales avec le soutien de la communauté internationale. L`expérience montre que cette tâche doit être menée sans délai. La sécurité et la stabilité vont de pair avec le développement économique", a averti M. Annan.
Née du refus de l`ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010, la crise postélectorale, qui s`est conclue en avril 2011 après deux semaines de guerre, a fait quelque 3.000 morts.
La réforme de l`armée est le défi le plus urgent et le plus délicat du pouvoir, alors que des ex-rebelles pro-Ouattara intégrés dans les forces de défense se livrent régulièrement à des exactions.