La police ivoirienne a tiré des gaz lacrymogènes samedi à Abidjan pour éviter des affrontements entre des partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo rassemblés pour un meeting et des jeunes qui leur jetaient des pierres, a constaté une journaliste de l`AFP.
Réunis sur une grande place du quartier de Yopougon (ouest), fief de M. Gbagbo, pour un meeting du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), les sympathisants de l`ancien chef de l`Etat ont essuyé des jets de pierres d`autres jeunes.
Alors que des partisans de M. Gbagbo se dirigeaient vers leurs agresseurs, des policiers ont tiré des gaz lacrymogènes pour éviter un affrontement. Après une brève accalmie, les jets de pierres ont repris, suivis de nouveaux tirs de gaz lacrymogènes.
Un important dispositif de police et de gendarmerie, appuyé par l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), avait été déployé autour de la place, où le FPI compte faire sa "rentrée politique" de janvier.
M. Gbagbo a été arrêté en avril 2011 après quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010. La crise a fait quelque 3.000 morts et s`est conclue avec l`installation du président Alassane Ouattara
Réunis sur une grande place du quartier de Yopougon (ouest), fief de M. Gbagbo, pour un meeting du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), les sympathisants de l`ancien chef de l`Etat ont essuyé des jets de pierres d`autres jeunes.
Alors que des partisans de M. Gbagbo se dirigeaient vers leurs agresseurs, des policiers ont tiré des gaz lacrymogènes pour éviter un affrontement. Après une brève accalmie, les jets de pierres ont repris, suivis de nouveaux tirs de gaz lacrymogènes.
Un important dispositif de police et de gendarmerie, appuyé par l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), avait été déployé autour de la place, où le FPI compte faire sa "rentrée politique" de janvier.
M. Gbagbo a été arrêté en avril 2011 après quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010. La crise a fait quelque 3.000 morts et s`est conclue avec l`installation du président Alassane Ouattara