Le meeting du FPI a été émaillé de violences. De jets de pierres, on a franchi un pas avec des attaques physiques. Très rapidement, les organisateurs ont trouvé le coupable : des pros Ouattara. Discours relayé depuis 48 heures par plusieurs organes de presse. Et les responsables du FPI de se répandre dans des médias qu’ils récusaient, il y a quelques mois pour pointer un doigt accusateur sur les partisans de Alassane Ouattara. En attendant que les enquêtes ouvertes, ne donnent les résultats et qu’on soit situé sur les auteurs de ces jets de pierres, on pourrait se demander si le FPI n’avait pas fait infiltrer le meeting. Question pour lui, comme en 92, exactement le 18 février de cette année, pour brouiller les pistes et jouer aux intéressés. Tout le monde sait aujourd’hui, que le FPI a perdu du terrain et ne compte presque plus sur l’échiquier politique national. Seul grand parti politique à n’avoir pas d’élus à l’Assemblée nationale, le FPI sait que sa fin est proche. Pour ne pas mourir, il faut ameuter la communauté internationale. Pour y arriver, quoi de plus normal que de faire échouer pas la violence son premier grand meeting depuis sa perte de pouvoir. Pour qui connait le FPI, passé maître dans la manipulation, il est fort à parier que le FPI ait fait infiltrer son meeting pour le faire capoter. Sinon d’où sont sorties les pierres que les militants du FPI qui étaient au meeting ont jetées sur leurs « agresseurs ». Des agresseurs qui pourraient être suscités pour atteindre un but. Celui d’accuser des pro-Ouattara de les avoir attaqués. Quoiqu’il en soit, les enquêtes nous situerons.
TL
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