Situation sociopolitique / Pour sortir les Ivoiriens de la souffrance - L’ASCEC s’engage auprès du Président Ouattara

L’année 2011 a été difficile et éprouvante pour chacun des Ivoiriens et pour notre pays. Il a connu une crise post-électorale qui l’a ébranlé durement. Aujourd’hui, notre pays a pu renaître, pour repartir vers des lendemains meilleurs. Nous avons une pensée émue à l’endroit de tous les disparus. Mais une nouvelle année, ce doit être surtout une année d'espoir.

Ne pas oublier le passé mais toujours garder à l'esprit que le plus important demeure le futur. Ce futur n'est pas un cadeau. C'est un défi du présent. L’Etat travaille avec dévouement et acharnement pour alléger les souffrances de tous les Ivoiriens et leur permettre de vivre en paix et en sécurité. Pour que cela soit une réalité, les Ivoiriens dans leur ensemble ont une partition à jouer dans l’attachement aux valeurs de paix, de dialogue et de fraternité. Et la Côte d’Ivoire nouvelle est en train de se réaliser autour de trois axes prioritaires que sont la paix et la sécurité, la réconciliation nationale.

De la nécessité de soutenir le Président Ouattara
-Au plan diplomatique
Depuis son investiture, le Président Ouattara, en si peu de temps, a donné une santé diplomatique à la Cote d’Ivoire. Vingt-cinq ans après la mort du premier Président Félix Houphouët-Boigny, l’Amérique se délocalise à Abidjan avec la visite de la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton dans la capitale ivoirienne. Une occasion pour le président Ouattara et son gouvernement de réchauffer les relations avec le pays de l’Oncle Sam. Aussi, la Côte d’Ivoire est- elle sur le point de conclure très bientôt, un nouveau partenariat de défense avec la France et de renforcer les relations soutenues avec d'autres pays tels, la Belgique, la Chine, le Maroc, le Rwanda, etc.
Dans le cadre du Conseil de l'Entente, de la Mano River et de la CEDEAO, le pays renforce actuellement les relations militaires et sécuritaires, afin de lutter contre le banditisme transfrontalier, la piraterie maritime, le trafic de drogue et de stupéfiants, la prolifération des armes et le terrorisme. L’administration se remet en marche, avec des exigences accrues en matière d’intégrité et d’efficacité. La confiance des partenaires extérieurs a été restaurée. Les investisseurs reviennent, chaque jour plus nombreux et plus motivés. Nous avons le soutien des pays de la sous-région et de la Communauté Internationale. L’Ascec note en un mot que la Côte d’Ivoire est redevenue fréquentable.

-Au plan sécuritaire
Depuis la fin de la crise post-électorale et la nomination du nouveau gouvernement, les Forces Armées sont en pleine restructuration. Elles ont déjà tenu deux séminaires pour sur cette question, et les conclusions ont connu un début de mise en œuvre. Des actions vigoureuses pour la formation des hommes sont en cours d’exécution. Car, ne dit-on pas que la formation est le meilleur moyen de parvenir au transfert du savoir-faire et de l’expérience acquise entre les différentes générations ?
Au plan de la lutte contre l’insécurité, les unités spécialisées qui ont été mises en place (police militaire, brigade de sécurité, Compagnie Républicaine de Sécurité, unité de lutte contre le racket…) ont envahi le terrain. Elles sont de pus en plus proches de la population. Toute chose qui rassure les opérateurs économiques. La sécurité s'est fortement améliorée au cours des dernières semaines de l'année 2011. Néanmoins, il reste encore beaucoup à faire face aux enjeux. Notamment l'avenir des jeunes associés qui servent sous le commandement des FRCI et qui ont participé pour certains à la pacification du pays. Malheureusement, certains parmi eux ont outrepassé ces missions et ont commis des bavures, notamment en s'érigeant en juge des affaires civiles ou en s'adonnant au racket ou aux braquages. Des attitudes contraires à la discipline militaire. Avec la réactivation de la Police militaire qui a commencé son travail avec efficacité, les cas de bavures ont considérablement diminué.

-Relance économique
Si, il y a un fait qui est revenu à chaque fois dans le discours de nouvel an du Président de la République, c’est le développement économique. Sur ce point, tous nous le constatons. La Côte d’Ivoire est en chantier afin de retrouver une croissance économique digne de son potentiel. Des chantiers ont été ouverts dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires de l’habitat ... Il s’agit plus spécifiquement :
- de l’autoroute Yamoussoukro–Bouaké- Ouagadougou ;
- de l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam-Accra qui s’inscrit dans un vaste projet
régional de la CEDEAO (Lagos-Abidjan-Dakar) ;
- du chemin de fer San-Pedro-Man avec prolongement en Guinée et au Mali ;
- du barrage de Soubré au centre-ouest de la Côte d’Ivoire.
Ces projets participent de l’ambition de transformer la Côte d’Ivoire et d’en faire un pays émergent à l’horizon 2020. Tous les paramètres sont réunis pour que l’année 2012 soit une année de succès pour notre pays.
Plan d’actions de l’Ascec pour soutenir le Président Ouattara
L’ASCEC entend dans les jours à venir initier une tournée nationale auprès du groupement de jeunes (étudiants, sans emplois…), des confessions religieuses, et des chefs traditionnels pour un échange direct. Il s’agira de recueillir les aspirations de ces populations pour les faire entendre au plus haut sommet. Cette démarche répond au souci de changer les mentalités des Ivoiriens et s’accepter mutuellement en dépit du récent passé douloureux pour ne penser qu’au développement. Car depuis des années, les jeunes de Côte d’Ivoire ont été endoctrinés sur l’autel des intérêts politiciens. Aujourd’hui, il n’est plus question de laisser pour compte notre jeunesse. Il doit avoir une prise de conscience collective. Il y va de l’avenir du pays. L’ASCEC s’engage à accompagner le Président Ouattara. Car nous ne voulons plus souffrir.
Pour l’ASCEC
(Association de la Société Civile pour l’Eveil des Consciences)
Son président
Theby Stanislas