La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) condamne "vigoureusement" la perturbation du meeting du Front populaire ivoirien (FPI), samedi, à Yopougon (banlieue nord d’Abidjan) et les dommages causés aux organisateurs de cette manifestation.
Dans une déclaration publiée lundi, à Abidjan, le coordonnateur national de la CSCI, Dr Patrick N’Gouan, tout en demandant au gouvernement d’ouvrir une enquête effective et crédible en vue de sanctionner les auteurs de ces incidents qui ont fait, selon les organisateurs un mort, 68 blessés et d’importants dégâts matériels, invite le "parti au pouvoir dont les militants et sympathisants sont régulièrement accusés d’être les auteurs de ces perturbations à les sensibiliser aux valeurs de la paix et aux principes de la démocratie".
La CSCI interpelle également le gouvernement sur la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires appropriées pour permettre aux partis politiques de l’opposition d’exercer librement et sereinement leurs activités.
Rappelant les différentes perturbations des meetings du FPI à Koumassi, Port-Bouët, Aboisso et Alepé, témoignant de la persistance, dans le jeu politique ivoirien, du recours à la violence comme mode d’expression des désaccords, de la manipulation des militants utilisés comme instruments de déstabilisation des partis les uns contre les autres, la Convention de la société civile exhorte tous les acteurs de la scène politique ivoirienne à s’abstenir d’attitudes ou comportements de nature à compromettre la fragile réconciliation nationale en cours en Côte d’Ivoire.
(AIP)
kp
Dans une déclaration publiée lundi, à Abidjan, le coordonnateur national de la CSCI, Dr Patrick N’Gouan, tout en demandant au gouvernement d’ouvrir une enquête effective et crédible en vue de sanctionner les auteurs de ces incidents qui ont fait, selon les organisateurs un mort, 68 blessés et d’importants dégâts matériels, invite le "parti au pouvoir dont les militants et sympathisants sont régulièrement accusés d’être les auteurs de ces perturbations à les sensibiliser aux valeurs de la paix et aux principes de la démocratie".
La CSCI interpelle également le gouvernement sur la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires appropriées pour permettre aux partis politiques de l’opposition d’exercer librement et sereinement leurs activités.
Rappelant les différentes perturbations des meetings du FPI à Koumassi, Port-Bouët, Aboisso et Alepé, témoignant de la persistance, dans le jeu politique ivoirien, du recours à la violence comme mode d’expression des désaccords, de la manipulation des militants utilisés comme instruments de déstabilisation des partis les uns contre les autres, la Convention de la société civile exhorte tous les acteurs de la scène politique ivoirienne à s’abstenir d’attitudes ou comportements de nature à compromettre la fragile réconciliation nationale en cours en Côte d’Ivoire.
(AIP)
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