Après la victoire aux élections législatives à Yamoussoukro, un des cadres du RDR dans la région, Houphouët Honoré estime que son parti doit maintenir le cap pour les futures joutes électorales dans la ville natale du premier président de la Côte d’Ivoire.
Le Patriote: Le RDR a remporté les élections législatives à Yamoussoukro. Quelle réaction en tant que pionnier ce parti dans la région?
Houphouët Honoré : C’est une victoire historique. Nous revenons de loin, compte tenu du fait que c’est une région majoritairement PDCI. Nous étions certes présents mais nous avions eu jusque-là du mal à gagner des élections. Nous avions été candidat à la députation juste après la création du parti c`est-à-dire en 1995 dans des conditions difficiles. Ensuite aux municipales en 2001. Nous avons perdu toutes ces élections. Mais nous sommes restés constants dans notre bataille. En 2011, nos efforts ont été couronnés par cette victoire aux législatives. Je pense qu’elle nous rend fiers et heureux. Et qu’elle nous exhorte à redoubler d’efforts pour d’autres victoires.
LP : Dans la ville d’Houphouët-Boigny, le RHDP n’est pas arrivé à aller à ces joutes électorales en rangs serrés. Comment expliquez-vous cela?
HH : Je ne peux pas répondre à la place des responsables du RHDP à Yamoussoukro. Je ne voulais pas juger le PDCI mais je pense qu’il a un mal profond qui le ronge. C’est ce qui explique d’ailleurs cette dispersion de candidatures et de voix à laquelle nous avons assisté.
LP : Après les législatives, les municipales arrivent. Le RDR est sur une dynamique de victoire. Allez-vous aborder les élections en RHDP ou en rangs dispersés?
HH : Je crois que l’idéal serait d’aller en RHDP. Mais je pense que pour les législatives qui étaient des élections importantes, tout le monde a fait le constat que nous n’avions pas pu parvenir à l’union. La mairie, c’est une affaire de développement local. Je pense qu’il est question de réunir toutes les forces vives et conjuguer les efforts pour le développement de la cité. Il faut préciser que le type de l’élection fait que nous avons déjà une liste d’union puisque tous les partis sont représentés au sein du conseil municipal.
LP : Le maire sortant qui est du PDCI a déjà annoncé sa candidature. Vous avez été candidat à la mairie en 2001. Êtes-vous prêts à remettre le couvert?
HH : Depuis 1995 où j’ai été candidat à la députation à un moment où le RDR était dans une situation assez difficile, je suis toujours prêt à me battre pour le triomphe des idéaux de mon parti. Dans les moments difficiles, j’étais là. Aujourd’hui que le RDR est au pouvoir, je pense qu’il serait surprenant que nous ne soyons pas candidat. Pour respecter une certaine logique, nous devons être candidat. Les populations attendent d’avoir un maire, des conseillers municipaux qui intègrent la vision du président de la République, Alassane Ouattara, dans sa volonté de vouloir développer la ville de Yamoussoukro. Donc nous serons candidat aux municipales à Yamoussoukro.
LP : Et si le parti décide de désigner un autre candidat? Qu’est ce que vous allez faire?
HH : Je n’irai pas à l’encontre d’une décision de la direction de mon parti. Mais je dis que les militants de Yamoussoukro m’ont demandé de me présenter aux élections compte tenu du fait que j’ai été déjà candidat en 2001. Si la direction du parti décide autrement, je m’inclinerai. Je vais faire comprendre cette décision aux militants, c’est tout. Je suis prêt, je le dis, à soutenir, si d’aventure je ne suis pas désigné, le candidat présenté par le parti.
Réalisé par Lacina Ouattara
Le Patriote: Le RDR a remporté les élections législatives à Yamoussoukro. Quelle réaction en tant que pionnier ce parti dans la région?
Houphouët Honoré : C’est une victoire historique. Nous revenons de loin, compte tenu du fait que c’est une région majoritairement PDCI. Nous étions certes présents mais nous avions eu jusque-là du mal à gagner des élections. Nous avions été candidat à la députation juste après la création du parti c`est-à-dire en 1995 dans des conditions difficiles. Ensuite aux municipales en 2001. Nous avons perdu toutes ces élections. Mais nous sommes restés constants dans notre bataille. En 2011, nos efforts ont été couronnés par cette victoire aux législatives. Je pense qu’elle nous rend fiers et heureux. Et qu’elle nous exhorte à redoubler d’efforts pour d’autres victoires.
LP : Dans la ville d’Houphouët-Boigny, le RHDP n’est pas arrivé à aller à ces joutes électorales en rangs serrés. Comment expliquez-vous cela?
HH : Je ne peux pas répondre à la place des responsables du RHDP à Yamoussoukro. Je ne voulais pas juger le PDCI mais je pense qu’il a un mal profond qui le ronge. C’est ce qui explique d’ailleurs cette dispersion de candidatures et de voix à laquelle nous avons assisté.
LP : Après les législatives, les municipales arrivent. Le RDR est sur une dynamique de victoire. Allez-vous aborder les élections en RHDP ou en rangs dispersés?
HH : Je crois que l’idéal serait d’aller en RHDP. Mais je pense que pour les législatives qui étaient des élections importantes, tout le monde a fait le constat que nous n’avions pas pu parvenir à l’union. La mairie, c’est une affaire de développement local. Je pense qu’il est question de réunir toutes les forces vives et conjuguer les efforts pour le développement de la cité. Il faut préciser que le type de l’élection fait que nous avons déjà une liste d’union puisque tous les partis sont représentés au sein du conseil municipal.
LP : Le maire sortant qui est du PDCI a déjà annoncé sa candidature. Vous avez été candidat à la mairie en 2001. Êtes-vous prêts à remettre le couvert?
HH : Depuis 1995 où j’ai été candidat à la députation à un moment où le RDR était dans une situation assez difficile, je suis toujours prêt à me battre pour le triomphe des idéaux de mon parti. Dans les moments difficiles, j’étais là. Aujourd’hui que le RDR est au pouvoir, je pense qu’il serait surprenant que nous ne soyons pas candidat. Pour respecter une certaine logique, nous devons être candidat. Les populations attendent d’avoir un maire, des conseillers municipaux qui intègrent la vision du président de la République, Alassane Ouattara, dans sa volonté de vouloir développer la ville de Yamoussoukro. Donc nous serons candidat aux municipales à Yamoussoukro.
LP : Et si le parti décide de désigner un autre candidat? Qu’est ce que vous allez faire?
HH : Je n’irai pas à l’encontre d’une décision de la direction de mon parti. Mais je dis que les militants de Yamoussoukro m’ont demandé de me présenter aux élections compte tenu du fait que j’ai été déjà candidat en 2001. Si la direction du parti décide autrement, je m’inclinerai. Je vais faire comprendre cette décision aux militants, c’est tout. Je suis prêt, je le dis, à soutenir, si d’aventure je ne suis pas désigné, le candidat présenté par le parti.
Réalisé par Lacina Ouattara
