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Politique Publié le mardi 24 janvier 2012 | Le Patriote

Meeting du FPI/ Attention à ne pas tomber dans le piège

Le piège était gros. Malheureusement, beaucoup d’Ivoiriens s’y sont laissé prendre. En réussissant à faire perturber son meeting du samedi, le FPI, il faut le dire a réussi son coup. Celui de faire passer le pouvoir Ouattara pour dictatorial. D’ailleurs, Amani N’Guessan, le président du comité d’organisation, na pas attendu les conclusions de l’enquête pour trouver les perturbateurs de son meeting. Ce sont, bien évidemment pour lui, les militants du RDR. Que ce soient les militants du RDR comme ceux du FPI, ceux qui par des jets de pierres ont réussi à faire disperser les militants du FPI, ont permis aux organisateurs d’atteindre leur objectif, qui est essentiellement, bourreaux qui sont, de se faire passer pour des victimes. Sur ce plan, ils auront atteint leur objectif puisque les déclarations qui sont produites depuis la survenue de ces évènements, ne font que condamner la violence qui a émaillé ce meeting. Des déclarations qui ne s’arrêtent qu’aux effets et font fi des causes et qui ignorent que le pouvoir n’avait pas interdit cette réunion par respect pour la démocratie. En perturbant donc cette rencontre du FPI, il faut le dire, le parti de Miaka Oureto a, le temps d’un week-end, polarisé tous les regards sur lui. Les avertis de la scène politique savaient, que par cette manifestation, le FPI voulait une chose. Elle l’a obtenue. Déclencher la colère des populations, pour les amener à se faire justice. Narguer une population qui n’a pas encore oublié le calvaire qu’elle a vécue du fait des militants et autres miliciens du FPI et de l’ancien pouvoir pour qu’elle réagisse. Ce qu’il a fort bien réussi, même si la perturbation, est venue d’individus qui ont posé un acte isolé. A l’heure de la réconciliation, il ne revient pas au citoyen lambda de se faire justice. Les propos tenus par les cadres du FPI, sont certes provocateurs, mais il ne revient pas à la population de se faire justice. Dans un Etat de droit, c’est à la justice, de rendre justice. C’est elle qui, ayant jugé de la gravité d’un fait, peut s’autosaisir ou poursuivre un citoyen quelque soit son rang. Tous ceux qui jugent les propos du FPI provocateurs, savent désormais à qui s’adresser. Toute autre voie, que celle indiquée plus haut, portera forcément un discrédit sur le pouvoir Ouattara. Qui passerait pour un pouvoir anti-démocratique, refusant que l’opposition s’exprime. Ce qui n’est pas le cas. En attendant, que les enquêtent nous situent sur la responsabilité, des uns et des autres, gardons nous à quelque niveau que nous soyons, de nous ériger en juge, au risque de faire passer les bourreaux, don le chef, Laurent Gbagbo répond déjà de ses actes à la CPI, de se faire passer pour des victimes. Non à la vendetta ! Oui à la justice, pour une Côte d’Ivoire nouvelle, comme le souhaite, Alassane Ouattara.

TL
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