En vue d’améliorer les conditions des soins des populations, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de poursuivre la mesure de gratuité sur toute l’étendue du territoire national. Mais cette fois, avec quelques restrictions. Au cours d’une conférence de presse prononcée le lundi 23 janvier dernier, Thérèse N’dri Yoman, ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida a annoncé les nouvelles décisions arrêtées lors du dernier Conseil des ministres.
«A la fin de la gratuité généralisée et suite à la communication faite au Conseil des ministres, des décisions ont été prises. Désormais, nous passons de la gratuité généralisée à la gratuité ciblée ou sélective. C’est- à- dire : Le couple mère-enfant : La gratuité de l’accouchement et des complications, gratuité de la césarienne ; gratuité des pathologies les plus fréquentes chez les enfants de 0 à 5ans, gratuité des urgences médico-chirurgicales au niveau de toute la pyramide sanitaire ; gratuité de la prise en charge du paludisme qui représente plus de 60% du taux de mortalité ; un abattement de 30 % sur la tarification des actes dont le coût est supérieur à 1000 cfa’’, a précisé Thérèse N’Dri Yoman , ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida. Concernant l’abattement de 30%, le malade paye 70%, a-t-elle indiqué. Bien avant, la première responsable de la santé a fait le bilan des neuf (9) mois de mise en œuvre de cette mesure dans les hôpitaux. Concernant les dysfonctionnements et dérives, l’on a pu constater selon elle, l’agression fréquente du personnel soignant. De plus, l’on a noté le comportement délictueux de certains agents (vente de médicaments, détournement de patients, racket), l’abus des prestations par les usagers allant d’établissement de soins en établissement de soins pour se faire un stock de médicaments et de consommables au détriment des «vrais malades». Au total, ce sont trente-deux (32) agents de santé dont trois (3) directeurs d’hôpitaux, dix (10) médecins, 3 pharmaciens… qui ont été traduits en conseil de discipline. 24 ont reçu des sanctions de premier degré et 7 ont reçu des sanctions de second degré et un a écopé de 2 ans de prison fermes. La ministre de la Santé n’a pas manqué de lancer un appel à la population : «Ayez un comportement citoyen en étant discipliné. Il faut venir à l’hôpital quand cela est nécessaire. Avoir un comportement courtois avec les agents de santé». Aux agents de santé, elle leur a demandé de remplir leurs obligations selon les règles de l’art, de l’étique et de la déontologie en vue de satisfaire la population. Il faut préciser que pour l’heure, la gratuité généralisée des soins instaurée en avril 2011 se poursuit et les nouvelles mesures concernant la gratuité ciblée et sélective rentreront en vigueur après un atelier qui sera organisé le 2 février 2012 pour donner les grandes orientations en vue d’une mise en œuvre efficiente et efficace.
Etienne Atta
«A la fin de la gratuité généralisée et suite à la communication faite au Conseil des ministres, des décisions ont été prises. Désormais, nous passons de la gratuité généralisée à la gratuité ciblée ou sélective. C’est- à- dire : Le couple mère-enfant : La gratuité de l’accouchement et des complications, gratuité de la césarienne ; gratuité des pathologies les plus fréquentes chez les enfants de 0 à 5ans, gratuité des urgences médico-chirurgicales au niveau de toute la pyramide sanitaire ; gratuité de la prise en charge du paludisme qui représente plus de 60% du taux de mortalité ; un abattement de 30 % sur la tarification des actes dont le coût est supérieur à 1000 cfa’’, a précisé Thérèse N’Dri Yoman , ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida. Concernant l’abattement de 30%, le malade paye 70%, a-t-elle indiqué. Bien avant, la première responsable de la santé a fait le bilan des neuf (9) mois de mise en œuvre de cette mesure dans les hôpitaux. Concernant les dysfonctionnements et dérives, l’on a pu constater selon elle, l’agression fréquente du personnel soignant. De plus, l’on a noté le comportement délictueux de certains agents (vente de médicaments, détournement de patients, racket), l’abus des prestations par les usagers allant d’établissement de soins en établissement de soins pour se faire un stock de médicaments et de consommables au détriment des «vrais malades». Au total, ce sont trente-deux (32) agents de santé dont trois (3) directeurs d’hôpitaux, dix (10) médecins, 3 pharmaciens… qui ont été traduits en conseil de discipline. 24 ont reçu des sanctions de premier degré et 7 ont reçu des sanctions de second degré et un a écopé de 2 ans de prison fermes. La ministre de la Santé n’a pas manqué de lancer un appel à la population : «Ayez un comportement citoyen en étant discipliné. Il faut venir à l’hôpital quand cela est nécessaire. Avoir un comportement courtois avec les agents de santé». Aux agents de santé, elle leur a demandé de remplir leurs obligations selon les règles de l’art, de l’étique et de la déontologie en vue de satisfaire la population. Il faut préciser que pour l’heure, la gratuité généralisée des soins instaurée en avril 2011 se poursuit et les nouvelles mesures concernant la gratuité ciblée et sélective rentreront en vigueur après un atelier qui sera organisé le 2 février 2012 pour donner les grandes orientations en vue d’une mise en œuvre efficiente et efficace.
Etienne Atta