Les media nationaux et internationaux ont rapporté le dimanche 22 janvier 2012, l’information relative à la perturbation du meeting du FPI tenu à la place Ficgayo de Yopougon. Selon ces sources, cette perturbation est le fait de militants ou sympathisants se réclamant du RDR.
Les mêmes sources indiquent que les actes de violence qui ont émaillé ce meeting auraient causé des dommages corporels et matériels voire semble-t-il, mort d’homme dans les rangs des organisateurs de la manifestation. Et ce, en dépit de l’intervention des forces de police et de maintien de l’ordre.
Analyse de la CSCI
Cette perturbation du meeting du FPI est la cinquième du genre après celles de Koumassi, Port-Bouët, Aboisso et Alepé.
Elle témoigne de la persistance dans le jeu politique ivoirien, des attitudes et comportements suivants :
-le recours à la violence comme mode d’expression des désaccords;
-la manipulation des militants utilisés comme instruments de déstabilisation des partis les uns contre les autres ;
-le silence récurrent et choquant du gouvernement sur ces actes de violences dont les auteurs semble être encouragés par l’absence d’enquêtes publiques et de sanctions
Position de la CSCI
Au regard ce qui précède, la CSCI :
-condamne vigoureusement la perturbation du meeting du FPI à Yopougon et les dommages causés aux organisateurs de cette manifestation ;
-interpelle le gouvernement sur la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires appropriées pour permettre aux partis politiques de l’opposition d’exercer librement et sereinement leurs activités ;
-demande au gouvernement d’ouvrir une enquête effective et crédible sur cette énième perturbation de meetings, de rendre publics les résultats de cette enquête et de prendre les sanctions à l’encontre de leurs auteurs conformément aux lois de la république ;
-invite le parti au pouvoir (RDR) dont les militants et sympathisants sont régulièrement accusés d’être les auteurs de ces perturbations à les sensibiliser aux valeurs de la paix et aux principes de la démocratie ;
-invite enfin tous les acteurs de la scène politique ivoirienne à s’abstenir d’attitudes ou comportements de nature à compromettre la fragile réconciliation nationale en cours en Côte d’Ivoire.
La CSCI apporte sa sincère compassion à toutes les victimes.
Fait à Abidjan le lundi 23 janvier 2012
Pour la CSCI,
Le Coordonnateur National
Dr Patrick N’GOUAN
Les mêmes sources indiquent que les actes de violence qui ont émaillé ce meeting auraient causé des dommages corporels et matériels voire semble-t-il, mort d’homme dans les rangs des organisateurs de la manifestation. Et ce, en dépit de l’intervention des forces de police et de maintien de l’ordre.
Analyse de la CSCI
Cette perturbation du meeting du FPI est la cinquième du genre après celles de Koumassi, Port-Bouët, Aboisso et Alepé.
Elle témoigne de la persistance dans le jeu politique ivoirien, des attitudes et comportements suivants :
-le recours à la violence comme mode d’expression des désaccords;
-la manipulation des militants utilisés comme instruments de déstabilisation des partis les uns contre les autres ;
-le silence récurrent et choquant du gouvernement sur ces actes de violences dont les auteurs semble être encouragés par l’absence d’enquêtes publiques et de sanctions
Position de la CSCI
Au regard ce qui précède, la CSCI :
-condamne vigoureusement la perturbation du meeting du FPI à Yopougon et les dommages causés aux organisateurs de cette manifestation ;
-interpelle le gouvernement sur la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires appropriées pour permettre aux partis politiques de l’opposition d’exercer librement et sereinement leurs activités ;
-demande au gouvernement d’ouvrir une enquête effective et crédible sur cette énième perturbation de meetings, de rendre publics les résultats de cette enquête et de prendre les sanctions à l’encontre de leurs auteurs conformément aux lois de la république ;
-invite le parti au pouvoir (RDR) dont les militants et sympathisants sont régulièrement accusés d’être les auteurs de ces perturbations à les sensibiliser aux valeurs de la paix et aux principes de la démocratie ;
-invite enfin tous les acteurs de la scène politique ivoirienne à s’abstenir d’attitudes ou comportements de nature à compromettre la fragile réconciliation nationale en cours en Côte d’Ivoire.
La CSCI apporte sa sincère compassion à toutes les victimes.
Fait à Abidjan le lundi 23 janvier 2012
Pour la CSCI,
Le Coordonnateur National
Dr Patrick N’GOUAN