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Politique Publié le mercredi 25 janvier 2012 | Le Patriote

Motus : Sanction

Des individus continuent de jouer avec la cohésion nationale et de défier l’autorité de l’Etat. Comme des gros dormeurs, sortis d’un profond coma, ils feignent d’ignorer que des élections ont eu lieu en Côte d’Ivoire et que le Président de la République s’appelle désormais Alassane Ouattara. La situation devient encore intenable quand ces hommes sont des enseignants, en charge de former et d’informer nos enfants. Le neveu de mon ami Tidiane est tout bouleversé en ce moment. Elève en classe de 6e4 au Collège Moderne d’Adjamé, ses amis et lui ont vécu une terrible journée, dans l’après midi du lundi dernier. En lieu et place de l’enseignement qu’ils attendaient, les jeunes enfants ont eu droit à un discours politique bien malveillant. L’enseignant du jour, dont nous taisons pour le moment l’identité, n’est pas allé de main morte avec les nouvelles autorités ivoiriennes. Partisan invétéré du Front Populaire Ivoirien, suant et puant la haine, le professeur a dit aux enfants que Laurent Gbagbo, en détention à la Cour Pénale Internationale de La Haye, est toujours le président de la Côte d’Ivoire. Devant des enfants éberlués et stupéfaits, l’homme a continué dans ses propos si orduriers. Selon le petit, il a traité de tous les noms, les nouvelles autorités du pays, notamment le Président de la République, son Premier ministre et les membres du gouvernement. Tout le temps que devait durer son cours, le faux professeur l’a meublé d’injures à l’endroit des dirigeants. Une attitude qui n’est pas acceptable et qui mérite d’être sanctionnée. On ne peut pas être payé par le contribuable pour former les enfants et détourner l’apprentissage de son objectif, pour donner libre cours à des discours bien politiciens. Cet enseignant n’est pas seul dans ce cas. Dans notre système éducatif, dans l’administration, de petits malins ne finissent pas de ramer à contre courant des valeurs de la République, et de semer les graines de la discorde, du mensonge et du dénigrement systématique des institutions nationales. Il faut mettre un terme à ces agissements. Depuis le second tour de la présidentielle, le Chef de l’Etat se nomme Alassane Ouattara. La récréation doit se terminer maintenant !
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