La liste du Pdci-Rda à Koumassi conduite par le maire Pdci-Rda, N’Dohi Yapi Raymond, n’a pu remporter les élections législatives dernières. Dans cette interview qu’il nous a accordée, le délégué Pdci-Rda de Koumassi, N’Dohi Yapi Raymond, donne les raisons de cet échec...
Après l’échec du Pdci-Rda aux législatives à Koumassi, êtes-vous optimiste pour la suite des batailles électorales, notamment les municipales ?
Nous y croyons parce qu’après une défaite, il faut pouvoir relever ce qui n’a pas fonctionné et essayer d’apporter des solutions nécessaires. Je pense que nous avons fait le diagnostic de notre parcours aux législatives et cela nous conforte à dire que nous pouvons gagner les élections municipales. C’est pourquoi, j’ai mis toutes les troupes en confiance. Quel que soit le cas de figure que la direction du parti décidera, nous nous engagerons avec confiance.
Peut-on savoir ce qui n’a pas marché aux législatives ?
Je crois que je me suis déjà prononcé là-dessus lors d’une interview où j’ai tout indiqué. Mais vous savez, lorsque vous allez à une élection avec des gens que pensez être vos partenaires, dans un ensemble donné, et que ces partenaires prennent ces élections comme une guerre, vous avez le devoir de conduire votre peuple à la guerre ou de choisir de faire en sorte que ce que nous avons vécu ne se reproduise pas. En quelque sorte, nous avons gardé le profil bas pour que nos populations comprennent que le Pdci n’a pas une vocation de va-t-en guerre. Ça a été d’abord cela. Il y a eu des actions d’intimidation et de fraudes qui ont été menées et que nous avons relevées. Il y a eu le cas de nos militants qui ont été blessés. C’est pour cela que j’ai dit que nous prenons la nation à témoin. Chacun sait ce qui se passe pendant les élections. Et l’Etat, qui est garant de la sécurité en ces périodes difficiles, devait pouvoir prendre des dispositions pour ne pas que nous retombions dans les violences. Parce que les conséquences seraient dramatiques, et parce que les militants du Pdci ne se laisseront plus faire...
Quelle stratégie comptez-vous mettre en place pour offrir la victoire au Pdci à Koumassi lors des municipales ?
Nous ferons du porte-à-porte. Nous allons intensifier le porte-à-porte, identifier nos électeurs cour par cour et nous mettrons les moyens pour que le jour des élections, tous sortent pour aller voter.
Etes-vous candidat aux élections municipales ?
C’est la Direction du parti qui décide. Je suis maire sortant, si la Direction du parti estime qu’il y a mieux que moi, on s’alignera. Si la Direction du parti estime que je peux défendre mon bilan parce que j’ai effectivement un bilan à défendre, je suis prêt à aller au charbon.
Quel est le mot d’ordre que vous avez lancé à vos militants ?
Je voudrais d’abord souhaiter mes vœux les meilleurs à tous les militants, leur souhaiter beaucoup de courage et un engagement sincère pour le parti. On ne peut pas prétendre aimer un parti et à la moindre occasion, avoir des griefs contre ce parti. Comme si dans les autres partis, c’était mieux. Allez chercher à savoir ce qui se passe dans les autres partis. Mais il n’y a qu’au Pdci que souvent on se plaint. Il faut que chacun comprenne que c’est de notre effort commun que rejaillira la renaissance de notre parti. Une fois que chacun l’aura compris, je pense qu’on va faire un grand pas pour que le Pdci revienne au pouvoir d’Etat. Je voudrais demander aux uns et aux autres de croire en la capacité du président Henri Konan Bédié de sauver le Pdci. De croire en la capacité de l’équipe actuelle pour que les actions qui sont en train d’être menées puissent nous apporter d’autres satisfactions. C’est vrai, il y a eu beaucoup de tergiversations lors des législatives ; on va séparément, on va en Rhdp, puis séparément mais il y a Rhdp. Nous souhaitons que pour l’avenir, la Direction du parti se décide suffisamment tôt pour que les dispositions soient prises afin que nous sachions quelle orientation prendre.
Interview réalisée par Lance Touré
Après l’échec du Pdci-Rda aux législatives à Koumassi, êtes-vous optimiste pour la suite des batailles électorales, notamment les municipales ?
Nous y croyons parce qu’après une défaite, il faut pouvoir relever ce qui n’a pas fonctionné et essayer d’apporter des solutions nécessaires. Je pense que nous avons fait le diagnostic de notre parcours aux législatives et cela nous conforte à dire que nous pouvons gagner les élections municipales. C’est pourquoi, j’ai mis toutes les troupes en confiance. Quel que soit le cas de figure que la direction du parti décidera, nous nous engagerons avec confiance.
Peut-on savoir ce qui n’a pas marché aux législatives ?
Je crois que je me suis déjà prononcé là-dessus lors d’une interview où j’ai tout indiqué. Mais vous savez, lorsque vous allez à une élection avec des gens que pensez être vos partenaires, dans un ensemble donné, et que ces partenaires prennent ces élections comme une guerre, vous avez le devoir de conduire votre peuple à la guerre ou de choisir de faire en sorte que ce que nous avons vécu ne se reproduise pas. En quelque sorte, nous avons gardé le profil bas pour que nos populations comprennent que le Pdci n’a pas une vocation de va-t-en guerre. Ça a été d’abord cela. Il y a eu des actions d’intimidation et de fraudes qui ont été menées et que nous avons relevées. Il y a eu le cas de nos militants qui ont été blessés. C’est pour cela que j’ai dit que nous prenons la nation à témoin. Chacun sait ce qui se passe pendant les élections. Et l’Etat, qui est garant de la sécurité en ces périodes difficiles, devait pouvoir prendre des dispositions pour ne pas que nous retombions dans les violences. Parce que les conséquences seraient dramatiques, et parce que les militants du Pdci ne se laisseront plus faire...
Quelle stratégie comptez-vous mettre en place pour offrir la victoire au Pdci à Koumassi lors des municipales ?
Nous ferons du porte-à-porte. Nous allons intensifier le porte-à-porte, identifier nos électeurs cour par cour et nous mettrons les moyens pour que le jour des élections, tous sortent pour aller voter.
Etes-vous candidat aux élections municipales ?
C’est la Direction du parti qui décide. Je suis maire sortant, si la Direction du parti estime qu’il y a mieux que moi, on s’alignera. Si la Direction du parti estime que je peux défendre mon bilan parce que j’ai effectivement un bilan à défendre, je suis prêt à aller au charbon.
Quel est le mot d’ordre que vous avez lancé à vos militants ?
Je voudrais d’abord souhaiter mes vœux les meilleurs à tous les militants, leur souhaiter beaucoup de courage et un engagement sincère pour le parti. On ne peut pas prétendre aimer un parti et à la moindre occasion, avoir des griefs contre ce parti. Comme si dans les autres partis, c’était mieux. Allez chercher à savoir ce qui se passe dans les autres partis. Mais il n’y a qu’au Pdci que souvent on se plaint. Il faut que chacun comprenne que c’est de notre effort commun que rejaillira la renaissance de notre parti. Une fois que chacun l’aura compris, je pense qu’on va faire un grand pas pour que le Pdci revienne au pouvoir d’Etat. Je voudrais demander aux uns et aux autres de croire en la capacité du président Henri Konan Bédié de sauver le Pdci. De croire en la capacité de l’équipe actuelle pour que les actions qui sont en train d’être menées puissent nous apporter d’autres satisfactions. C’est vrai, il y a eu beaucoup de tergiversations lors des législatives ; on va séparément, on va en Rhdp, puis séparément mais il y a Rhdp. Nous souhaitons que pour l’avenir, la Direction du parti se décide suffisamment tôt pour que les dispositions soient prises afin que nous sachions quelle orientation prendre.
Interview réalisée par Lance Touré