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Politique Publié le vendredi 27 janvier 2012 | Le Temps

Après l’attaque contre le meeting du Fpi : Le pouvoir donne dans la désinformation

© Le Temps Par DR
Activités des partis politiques : Le FPI organise son 1er meeting après la crise post-électorale.
Dimanche 04 septembre 2011 - Place Inch`allah (Koumassi) : A l`initiative du député Jules Yao Yao, le FPI (Front Populaire Ivoirien) organise son premier meeting.
Les principaux relais médiatiques du pouvoir en place n’ont pas craint d’être ridicules, hier, en donnant dans l’intoxication et la désinformation, après l’attaque perpétrée par les militants du Rdr armés de machettes et de gourdins et par des Frci en civil armés de pistolets. Un beau monde convoyé à la place Ficgayo depuis le siège du Rdr à Wassakara. Tous les témoins ont vu que ceux-ci ont commencé tout d’abord à bombarder de pierres les manifestants. Avant de prendre pour cibles les membres de la direction du parti et leurs véhicules qui ont été criblés de cailloux. Ces militants du Rdr déchaînés et les éléments déguisés des Frci ont par la suite balancé des explosifs lacrymogènes aux alentours de la place Ficgayo pour faire suffoquer et déstabiliser les manifestants. Puis, le pouvoir ayant ordonné aux agresseurs d’encercler le lieu du meeting pour attaquer et tuer, des tirs à l’arme automatiques ont retenti. Heureusement, grâce au sens de la responsabilité du comité d’organisation qui a lancé des appels au calme et à la non-violence, les militants Lmp n’ont pas cédé à la provocation. Afin d’éviter que cette attaque des militants du Rdr et des Frci en civil ne soit présentée comme des « troubles à l’ordre public perpétrés par le Fpi », la direction du parti a fait évacuer la place Ficgayo. Mais, malheureusement, le bilan a été lourd. 2 militants du Fpi ont été assassinés par les tueurs du pouvoir quand des dizaines d’autres étaient grièvement blessées. Ce constat a été fait par tous les médias qui ont abondamment titré sur cette dérive du pouvoir, y compris France 24 qui a confirmé que des militants Fpi ont été tués « dans une attaque contre un meeting pro -Gbagbo ». Et c’est maintenant, 4 jours après ces tristes évènements, que la presse du pouvoir se réveille pour dire le contraire de ce qui s’est passé. En laissant entendre que ce sont des militants du Fpi qui ont tué leurs propres camarades de lutte. Quelles énormités ! Ce très cher confrère, qui se reconnaîtra, devrait comprendre que cette campagne de désinformation arrive un peu trop tard, car les vraies informations, celles que nous avons résumées plus haut, ont déjà fait le tour du monde.
K. Kouassi Maurice
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