Les réactions des partis et mouvements politiques se succèdent depuis l’issue malheureuse du meeting du Fpi le 21 janvier 2012 à Yopougon. Liberté et démocratie pour la République (Lider) de Mamadou Koulibaly et la Ligue des mouvements pour le progrès (Lmp) du quatuor Gervais Coulibaly, Henriette Lagou, Mel Théodore et Kabran Appiah ont joint leurs réactions à celles déjà enregistrées. Dans une déclaration en date du 24 janvier 2012, signée de son secrétaire général Dr Brissi Takaléa, Lider, après un exposé des faits, a condamné la violence. ‘’Lider tient à rappeler son étroit attachement à la liberté d’expression, de rassemblement, indispensable à la vie démocratique d’un pays. Lider s’incline devant la mémoire du militant Fpi mort et présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée. Lider condamne avec force ces violences et appelle le Fpi et le Rdr à la non belligérance car les Ivoiriens ont droit à autre chose que les situations d’extrêmes tensions’’, indique la déclaration du parti de Mamadou Koulibaly. Tirant les enseignements de ces événements, Lider souligne que toutes les sociétés où les dominants imposent leurs volontés au peuple, sont naturellement plus injustes, plus archaïques, plus cruelles ou plus perverses que les sociétés véritablement démocratiques. De son côté, la Lmp version nouvelle, tout en condamnant l’agression, se dit solidaire des victimes. ‘’Lmp exprime sa solidarité avec toutes les victimes de cette barbarie inacceptable’’, martèle la déclaration. Lmp appelle les organisations politiques à leurs responsabilités en ces termes : ‘’Lmp en appelle à la plus grande vigilance des organisations politiques et de la société civile afin de ne pas céder aux provocations et aux manœuvres d’intimidation, d’où qu’elles viennent’’. Pour finir, la ligue a invité le gouvernement à situer les responsabilités et à dénoncer les auteurs de ‘’ces ignobles agressions’’. Toutefois, Gervais Coulibaly et ses camarades invitent l’ensemble des partis et groupements politiques à la retenue et à observer un code de bonne conduite dépouillée de toute violence verbale ou physique en vue de favoriser la réconciliation nationale.
S. Débailly
S. Débailly