Les jeunes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ont perdu la verve. Ils ne sont plus disposés à se battre, comme ils l’ont fait par le passé.
Depuis qu’Alassane Ouattara a pris les rênes du pouvoir, les structures de jeunesse des partis politiques, qui le soutenaient, ne se font plus entendre. Certains leur trouvent une circonstance atténuante. Avec l’élection d’Alassane Ouattara, la lutte semble avoir changé. D’autres estiment par contre qu’ils n’ont plus les mêmes objectifs que ceux d’avant les élections. En d’autres termes, les jeunes sont désormais préoccupés par leur propre avenir. Effectivement, sur le terrain, l’on n’entend plus Kouadio Konan Bertin (KKB) du Pdci, Karamoko Yayoro du Rdr, Yao Kouadio Séraphin de l’Udpci, et Diomandé Mamadou Noël du Mfa, prendre ouvertement position sur des sujets d’importance. Ces quatre leaders étaient pourtant en première ligne du combat politique avant les élections présidentielles, pendant le scrutin, et lors de la crise postélectorale. Tous ont en mémoire les défis lancés par ces quatre aux ‘’jeunes patriotes’’, qui envisageaient une marche sur le Golf hôtel où la quasi totalité de la direction du Rhdp et nombre de militants de cette coalition s’étaient retranchés. Les responsables de jeunesse des partis houphouétistes, aidés de Blé Guirao, l’ancien président de jeunesse de l’Udpci, donnaient de la voix, menaçant de croiser le fer avec ceux qui croyaient détenir le monopole de la violence. Déjà en 2006, ce sont eux qui avaient mené la vie dure aux jeunes patriotes qui tentaient de perturber la bonne tenue des audiences foraines. Mais il a suffi que la crise postélectorale prenne fin pour que les leaders de jeunesse se taisent. Surtout après les législatives, les uns et les autres se sont presque murés. Loin des réalités politiques. Il semble que chacun a un objectif bien précis.
KKB et Yayoro regardent loin devant
Les présidents Karamoko Yayoro et Kouadio Konan Bertin sont, depuis le 11 décembre 2010, des élus de la République à l’Assemblée nationale. Ils ont donc une double casquette. Celle de leaders de jeunesse, mais également de parlementaires. Aujourd’hui, ils donnent raison à ceux qui pensent que Karamoko yayoro et KKB estiment avoir fait leur part de travail pour que Ouattara soit au pouvoir. Et qu’il est à présent temps pour eux de viser plus loin. ‘’Ils paraissent préoccupés par leur avenir, après avoir beaucoup donné pour leurs différents partis. Ils n’ont peut-être pas tort parce qu’on attend encore beaucoup d’eux ; mais c’est leur choix’’, note un jeune militant du Rhdp. Devant les menaces des jeunes du Fpi, ni KKB ni Yayoro ne lèvent le ton. Ce qui fait dire que les honorables députés ont désormais mieux à faire.
Kouadio Séraphin et Diomandé Mamadou Noël se cherchent
Les deux présidents des jeunes de l’Udpci et du Mfa, contrairement aux deux autres, n’ont pas été élus à l’Assemblée nationale. Eux n’ont pas eu d’autres points de chute. A présent, leur objectif est ailleurs. Chercher à se caser en un lieu plus sûr et plus porteur.
Ouattara Abdoul Karim
Depuis qu’Alassane Ouattara a pris les rênes du pouvoir, les structures de jeunesse des partis politiques, qui le soutenaient, ne se font plus entendre. Certains leur trouvent une circonstance atténuante. Avec l’élection d’Alassane Ouattara, la lutte semble avoir changé. D’autres estiment par contre qu’ils n’ont plus les mêmes objectifs que ceux d’avant les élections. En d’autres termes, les jeunes sont désormais préoccupés par leur propre avenir. Effectivement, sur le terrain, l’on n’entend plus Kouadio Konan Bertin (KKB) du Pdci, Karamoko Yayoro du Rdr, Yao Kouadio Séraphin de l’Udpci, et Diomandé Mamadou Noël du Mfa, prendre ouvertement position sur des sujets d’importance. Ces quatre leaders étaient pourtant en première ligne du combat politique avant les élections présidentielles, pendant le scrutin, et lors de la crise postélectorale. Tous ont en mémoire les défis lancés par ces quatre aux ‘’jeunes patriotes’’, qui envisageaient une marche sur le Golf hôtel où la quasi totalité de la direction du Rhdp et nombre de militants de cette coalition s’étaient retranchés. Les responsables de jeunesse des partis houphouétistes, aidés de Blé Guirao, l’ancien président de jeunesse de l’Udpci, donnaient de la voix, menaçant de croiser le fer avec ceux qui croyaient détenir le monopole de la violence. Déjà en 2006, ce sont eux qui avaient mené la vie dure aux jeunes patriotes qui tentaient de perturber la bonne tenue des audiences foraines. Mais il a suffi que la crise postélectorale prenne fin pour que les leaders de jeunesse se taisent. Surtout après les législatives, les uns et les autres se sont presque murés. Loin des réalités politiques. Il semble que chacun a un objectif bien précis.
KKB et Yayoro regardent loin devant
Les présidents Karamoko Yayoro et Kouadio Konan Bertin sont, depuis le 11 décembre 2010, des élus de la République à l’Assemblée nationale. Ils ont donc une double casquette. Celle de leaders de jeunesse, mais également de parlementaires. Aujourd’hui, ils donnent raison à ceux qui pensent que Karamoko yayoro et KKB estiment avoir fait leur part de travail pour que Ouattara soit au pouvoir. Et qu’il est à présent temps pour eux de viser plus loin. ‘’Ils paraissent préoccupés par leur avenir, après avoir beaucoup donné pour leurs différents partis. Ils n’ont peut-être pas tort parce qu’on attend encore beaucoup d’eux ; mais c’est leur choix’’, note un jeune militant du Rhdp. Devant les menaces des jeunes du Fpi, ni KKB ni Yayoro ne lèvent le ton. Ce qui fait dire que les honorables députés ont désormais mieux à faire.
Kouadio Séraphin et Diomandé Mamadou Noël se cherchent
Les deux présidents des jeunes de l’Udpci et du Mfa, contrairement aux deux autres, n’ont pas été élus à l’Assemblée nationale. Eux n’ont pas eu d’autres points de chute. A présent, leur objectif est ailleurs. Chercher à se caser en un lieu plus sûr et plus porteur.
Ouattara Abdoul Karim