Le 18ème sommet de l’Union africaine s’est ouvert le dimanche 29 janvier 2012, dans les nouveaux locaux du centre de congrès, fruit de la coopération sino-éthiopienne. Les chefs d’Etat présents, dont Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, ont élu leur homologue du Bénin, Thomas Yayi Boni, en remplacement du président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, pour un mandat d’un an. L’Intelligent d’Abidjan, le quotidien dont vous avez rêvé, avait déjà révélé cette information dans l’une de ses publications, il y a dix (10) jours, en ces termes : «C’est le président béninois, SEM Yayi Boni qui est pressenti pour la présidence de l’Union Africaine, à l’issue du sommet qui s’ouvre à la fin du mois à Addis-Abeba. Le chef de l’Etat ivoirien SEM Alassane Ouattara devrait rallier la capitale éthiopienne après Paris». Ce sommet dont le thème est : «Promouvoir le commerce intra-africain», s’achève aujourd’hui et sera également l’occasion pour les chefs d’Etat et de gouvernements de l’union, d’élire le nouveau président de la Commission de l’Union africaine, organe exécutif de l’institution. Le Gabonais Jean Ping, candidat sortant, et la ministre sud-africaine de l’Intérieur, Nkosazana Dlamini-Zuma, sont les deux candidats en lice. Des chefs d’Etat ont renoncé à prendre part à ce sommet. Il s’agit, entre autres, d’Amadou Toumani Touré, président du Mali, Mahamadou Issoufou, président du Niger et Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la Mauritanie.Au cours de la journée d’hier, le président Ouattara a accordé plusieurs audiences. Les échanges ont tourné autour de la coopération.
O. D
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