La maison du parti du Pdci-Rda située à Cocody a servi de cadre le samedi 28 janvier 2012, à la cérémonie d’hommage aux jeunes députés issus des rangs du parti d’Henri Konan Bédié. Cette initiative des sections et sous-sections estudiantines de la Jpdci, a été la plate- forme toute trouvée par Kouadio Konan Bertin dit KKB, de dire ses vérités à la direction du Pdci-Rda représentée par Djédjé Mady, Lambert Amon Tanoh et Yapo Calixte.
Pour ce qu’on a pu entendre des propos de Kouadio Konan Bertin, il doit en avoir gros sur le cœur. Car, ni la présence du secrétaire général du Pdci-Rda Alphonse Djédjé Mady, ni celle du parrain de la cérémonie, le ministre Lambert Amon Tanoh, n’ont pu freiner l’ardeur du président de la Jpdci, fatigué selon lui d’être traité de président sortant pour la seule et bonne raison qu’il souhaite la tenue d’un congrès. «Il y a des gens qui trouvent inopportune la tenue du congrès. Dans le même temps, on se plaît à m’appeler président sortant de la Jpdci, quand on adule les autres dans leurs fonctions. Je ne suis pas plus sortant que Djédjé Mady, secrétaire général qui a été élu au congrès de 2000, pour un mandat de 5 ans. Je ne suis pas plus sortant que Dao Coulibaly, je ne suis pas non plus, plus sortant que monsieur Bédié. Nous sommes tous des présidents sortants au Pdci-Rda», a-t-il fait savoir. Et si pour lui la tenue d’un congrès s’impose, cela est dû au fait qu’en quarante ans, le Pdci n’a jamais perdu d’élections. «Le Pdci est le seul parti au monde qui ne tire jamais les leçons de ce qui lui arrive», a-t-il regretté. Puis de réclamer un bilan avant les élections municipales. Le président de la Jpdci a ensuite félicité les douze députés provisoirement élus pour leur persévérance. Ce qui lui a fait dire aux militants du Pdci, que chacun d’eux « aura de l’action, ce qu’il mérite de l’action ». C’est pourquoi il leur a demandé de refuser l’aliénation. «Le Pdci est pour nous un héritage. Et un héritage ça s’assume, ça ne s’acquiert pas», a-t-il martelé. A ce sujet, il a salué la bravoure et la témérité de Blé Goudé, qui s’est battu pour ses convictions. Bien avant, Kouadio Konan Bertin a tenu à rappeler à l’ordre les organisateurs de la cérémonie qui ont émaillé d’incidents la fête, sous le prétexte que Edima N’Guessan Emmanuel, président de la sous-section d’Abobo 2, a battu campagne pour Laurent Gbagbo et qu’il ne peut par conséquent, prendre la parole. S’inscrivant dans la logique de KKB, le parrain Lambert Amon Tanoh, a lui aussi réclamé la tenue d’un congrès, avant de dire sa satisfaction de ce que la relève soit assurée. Quant à Djédjé Mady, il a prodigué de sages conseils aux jeunes députés. Il leur a aussi fait cas de ses attentes : «Ce qu’on attend de vous, c’est que vous fassiez pâlir d’envie, dans votre propre intérêt et celui de la Côte d’Ivoire. Les débats d’idées doivent être votre seule arme». Il y avait, entre autres députés à cet événement, Yasmina Ouégnin, Sa Boué Marius et Kramo Kouassi.
A Dedi
Pour ce qu’on a pu entendre des propos de Kouadio Konan Bertin, il doit en avoir gros sur le cœur. Car, ni la présence du secrétaire général du Pdci-Rda Alphonse Djédjé Mady, ni celle du parrain de la cérémonie, le ministre Lambert Amon Tanoh, n’ont pu freiner l’ardeur du président de la Jpdci, fatigué selon lui d’être traité de président sortant pour la seule et bonne raison qu’il souhaite la tenue d’un congrès. «Il y a des gens qui trouvent inopportune la tenue du congrès. Dans le même temps, on se plaît à m’appeler président sortant de la Jpdci, quand on adule les autres dans leurs fonctions. Je ne suis pas plus sortant que Djédjé Mady, secrétaire général qui a été élu au congrès de 2000, pour un mandat de 5 ans. Je ne suis pas plus sortant que Dao Coulibaly, je ne suis pas non plus, plus sortant que monsieur Bédié. Nous sommes tous des présidents sortants au Pdci-Rda», a-t-il fait savoir. Et si pour lui la tenue d’un congrès s’impose, cela est dû au fait qu’en quarante ans, le Pdci n’a jamais perdu d’élections. «Le Pdci est le seul parti au monde qui ne tire jamais les leçons de ce qui lui arrive», a-t-il regretté. Puis de réclamer un bilan avant les élections municipales. Le président de la Jpdci a ensuite félicité les douze députés provisoirement élus pour leur persévérance. Ce qui lui a fait dire aux militants du Pdci, que chacun d’eux « aura de l’action, ce qu’il mérite de l’action ». C’est pourquoi il leur a demandé de refuser l’aliénation. «Le Pdci est pour nous un héritage. Et un héritage ça s’assume, ça ne s’acquiert pas», a-t-il martelé. A ce sujet, il a salué la bravoure et la témérité de Blé Goudé, qui s’est battu pour ses convictions. Bien avant, Kouadio Konan Bertin a tenu à rappeler à l’ordre les organisateurs de la cérémonie qui ont émaillé d’incidents la fête, sous le prétexte que Edima N’Guessan Emmanuel, président de la sous-section d’Abobo 2, a battu campagne pour Laurent Gbagbo et qu’il ne peut par conséquent, prendre la parole. S’inscrivant dans la logique de KKB, le parrain Lambert Amon Tanoh, a lui aussi réclamé la tenue d’un congrès, avant de dire sa satisfaction de ce que la relève soit assurée. Quant à Djédjé Mady, il a prodigué de sages conseils aux jeunes députés. Il leur a aussi fait cas de ses attentes : «Ce qu’on attend de vous, c’est que vous fassiez pâlir d’envie, dans votre propre intérêt et celui de la Côte d’Ivoire. Les débats d’idées doivent être votre seule arme». Il y avait, entre autres députés à cet événement, Yasmina Ouégnin, Sa Boué Marius et Kramo Kouassi.
A Dedi
