Le 18ème sommet de l’Union africaine (Ua) s’est tenu de samedi à dimanche, à Addis-Abeba (Ethiopie). Seul le nom du nouveau président de l’institution continentale était encore connu, hier, au moment où nous mettions sous presse. Le résultat du vote du président de la commission n’était pas encore disponible.
Samedi, les chefs d’Etat réunis dans le nouveau siège de l’Ua offert par la Chine ont commencé les concertations en vue de désigner le nouveau président de l’Union. Dimanche, le résultat de leur huis clos a été rendu public. Et, c’est le président équato-guinéen, Théodoro Obiang Nguema, président en exercice jusque-là, qui a révélé le nom de son successeur. « Je félicite le nouveau président de l`Union africaine (...) Boni Yayi. Je n`ai aucun doute sur le fait que grâce à votre grande autorité (...) vous saurez mettre en œuvre notre objectif de paix et de sécurité », a-t-il déclaré, rapporte l’Express.fr. L’élu, pour un an, a d’emblée appelé à l’apaisement des tensions sur le continent. « Le développement de notre continent est entre nos mains, mes chers présidents, c`est pourquoi je voudrais souligner que c`est dans l`unité et la cohésion que notre continent assurera son développement », a-t-il mis ses pairs devant leurs responsabilités. Allusion faite à la guerre fratricide au Soudan et aux violences meurtrières au Nigéria.
Le choix de Yayi Boni aurait été fait la veille selon diverses sources. Les pays de l’Afrique de l’Ouest, qui soutiennent le Béninois, auraient fait prévaloir le droit légitime de la sous-région d’assumer son tour de diriger l’Ua. Ainsi, ils auraient fait bloc autour du président Yayi. Sa désignation aurait été faite lors d’un aparté des présidents Blaise Compaoré, John Atta Mills et Alassane Ouattara. Selon Rfi.fr, le numéro Un ghanéen a joué un rôle prépondérant dans la campagne au profit du Béninois. « Dans un premier temps, le président ghanéen Atta Mills a réuni autour de lui ses homologues nigérian et béninois. Selon une source diplomatique, le président Atta Mills aurait fait comprendre à Goodluck Jonathan qu’il ne pouvait pas se présenter à la dernière minute et sans en informer ses pairs. Un peu plus tard, dans une salle exiguë, les chefs d’Etat de la Cédéao se sont retrouvés dans une atmosphère tendue. Au bout de quelques minutes, les présidents ivoirien, burkinabé, ghanéen et béninois sont sortis de cette salle pour s’isoler dans une autre pièce. C’est là que le choix définitif du Bénin s’est joué. Le président Boni Yayi en sort sourire aux lèvres. Il est investi, dimanche, par ses pairs, président en exercice de l’UA pour un an », peut-on lire sur le site de la radio française. Deux noms de candidats à la présidence de l’Ua, Yayah Jammeh de la Gambie et Goodluck Jonathan du Nigéria circulaient dans la capitale éthiopienne, note L’express. Mais Goodluck Jonathan a fait connaître son ambition à la dernière minute. Toute chose qui n’a pas enchanté ses pairs, informe la radio. C’est alors que Atta Mills a entrepris de sensibiliser à l’union sacrée autour de Yayi Boni. Les dirigeants africains devaient aussi désigner le nouveau président de la commission de l’union. Mais au moment où nous mettions sous presse, le résultat du vote, à la majorité des deux tiers, n’était pas encore disponible. Ils devaient choisir entre le sortant, le Gabonais Jean Ping, et la ministre sud-africaine de l`Intérieur, Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne ministre des Affaires étrangères et ex-épouse du président Jacob Zuma.
Bidi Ignace
Samedi, les chefs d’Etat réunis dans le nouveau siège de l’Ua offert par la Chine ont commencé les concertations en vue de désigner le nouveau président de l’Union. Dimanche, le résultat de leur huis clos a été rendu public. Et, c’est le président équato-guinéen, Théodoro Obiang Nguema, président en exercice jusque-là, qui a révélé le nom de son successeur. « Je félicite le nouveau président de l`Union africaine (...) Boni Yayi. Je n`ai aucun doute sur le fait que grâce à votre grande autorité (...) vous saurez mettre en œuvre notre objectif de paix et de sécurité », a-t-il déclaré, rapporte l’Express.fr. L’élu, pour un an, a d’emblée appelé à l’apaisement des tensions sur le continent. « Le développement de notre continent est entre nos mains, mes chers présidents, c`est pourquoi je voudrais souligner que c`est dans l`unité et la cohésion que notre continent assurera son développement », a-t-il mis ses pairs devant leurs responsabilités. Allusion faite à la guerre fratricide au Soudan et aux violences meurtrières au Nigéria.
Le choix de Yayi Boni aurait été fait la veille selon diverses sources. Les pays de l’Afrique de l’Ouest, qui soutiennent le Béninois, auraient fait prévaloir le droit légitime de la sous-région d’assumer son tour de diriger l’Ua. Ainsi, ils auraient fait bloc autour du président Yayi. Sa désignation aurait été faite lors d’un aparté des présidents Blaise Compaoré, John Atta Mills et Alassane Ouattara. Selon Rfi.fr, le numéro Un ghanéen a joué un rôle prépondérant dans la campagne au profit du Béninois. « Dans un premier temps, le président ghanéen Atta Mills a réuni autour de lui ses homologues nigérian et béninois. Selon une source diplomatique, le président Atta Mills aurait fait comprendre à Goodluck Jonathan qu’il ne pouvait pas se présenter à la dernière minute et sans en informer ses pairs. Un peu plus tard, dans une salle exiguë, les chefs d’Etat de la Cédéao se sont retrouvés dans une atmosphère tendue. Au bout de quelques minutes, les présidents ivoirien, burkinabé, ghanéen et béninois sont sortis de cette salle pour s’isoler dans une autre pièce. C’est là que le choix définitif du Bénin s’est joué. Le président Boni Yayi en sort sourire aux lèvres. Il est investi, dimanche, par ses pairs, président en exercice de l’UA pour un an », peut-on lire sur le site de la radio française. Deux noms de candidats à la présidence de l’Ua, Yayah Jammeh de la Gambie et Goodluck Jonathan du Nigéria circulaient dans la capitale éthiopienne, note L’express. Mais Goodluck Jonathan a fait connaître son ambition à la dernière minute. Toute chose qui n’a pas enchanté ses pairs, informe la radio. C’est alors que Atta Mills a entrepris de sensibiliser à l’union sacrée autour de Yayi Boni. Les dirigeants africains devaient aussi désigner le nouveau président de la commission de l’union. Mais au moment où nous mettions sous presse, le résultat du vote, à la majorité des deux tiers, n’était pas encore disponible. Ils devaient choisir entre le sortant, le Gabonais Jean Ping, et la ministre sud-africaine de l`Intérieur, Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne ministre des Affaires étrangères et ex-épouse du président Jacob Zuma.
Bidi Ignace