Le Président du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp) Laurent Augustin Dona Fologo est depuis le vendredi 27 janvier le nouveau 1er vice-président du Congrès national pour la résistance et pour la démocratie (Cnrd). Coalition de l’opposition pro-Gbagbo. L’ex-député de Bingerville Amon Agoh Marthe occupe désormais le poste de secrétaire général, précédemment occupé par l’ex-première Dame Simone Ehivet Gbagbo en détention à Odienné. Tout ce réaménagement participe selon les cadres du Cnrd de la redynamisation dudit mouvement miné par une crise interne entre les modérés composés de Mel Théodore (Udcy) et de Gervais Coulibaly (Cap Udd)… et le Fpi membre influent qui a choisi une opposition radicale. Si le Président Bernard Dadié est accusé depuis quelque temps de conduire le Cnrd vers une mort certaine, l’arrivée de l’ancien député de Sinematiali comme premier vice-président est perçu comme un ouf de soulagement. Vu son expérience, il serait la personne la mieux indiquée pour mener l’opposition contre le Rhdp. Malgré son âge , Fologo a toujours été friand des postes. L’on se rappelle qu’après avoir perdu les élections contre Bédié au 11ème Congrès du Pdci en 2001 et après avoir été remplacé au poste de secrétaire général par Alphonse Djédjé Mady, il avait décidé de servir Laurent Gbagbo qu’il avait pourtant vilipendé dans le passé. Laurent Dona Fologo, par ce revirement spectaculaire, avait voulu témoigner sa reconnaissance à Laurent Gbagbo qui l’avait bombardé à la tête du Conseil économique et social (Ces) comme président. Ce qui lui a permis de créer son parti le Rpp qui n’était qu’une façon de camoufler son entrée officielle au Fpi, le parti bienfaiteur. A preuve, quelque temps après, Fologo a annoncé l’entrée de son parti au Cnrd qui est une coalition des partis proches de l’ex-parti au pouvoir bien qu’il se soit toujours autoproclamé houphouétiste. Pour se dédouaner, le président du Rpp a crié sur tous les toits qu’il soutient toujours ceux qui incarnent les institutions de la République. Après l’avènement du pouvoir Ouattara, Fologo a perdu tous ses privilèges.
Cette nomination apparait comme une occasion pour Fologo de se relancer politiquement. Une manière de se donner un troisième souffle politique après avoir quitté le Pdci et créé son parti qui n’a pas apporté grand’chose aux Ivoiriens. Avec ce poste, Fologo sera désormais incontournable dans le paysage politique. Pourra-t-il mener à bien cette nouvelle responsabilité au sein de ce mouvement où il existe deux clans ? Déjà les avis sont partagés.
B. Amon
Cette nomination apparait comme une occasion pour Fologo de se relancer politiquement. Une manière de se donner un troisième souffle politique après avoir quitté le Pdci et créé son parti qui n’a pas apporté grand’chose aux Ivoiriens. Avec ce poste, Fologo sera désormais incontournable dans le paysage politique. Pourra-t-il mener à bien cette nouvelle responsabilité au sein de ce mouvement où il existe deux clans ? Déjà les avis sont partagés.
B. Amon