Le Président de la République, SEM. Alassane OUATTARA s’est entretenu, avec le Secrétaire Général de l’ONU, M. BAN Ki-Moon, ce Lundi 30 Janvier 2012, à Addis-Abeba. Il s’est agi pour les deux personnalités d’échanger sur la situation de la Côte d’Ivoire comme l’a indiqué le Chef de l’Etat : ‘’La paix est revenue dans notre pays. La sécurité est bonne. Le pays est train de reprendre le chemin de la croissance économique et nous sommes dans la réconciliation nationale. Le Secrétaire Général des Nations-Unies a accepté de nous apporter son soutien.’’
Le Président de la République a ensuite participé aux travaux de la 2e journée du Sommet de
l’Union Africaine. A l’issue de quatre heures de débats, les Chefs d’État n’ont pas réussi à
départager les deux candidats, le Gabonais Jean Ping et la ministre sud-africaine de l'Intérieur, Nkosazana Dlamini-Zuma à la présidence de la Commission de l'UA, malgré une avance du premier.
Livrant son sentiment à la presse à l’issue de ce scrutin, le Chef de l’Etat a recommandé que les règles soient revues au sein de l’Union pour permettre le jeu de la démocratie : «Le Docteur Jean Ping était en tête aux trois premiers scrutins. Mais apparemment dans les textes de l’Union africaine, il y a une disposition qui stipule que le candidat unique, après que les autres se soient retirés, va se présenter pour un quatrième scrutin où il devrait obtenir le vote des 2/3 des pays pour qu’il soit proclamé président de la commission. Le Docteur Jean Ping a presque rempli cette condition mais à une ou deux unités près. Pour ma part, j’ai indiqué à mes homologues que cela n’est pas démocratique. On ne peut pas dire que quelqu’un qui a gagné quatre scrutins de suite ne puisse pas exercer la présidence de la commission (…) Il faut faire évoluer l’Union africaine. Les pays évoluent dans la démocratie. L’Union africaine doit en faire autant.»
En attendant un autre sommet qui se tiendra dans six mois au Malawi, le président sortant, Jean PING, assurera l'intérim avec toute son équipe.
Le Président de la République a quitté Addis-Abeba à 16h05mn pour un séjour privé en France.
Le Président de la République a ensuite participé aux travaux de la 2e journée du Sommet de
l’Union Africaine. A l’issue de quatre heures de débats, les Chefs d’État n’ont pas réussi à
départager les deux candidats, le Gabonais Jean Ping et la ministre sud-africaine de l'Intérieur, Nkosazana Dlamini-Zuma à la présidence de la Commission de l'UA, malgré une avance du premier.
Livrant son sentiment à la presse à l’issue de ce scrutin, le Chef de l’Etat a recommandé que les règles soient revues au sein de l’Union pour permettre le jeu de la démocratie : «Le Docteur Jean Ping était en tête aux trois premiers scrutins. Mais apparemment dans les textes de l’Union africaine, il y a une disposition qui stipule que le candidat unique, après que les autres se soient retirés, va se présenter pour un quatrième scrutin où il devrait obtenir le vote des 2/3 des pays pour qu’il soit proclamé président de la commission. Le Docteur Jean Ping a presque rempli cette condition mais à une ou deux unités près. Pour ma part, j’ai indiqué à mes homologues que cela n’est pas démocratique. On ne peut pas dire que quelqu’un qui a gagné quatre scrutins de suite ne puisse pas exercer la présidence de la commission (…) Il faut faire évoluer l’Union africaine. Les pays évoluent dans la démocratie. L’Union africaine doit en faire autant.»
En attendant un autre sommet qui se tiendra dans six mois au Malawi, le président sortant, Jean PING, assurera l'intérim avec toute son équipe.
Le Président de la République a quitté Addis-Abeba à 16h05mn pour un séjour privé en France.