Il est possible d’être correct, juste et de dire le Droit. C’est ce que Francis Wodié, Président du Conseil constitutionnel, a fait mardi. Saisi de 110 requêtes à l’issue des élections législatives de décembre dernier, Président du Conseil constitutionnel n’en a retenu que 107 qui concernaient 66 circonscriptions. A l’issue de ses délibérations, cette Institution a confirmé les résultats dans 55 circonscriptions et annulé les résultats dans 11. Les élections seront reprises dans ces dernières. Pour l’instant, très peu, sinon aucun, des candidats concernés n’ont trouvé à redire. Parce que la démarche de Pr. Francis Wodié et de ses conseillers était impartiale et basée uniquement que sur le Droit. Le Conseil n’a d’abord pas travaillé dans la précipitation.
Il a utilisé quasiment le temps que les lois lui exigeaient. Ensuite il a entendu toutes les parties concernées dans les circonscriptions à contentieux. Puis, le conseil a diligenté sa propre enquête sur le terrain auprès de scrutateurs ou de représentants locaux de la Commission élection indépendante (CEI). C’est à la fin de cette procédure qu’il s’est réuni, examiné, au regard du Droit, et tranché les litiges concernant les 66 circonscriptions. Le parti au pouvoir est touché. L’opposition est touchée. Deux ministres de l’Etat sont concernés. Ce Conseil constitutionnel n’a pas utilité les subtilités du Droit, il a choisi de dire le Droit. Une telle démarche tranche effectivement avec l’équipe précédence conduite par Pr. Paul Yao N’Dré. Ce Professeur de Droit et son conseil avait ‘‘examiné’’ le contentieux électoral du second tour de la Présidentielle de fin 2010 au pas de course. Juste quelques heures. Il avait annulé les résultats dans 13 départements.
Uniquement dans la partie septentrionale du pays réputée favorable au candidat Alassane Ouattara. Contrairement à l’équipe du Pr. Francis Wodié, il n’a pas demandé la reprise du scrutin dans ces différents départements. Il a brutalement déclaré le candidat Laurent Gbagbo vainqueur de l’élection présidentielle. Comme un juriste du dimanche. C’est pourquoi, l’attitude et la démarche de Wodié sont une vraie leçon de Droit et de sagesse à tous. Aux politiciens, aux juristes et même au simple citoyen ivoirien. Il nous apprend qu’on peut avoir des amis, des parents, une famille politique, une opinion politique puis assumer des responsabilités nationales et républicaines, et les mener avec équité, honnêteté, professionnalisme et droiture. C’est ainsi qu’il faut penser la Côte d’Ivoire de demain. Celle qu’ambitionne Alassane Ouattara.
KIGBAFORY Inza
Il a utilisé quasiment le temps que les lois lui exigeaient. Ensuite il a entendu toutes les parties concernées dans les circonscriptions à contentieux. Puis, le conseil a diligenté sa propre enquête sur le terrain auprès de scrutateurs ou de représentants locaux de la Commission élection indépendante (CEI). C’est à la fin de cette procédure qu’il s’est réuni, examiné, au regard du Droit, et tranché les litiges concernant les 66 circonscriptions. Le parti au pouvoir est touché. L’opposition est touchée. Deux ministres de l’Etat sont concernés. Ce Conseil constitutionnel n’a pas utilité les subtilités du Droit, il a choisi de dire le Droit. Une telle démarche tranche effectivement avec l’équipe précédence conduite par Pr. Paul Yao N’Dré. Ce Professeur de Droit et son conseil avait ‘‘examiné’’ le contentieux électoral du second tour de la Présidentielle de fin 2010 au pas de course. Juste quelques heures. Il avait annulé les résultats dans 13 départements.
Uniquement dans la partie septentrionale du pays réputée favorable au candidat Alassane Ouattara. Contrairement à l’équipe du Pr. Francis Wodié, il n’a pas demandé la reprise du scrutin dans ces différents départements. Il a brutalement déclaré le candidat Laurent Gbagbo vainqueur de l’élection présidentielle. Comme un juriste du dimanche. C’est pourquoi, l’attitude et la démarche de Wodié sont une vraie leçon de Droit et de sagesse à tous. Aux politiciens, aux juristes et même au simple citoyen ivoirien. Il nous apprend qu’on peut avoir des amis, des parents, une famille politique, une opinion politique puis assumer des responsabilités nationales et républicaines, et les mener avec équité, honnêteté, professionnalisme et droiture. C’est ainsi qu’il faut penser la Côte d’Ivoire de demain. Celle qu’ambitionne Alassane Ouattara.
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