Désigné vice-président du Congrès National pour la Résistance et la Démocratie (Cnrd) récemment, Laurent Dona Fologo entend apporter une autre orientation de l’opposition en Côte d’Ivoire. Pour lui, le Fpi, figure de proue de l’opposition, en position de faiblesse, doit engager un dialogue franc avec le pouvoir.
Vous êtes membres du Cnrd, vous avez tenu une assemblée générale. Quel a été les points abordés ou discutés au cours de cette rencontre ?
Nous pensons qu’il faut engager le dialogue avec le pouvoir en place. L’homme politique doit savoir changer son fusil d’épaule et la ligne politique n’est pas une ligne droite. Elle peut être pesée c'est-à-dire en portant des hauts et des bas. Aujourd’hui le Fpi doit savoir qu’il est affaibli et ceux qui avaient épousé le combat du président Gbagbo sont affaiblis, donc il faut en tenir compte.
Ce sont donc de nouvelles démarches envers le pouvoir ?
Nous pensons qu’il faut même accepter et solliciter le dialogue avec le pouvoir. Il faut savoir utiliser le langage de la réconciliation avec le pouvoir. Enfin, il faut amener le pouvoir à donner ce qu’il peut donner objectivement.
C'est-à-dire ?
Si nous avons 200 ou 300 personnes à l’extérieur ou en prison et si nous parlons régulièrement avec le pouvoir, nous sommes sûrs qu’il permettra à nos amis de revenir par groupes ou par étapes. Il faut que les ivoiriens sachent que l’opposition n’est par forcément la belligérance, le conflit. Nous ne sommes pas une opposition qui casse, qui repend la haine, l’indiscipline, mais une opposition comptable, positive, sereine et crédible
Monsieur président Laurent Donan Fologo, vous avez été désigné vice-président du Cnrd et Marthe Agoh secrétaire général et certainement d’autres réaménagements ont été effectués. A quoi répondent ces changements ?
Aujourd’hui nous avons un pouvoir en Côte d’Ivoire et le Fpi l’a reconnu, l’opposition l’a reconnu, il faut trouver maintenant la manière de parler avec ce pouvoir. Il n’est pas nécessaire d’être membres du gouvernement, des instances. En Europe, dans les grands pays démocratiques, l’opposition à un statut. Je pense que nous devons emprunter ce chemin, parce que c’est en cela que nous devons recueillir les conditions de la vraie paix en Côte d’Ivoire. Donc nous avons un tant soit peu remanié les statuts et nous avons revu les responsabilités des uns et des autres. Il y avait donc des postes vacants, des structures qui ne pouvaient plus fonctionner comme auparavant. Nous avons travaillé sur tous ces dossiers et présenté cela à nos militants.
Propos retranscris par
JERÔME N’DRI
Vous êtes membres du Cnrd, vous avez tenu une assemblée générale. Quel a été les points abordés ou discutés au cours de cette rencontre ?
Nous pensons qu’il faut engager le dialogue avec le pouvoir en place. L’homme politique doit savoir changer son fusil d’épaule et la ligne politique n’est pas une ligne droite. Elle peut être pesée c'est-à-dire en portant des hauts et des bas. Aujourd’hui le Fpi doit savoir qu’il est affaibli et ceux qui avaient épousé le combat du président Gbagbo sont affaiblis, donc il faut en tenir compte.
Ce sont donc de nouvelles démarches envers le pouvoir ?
Nous pensons qu’il faut même accepter et solliciter le dialogue avec le pouvoir. Il faut savoir utiliser le langage de la réconciliation avec le pouvoir. Enfin, il faut amener le pouvoir à donner ce qu’il peut donner objectivement.
C'est-à-dire ?
Si nous avons 200 ou 300 personnes à l’extérieur ou en prison et si nous parlons régulièrement avec le pouvoir, nous sommes sûrs qu’il permettra à nos amis de revenir par groupes ou par étapes. Il faut que les ivoiriens sachent que l’opposition n’est par forcément la belligérance, le conflit. Nous ne sommes pas une opposition qui casse, qui repend la haine, l’indiscipline, mais une opposition comptable, positive, sereine et crédible
Monsieur président Laurent Donan Fologo, vous avez été désigné vice-président du Cnrd et Marthe Agoh secrétaire général et certainement d’autres réaménagements ont été effectués. A quoi répondent ces changements ?
Aujourd’hui nous avons un pouvoir en Côte d’Ivoire et le Fpi l’a reconnu, l’opposition l’a reconnu, il faut trouver maintenant la manière de parler avec ce pouvoir. Il n’est pas nécessaire d’être membres du gouvernement, des instances. En Europe, dans les grands pays démocratiques, l’opposition à un statut. Je pense que nous devons emprunter ce chemin, parce que c’est en cela que nous devons recueillir les conditions de la vraie paix en Côte d’Ivoire. Donc nous avons un tant soit peu remanié les statuts et nous avons revu les responsabilités des uns et des autres. Il y avait donc des postes vacants, des structures qui ne pouvaient plus fonctionner comme auparavant. Nous avons travaillé sur tous ces dossiers et présenté cela à nos militants.
Propos retranscris par
JERÔME N’DRI
