Abidjan -Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) s’insurge contre la démarche "non inclusive" du gouvernement relative à la commission d’enquête sur la crise postélectorale, dans une déclaration publiée lundi dont l’AIP a reçu copie.
Selon le porte parole du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, alors que "des auteurs de la rébellion, de crimes, de viols reconnus par les rapports de l’Onu et des associations de défense des droits de l’homme bénéficient d’une sorte d'immunité des vainqueurs parce que proches de M. Alassane Ouattara" depuis 2002, le pouvoir actuel a mis en place une commission d’enquête, "pour interpeller les auteurs et coauteurs de ces crimes sans associer toutes les parties".
"Le Fpi tient donc à dénoncer publiquement la commission d’enquête nationale ‘non inclusive’ et ne saurait nullement se reconnaitre dans le rapport qui en sortira", déclare Laurent Akoun, ajoutant que, depuis le 11 avril 2011 (date de la chute du régime de la Refondation), plusieurs proches de l’ex-président Gbagbo sont victimes "d’emprisonnement abusif".
"C’est pourquoi, dénonçant la procédure, le Fpi fait deux remarques, à savoir que le pouvoir Ouattara n’a pas attendu le rapport de cette commission avant de mettre en prison plusieurs partisans du président Laurent Gbagbo (ex-chef d’Etat déchu) et procéder à sa déportation à la Cour pénale internationale", souligne la déclaration.
Pour le Fpi, le régime actuel a suffisamment "démontré son caractère partisan pour que les Ivoiriens s’attendent à un rapport objectif d’une commission mise en place par lui (le président Alassane Ouattara)".
Le gouvernement a créé, en août 2011, une commission nationale d’enquête (CNE) afin de mener des opérations d’enquête et de collecte des témoignages, documents et tous actes susceptibles de documenter les crimes présumés avoir été commis dans le cadre de la crise postélectorale, entre le 31 octobre 2010 et le 15 mai 2011, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Selon le porte parole du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, alors que "des auteurs de la rébellion, de crimes, de viols reconnus par les rapports de l’Onu et des associations de défense des droits de l’homme bénéficient d’une sorte d'immunité des vainqueurs parce que proches de M. Alassane Ouattara" depuis 2002, le pouvoir actuel a mis en place une commission d’enquête, "pour interpeller les auteurs et coauteurs de ces crimes sans associer toutes les parties".
"Le Fpi tient donc à dénoncer publiquement la commission d’enquête nationale ‘non inclusive’ et ne saurait nullement se reconnaitre dans le rapport qui en sortira", déclare Laurent Akoun, ajoutant que, depuis le 11 avril 2011 (date de la chute du régime de la Refondation), plusieurs proches de l’ex-président Gbagbo sont victimes "d’emprisonnement abusif".
"C’est pourquoi, dénonçant la procédure, le Fpi fait deux remarques, à savoir que le pouvoir Ouattara n’a pas attendu le rapport de cette commission avant de mettre en prison plusieurs partisans du président Laurent Gbagbo (ex-chef d’Etat déchu) et procéder à sa déportation à la Cour pénale internationale", souligne la déclaration.
Pour le Fpi, le régime actuel a suffisamment "démontré son caractère partisan pour que les Ivoiriens s’attendent à un rapport objectif d’une commission mise en place par lui (le président Alassane Ouattara)".
Le gouvernement a créé, en août 2011, une commission nationale d’enquête (CNE) afin de mener des opérations d’enquête et de collecte des témoignages, documents et tous actes susceptibles de documenter les crimes présumés avoir été commis dans le cadre de la crise postélectorale, entre le 31 octobre 2010 et le 15 mai 2011, rappelle-t-on.
(AIP)
kp