Le président de la JCD (Jeunesse consciente de demain), Zadi Djédjé, a animé une conférence de presse le mercredi 8 février 2012, au Baron de Yopougon. Il s’agissait pour lui de rendre compte du séminaire qu’a organisé sa structure, les jeudi 2 et vendredi 3 février 2012 au même lieu, en présence de 37 présidents de Coordinations venus de l’intérieur du pays et les 10 présidents de la Coordination JCD d’Abidjan. “Face à la situation de crise que connaît notre pays, la JCD veut aider toute la jeunesse ivoirienne à un mieux-être et l’invite à s’inscrire dans la politique de réconciliation afin de redorer le blason de notre patrie autrefois exemple de stabilité et de paix. C’est pourquoi, nous nous inscrivons dans la même logique d’apaisement et de réconciliation que le président du Cap-Udd, Coulibaly Gervais et celui de l’Alliance des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé. Ces deux personnalités mènent des actions démocratiques et modérées. Ils critiquent et proposent”, c’est en substance la déclaration qui émane du séminaire de la JCD. Et Zadi Djédjé d’afficher son désaccord avec tous ceux qui font croire que le président Coulibaly Gervais a trahi la lutte. Selon lui, il se bat pour la libération de ses camarades emprisonnés, le retour des exilés et pour le dégel de leurs avoirs. ‘’Si nous ne voulons pas que le combat du président Laurent Gbagbo soit vain, il faudrait que nous changions de démarche. Que faisons-nous de la politique de petits pas de Laurent Gbagbo ? Allons-y doucement car nous sommes pressés’’, a-t-il fait remarquer. Avant d’inviter tous les partisants de Gbagbo à ne pas entrer dans le jeu du pouvoir qui est de ‘’les envoyer dans une spirale de violence, en empêchant leurs meetings et toutes leurs activités politiques sous le fallacieux prétexte de l’arrogance et des injures’’. Le président de la JCD a plutôt demandé aux pro-Gbagbo d’accepter de se transcender. “Acceptons de nous transcender. Le dépassement de soi nous permettra de mettre à profit le temps et d’obtenir la libération de tous nos camarades de lutte”, a-t-il conseillé. Il a par ailleurs demandé aux uns et aux autres de dépassionner le débats. A la jeunesse, il a conseillé la culture de la courtoisie et aux autorités politiques ivoiriennes, la mise en place d’une véritable politique d’insertion des jeunes sans tenir compte des appartenances politique, ethnique, régionale et tribale pour qu’elle occupe son rôle de relais privilégié. Enfin, la JCD crie son désarroi face à la politique de chômage et condamne la fermeture des universités qui, avoue-t-elle, ‘’sacrifie quatre générations de bacheliers’’.
A .Dedi
A .Dedi
