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Société Publié le jeudi 9 février 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Education / Réduction du taux d`analphabétisme en Afrique : La fondation Oulaï-Bah Matokomah s’investit dans les sciences

Créée depuis 2008, la Fondation Oulaï-Bah Matokomah est une initiative de Mme Marlène Aymone Ouayoro. Etudiante en Statistiques aux Etats-Unis, elle a décidé de mettre à la disposition des élèves en difficultés, tant en Côte d’Ivoire qu’au Burkina Faso, des bourses d’études pour permettre à ceux-ci de s’instruire davantage et d’avoir une scolarité continue. Sa cible : majoritairement les filles en classe de 6ème jusqu’à la Terminale qui excellent en sciences, en technologie, en physiques et en mathématiques. Amoureuse elle-même de mathématiques, Mme Marlène Aymone Ouayoro veut «d’accroître en Afrique le nombre des femmes titulaires de doctorats dans les sciences», notamment en mathématiques, physique, Chimie, etc. Aussi, fonde-t-elle l’espoir de voir les élèves de la fondation poursuivre des études universitaires à l’étranger après l’obtention du baccalauréat. C’est le cas de Yapo Agnissan Linda (qui ambitionne d’être ingénieur en pétrole) et de Kacou N’zié Marie Michelle (qui veut se perfectionner en statistiques) qui attendent d’intégrer une université en Inde d’ici Août 2012. Elles sont les premières élèves de la fondation à bénéficier d’une bourse d’études à l’étranger. Figurant parmi les 37 élèves pris en charge par la fondation sur le territoire national (Abidjan, Duékoué, Taï ...) et ceux du Burkina Faso (13), Djaté Lina, Monnet Api Emmanuella, N’guessan Ayutié Marie, Monnet Ruth ont aussi de grandes ambitions. «En Afrique, on a besoin de gens qui peuvent relever les défis. On donne vie à ces génies. C’est une passion pour moi», admet Mme Marlène Aymone Ouayoro qui s’est prononcée récemment par visioconférence depuis les Etats-Unis, au siège de ladite fondation située à Angré. Par ailleurs, elle note que les sciences ne sont pas suffisamment valorisées en Afrique où il y a pourtant d’énormes richesses. D’où, son amertume de constater que ce sont des expertises de l’étranger qui sont sollicitées.
Koné Saydoo
edu
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