La cérémonie de présentation de vœux au président du Pdci-Rda a permis à ceux des militants qui l’ignorent encore ou qui en doutent de prendre toute la mesure des attributs de leur chef. Bédié n’a pas seulement parlé à ses militants, il leur a donné un message.
Les militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Pdci, sont repartis, mardi 8 février dernier, après la cérémonie de vœux à leur président, satisfaits pour certains, confondus pour d’autres. La satisfaction est pour ceux qui, en tout temps et en toutes circonstances, ont affiché une totale adhésion à la vision politique de leur chef, et la confusion pour ceux qui se plaisent indéfiniment à critiquer ses actes et sa position. Un chef, c’est d’abord celui qui sait écouter, et Bédié l’a démontré à ses militants en égrenant avec eux le chapelet de murmures et de reproches qu’ils ont fabriqué sur ses positions, mais surtout sur le contenu de l’alliance des Houphouëtistes dans cadre du Rhdp. « Je sais que de nombreuses questions continuent d’être posées à ce sujet, dans les salons tout comme sur les places publiques, au sujet de notre alliance et surtout de son fonctionnement. Je sais, par ailleurs, que des frustrations ont été enregistrées à l’occasion des élections législatives. Je sais enfin que des problèmes sérieux touchant à la vie nationale se posent , problèmes auxquels nous devons faire face, avec intelligence et doigté, avant de nous engager dans les élections municipales et régionales qui s’annoncent», leur a-t-il dit. Juste pour leur signifier qu’il ne les ignore pas. La qualité d’écoute d’un chef ne se manifeste pas par des réponses du tac au tac, au risque d’apparaître comme un dictateur ou de commettre des erreurs difficiles à réparer, mais de recenser, avec calme et patience, les opinions des uns et des autres, aux fins de les soumettre à l’appréciation de l’ensemble. C’est ce que Bédié a su servir à ses militants. « (…) Afin d’examiner avec la lucidité nécessaire l’ensemble de ces problèmes, je convoquerai, sous peu, une réunion du Bureau politique qui devra se pencher, d’une part, sur le bilan de la participation de notre parti aux élections présidentielles et législatives et, d’autre part, sur les problèmes de notre vivre en commun, les problèmes d’identité, sur la base des enseignements du père fondateur », a-t-il promis. Pendant la tenue de cette réunion du Bureau politique, le Sphinx de Daoukro a dit attendre que de vrais débats, assortis de propositions concrètes, soient menés pour l’avenir du parti, au lieu de murmures de salon. Le discours a été écouté et le message du chef entendu.
ULRICH MOUAHET
Les militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Pdci, sont repartis, mardi 8 février dernier, après la cérémonie de vœux à leur président, satisfaits pour certains, confondus pour d’autres. La satisfaction est pour ceux qui, en tout temps et en toutes circonstances, ont affiché une totale adhésion à la vision politique de leur chef, et la confusion pour ceux qui se plaisent indéfiniment à critiquer ses actes et sa position. Un chef, c’est d’abord celui qui sait écouter, et Bédié l’a démontré à ses militants en égrenant avec eux le chapelet de murmures et de reproches qu’ils ont fabriqué sur ses positions, mais surtout sur le contenu de l’alliance des Houphouëtistes dans cadre du Rhdp. « Je sais que de nombreuses questions continuent d’être posées à ce sujet, dans les salons tout comme sur les places publiques, au sujet de notre alliance et surtout de son fonctionnement. Je sais, par ailleurs, que des frustrations ont été enregistrées à l’occasion des élections législatives. Je sais enfin que des problèmes sérieux touchant à la vie nationale se posent , problèmes auxquels nous devons faire face, avec intelligence et doigté, avant de nous engager dans les élections municipales et régionales qui s’annoncent», leur a-t-il dit. Juste pour leur signifier qu’il ne les ignore pas. La qualité d’écoute d’un chef ne se manifeste pas par des réponses du tac au tac, au risque d’apparaître comme un dictateur ou de commettre des erreurs difficiles à réparer, mais de recenser, avec calme et patience, les opinions des uns et des autres, aux fins de les soumettre à l’appréciation de l’ensemble. C’est ce que Bédié a su servir à ses militants. « (…) Afin d’examiner avec la lucidité nécessaire l’ensemble de ces problèmes, je convoquerai, sous peu, une réunion du Bureau politique qui devra se pencher, d’une part, sur le bilan de la participation de notre parti aux élections présidentielles et législatives et, d’autre part, sur les problèmes de notre vivre en commun, les problèmes d’identité, sur la base des enseignements du père fondateur », a-t-il promis. Pendant la tenue de cette réunion du Bureau politique, le Sphinx de Daoukro a dit attendre que de vrais débats, assortis de propositions concrètes, soient menés pour l’avenir du parti, au lieu de murmures de salon. Le discours a été écouté et le message du chef entendu.
ULRICH MOUAHET
