Le geste de fraternité, d'affection et de solidarité du couple Henri Konan Bédié, en se rendant mardi le 7 février 2012 à l'aéroport international Félix-Houphouët Boigny pour y accueillir le Président Alassane Ouattara et son épouse, n'est pas passé inaperçu. Les Ivoiriens, si attachés aux symboles et aux règles et principes du "grandfrérisme" en Afrique, ont su, une fois encore, apprécier ce geste empreint, redisons-le, de fraternité, d'humilité du doyen Bédié, lui-même ancien chef de l'Etat ivoirien à l'endroit de celui qu'il appelle désormais affectueusement " mon jeune frère Alassane Ouattara". Oui, nos compatriotes et nous-mêmes avons été émus de voir cette énième démonstration de l'entente parfaite entre l'actuel Chef de l'Etat et son illustre prédécesseur.
La grande leçon, au-delà de l'humilité du Président Bédié, c'est le caractère résolu, définitif de leur réconciliation. L'un et l'autre se sont pardonné les malentendus, incompréhensions et frustrations et le passé est, à jamais, enfoui dans les décombres et péripéties de la vie politique.
La deuxième leçon de tout cela, c'est le démenti cinglant et par quatre administré à tous ceux qui, insidieusement, continuent de faire croire que "Bédié est...rancunier". Les faits, nombreux et révélateurs, sont là qui prouvent, depuis au moins le 24 décembre 1999, que le Président Henri Konan Bédié a surmonté cet affront antirépublicain et qu'il a placé l'intérêt suprême de la Nation au-dessus de son destin personnel. Si les propagateurs de fausses nouvelles pouvaient seulement se raviser et se rendre compte que le comportement nationaliste et civique adopté par Henri Konan Bédié, est loin d'être celui du "rancunier", "revanchard" qu'ils dépeignent, ils mettraient vite et honnêtement fin à leurs fadaises et affabulations.
La troisième leçon que nous inspirent l'exemplarité et la grandeur du geste du Président Bédié et de son épouse envers le Président de la République, Sem Alassane Ouattara et Mme Dominique Ouattara, la Première Dame, c'est que leurs deux familles politiques, le Pdci et le Rdr qui ne sont en rien opposées au plan politique, idéologique et sociétal, doivent, hic et nunc, renforcer leur union et leur cohésion avec toutes les autres formations du RHDP afin de sauter le pas décisif et mettre, enfin, en place un parti fort, rassemblé pour bâtir le pays.
Toute autre voie pour Bédié et, surtout, pour Ouattara, serait hasardeuse, suicidaire et périlleuse tant les diviseurs et autres Refondateurs, tapis dans l'ombre, nourrissent l'espoir de prendre, sur eux, une revanche morbide, inexpliquée et indescriptible.
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Investissements / SEM Peter Huyghebaert, ambassadeur de Sa Majesté le roi des Belges en Côte d’Ivoire :
‘’Une société belge s’occupera de l’approfondissement des eaux du canal de Vridi’’
Une délégation d’opérateurs économiques Belges était à Abidjan pour consolider les relations commerciales entre Bruxelles et la Côte d’Ivoire. L’ambassadeur de sa Majesté le roi des Belges en Côte d’Ivoire, fait le bilan de cette coopération au développement. SEM Peter Huyghebaert a fait le point avec ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’.
Quel bilan peut-on faire de la coopération Belgo-ivoirienne ?
Dans le cadre des relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et la Belgique, il n’y a plus de coopérations bilatérales directes. Notre mission en faveur des Ivoiriens se situe dans une ligne de coopération au développement. A ce titre, je me considère comme un ‘’ambassadeur économique’’.
Excellence, y a-t-il une évaluation chiffrée de cette coopération économique de votre pays avec la Côte d’Ivoire ?
Tout à fait. Plus d’un million d’Euros a été consacré à l’épanouissement des enfants à travers l’Unicef et à l’entretien des réfugiés, à travers le Haut commissariat des Nations Unies, chargé des refugiés. Plus d’un million d’Euros pour la lutte contre l’exploitation des enfants.
Les retombées économiques de votre nouvelle orientation de la diplomatie Belge en direction de la Côte d’Ivoire…
Notre mission, c’est la relance des opportunités d’affaires entre Bruxelles et Abidjan. Déjà, une société Belge de dragage, s’occupera du Port d’Abidjan, dans un contrat de l’approfondissement des eaux du canal de Vridi. Ainsi, la Belgique est présente en Côte d’Ivoire, dans l’agro-industrie. Une importante société belge offre un service d’exploitation d’hélicoptères… Je ne vous dirai pas plus. Parce que l’essentiel de notre mission en Côte d’Ivoire, c’est de développer et consolider les relations commerciales entre Abidjan et Bruxelles, avec priorités des retombées positives pour les hommes d’affaires ivoiriens et Belges.
Entre la Côte d’Ivoire et la Belgique, il n’y a pas de problème : mais j’ai constaté qu’une crise politique interne en Belgique devient rapidement une affaire Wallon-Flamands
Les crises politiques répétées en Belgique, ne sont pas forcément une affaire de Flamands et de Wallon. C’est vrai que les deux entités représentent des forces politiques fortes, mais Wallons et Flamands assurément ensemble et de façon politique la gestion du royaume des Belges. Pour vous dire que la Belgique est un pays de consensus. Pendant 500 jours, le pays a fonctionné sans gouvernement. Mais Wallons et Flamands ont tous surmonté les difficultés. La Belgique a fait une excellente présidence de l’Union européenne.
Et pourtant l’adversité politique me fait croire qu’il y a un facteur d’échec… Pourquoi ne pas promouvoir la diversité culturelle entre Flamands et Wallons ?
Comme dans tous les pays, il y a diversités culturelles et adversité politique. Je vous répète que Wallons (gauche) et Flamands (Droite) sont des forces politiques très fortes en Belgique. Mais en même temps, je vous le répète, la Belgique est un pays de consensus.
L’Italie, le Portugal, le Grèce ont connu de sévères déficits budgétaires. La Belgique a-t-elle échappé à la crise de l’Euro ?
Nous avons un peu touché cela. Mais ça va. Parce que les fondamentaux de notre macro-économique tiennent bons.
Excellence, vous êtes le représentant de sa majesté le Roi des belges aux côtés des Ivoiriens. Connaissez-vous auparavant la Côte d’Ivoire ?
La Côte d’Ivoire est le troisième pays africain où j’exerce ma carrière de diplomate belge. J’étais au Rwanda et au Sénégal. Mais en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, les populations sont très chaleureuses. Mon premier contact avec le président de la Côte d’Ivoire, c’était le 19 mai 2011 à 11 H30. Je présentais au président Ouattara mes lettres de créances, en qualité d’ambassadeur de sa majesté, le roi des Belges en Côte d’Ivoire. Puis, le même jour, j’ai accueilli mon ministre des Affaires étrangères à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny à 21h30 pour être le lendemain à Yamoussoukro, à l’investiture du président Ouattara. La Côte d’Ivoire est un pays d’accueil. La compagnie aérienne du royaume, Brussels Airlines, reliera Abidjan-Bruxelles en 4 ou 5 vols par semaine.
Réalisée par Ben Ismaël
La grande leçon, au-delà de l'humilité du Président Bédié, c'est le caractère résolu, définitif de leur réconciliation. L'un et l'autre se sont pardonné les malentendus, incompréhensions et frustrations et le passé est, à jamais, enfoui dans les décombres et péripéties de la vie politique.
La deuxième leçon de tout cela, c'est le démenti cinglant et par quatre administré à tous ceux qui, insidieusement, continuent de faire croire que "Bédié est...rancunier". Les faits, nombreux et révélateurs, sont là qui prouvent, depuis au moins le 24 décembre 1999, que le Président Henri Konan Bédié a surmonté cet affront antirépublicain et qu'il a placé l'intérêt suprême de la Nation au-dessus de son destin personnel. Si les propagateurs de fausses nouvelles pouvaient seulement se raviser et se rendre compte que le comportement nationaliste et civique adopté par Henri Konan Bédié, est loin d'être celui du "rancunier", "revanchard" qu'ils dépeignent, ils mettraient vite et honnêtement fin à leurs fadaises et affabulations.
La troisième leçon que nous inspirent l'exemplarité et la grandeur du geste du Président Bédié et de son épouse envers le Président de la République, Sem Alassane Ouattara et Mme Dominique Ouattara, la Première Dame, c'est que leurs deux familles politiques, le Pdci et le Rdr qui ne sont en rien opposées au plan politique, idéologique et sociétal, doivent, hic et nunc, renforcer leur union et leur cohésion avec toutes les autres formations du RHDP afin de sauter le pas décisif et mettre, enfin, en place un parti fort, rassemblé pour bâtir le pays.
Toute autre voie pour Bédié et, surtout, pour Ouattara, serait hasardeuse, suicidaire et périlleuse tant les diviseurs et autres Refondateurs, tapis dans l'ombre, nourrissent l'espoir de prendre, sur eux, une revanche morbide, inexpliquée et indescriptible.
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Investissements / SEM Peter Huyghebaert, ambassadeur de Sa Majesté le roi des Belges en Côte d’Ivoire :
‘’Une société belge s’occupera de l’approfondissement des eaux du canal de Vridi’’
Une délégation d’opérateurs économiques Belges était à Abidjan pour consolider les relations commerciales entre Bruxelles et la Côte d’Ivoire. L’ambassadeur de sa Majesté le roi des Belges en Côte d’Ivoire, fait le bilan de cette coopération au développement. SEM Peter Huyghebaert a fait le point avec ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’.
Quel bilan peut-on faire de la coopération Belgo-ivoirienne ?
Dans le cadre des relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et la Belgique, il n’y a plus de coopérations bilatérales directes. Notre mission en faveur des Ivoiriens se situe dans une ligne de coopération au développement. A ce titre, je me considère comme un ‘’ambassadeur économique’’.
Excellence, y a-t-il une évaluation chiffrée de cette coopération économique de votre pays avec la Côte d’Ivoire ?
Tout à fait. Plus d’un million d’Euros a été consacré à l’épanouissement des enfants à travers l’Unicef et à l’entretien des réfugiés, à travers le Haut commissariat des Nations Unies, chargé des refugiés. Plus d’un million d’Euros pour la lutte contre l’exploitation des enfants.
Les retombées économiques de votre nouvelle orientation de la diplomatie Belge en direction de la Côte d’Ivoire…
Notre mission, c’est la relance des opportunités d’affaires entre Bruxelles et Abidjan. Déjà, une société Belge de dragage, s’occupera du Port d’Abidjan, dans un contrat de l’approfondissement des eaux du canal de Vridi. Ainsi, la Belgique est présente en Côte d’Ivoire, dans l’agro-industrie. Une importante société belge offre un service d’exploitation d’hélicoptères… Je ne vous dirai pas plus. Parce que l’essentiel de notre mission en Côte d’Ivoire, c’est de développer et consolider les relations commerciales entre Abidjan et Bruxelles, avec priorités des retombées positives pour les hommes d’affaires ivoiriens et Belges.
Entre la Côte d’Ivoire et la Belgique, il n’y a pas de problème : mais j’ai constaté qu’une crise politique interne en Belgique devient rapidement une affaire Wallon-Flamands
Les crises politiques répétées en Belgique, ne sont pas forcément une affaire de Flamands et de Wallon. C’est vrai que les deux entités représentent des forces politiques fortes, mais Wallons et Flamands assurément ensemble et de façon politique la gestion du royaume des Belges. Pour vous dire que la Belgique est un pays de consensus. Pendant 500 jours, le pays a fonctionné sans gouvernement. Mais Wallons et Flamands ont tous surmonté les difficultés. La Belgique a fait une excellente présidence de l’Union européenne.
Et pourtant l’adversité politique me fait croire qu’il y a un facteur d’échec… Pourquoi ne pas promouvoir la diversité culturelle entre Flamands et Wallons ?
Comme dans tous les pays, il y a diversités culturelles et adversité politique. Je vous répète que Wallons (gauche) et Flamands (Droite) sont des forces politiques très fortes en Belgique. Mais en même temps, je vous le répète, la Belgique est un pays de consensus.
L’Italie, le Portugal, le Grèce ont connu de sévères déficits budgétaires. La Belgique a-t-elle échappé à la crise de l’Euro ?
Nous avons un peu touché cela. Mais ça va. Parce que les fondamentaux de notre macro-économique tiennent bons.
Excellence, vous êtes le représentant de sa majesté le Roi des belges aux côtés des Ivoiriens. Connaissez-vous auparavant la Côte d’Ivoire ?
La Côte d’Ivoire est le troisième pays africain où j’exerce ma carrière de diplomate belge. J’étais au Rwanda et au Sénégal. Mais en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, les populations sont très chaleureuses. Mon premier contact avec le président de la Côte d’Ivoire, c’était le 19 mai 2011 à 11 H30. Je présentais au président Ouattara mes lettres de créances, en qualité d’ambassadeur de sa majesté, le roi des Belges en Côte d’Ivoire. Puis, le même jour, j’ai accueilli mon ministre des Affaires étrangères à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny à 21h30 pour être le lendemain à Yamoussoukro, à l’investiture du président Ouattara. La Côte d’Ivoire est un pays d’accueil. La compagnie aérienne du royaume, Brussels Airlines, reliera Abidjan-Bruxelles en 4 ou 5 vols par semaine.
Réalisée par Ben Ismaël