KKB serait en fuite. Ceux qui le soutiennent dans « sa rébellion » seraient rentrés en brousse. «N’zuéba a repris les choses en mains». Les conservateurs du Pdci qui voyait d’un très mauvais œil les sorties du président des jeunes du Pdci, Kouadio Konan Bertin alias KKB sont de nouveau rassurés. Avant-hier, le président de leur parti, rentré de son «exil volontaire» à Daoukro, a, au cours de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an à son honneur, utilisé des mots sélectionnés pour apaiser ses «enfants» qui n’ont pas arrêté d’applaudir à chacun des mots forts qui sonnent si bien à leurs oreilles. Comme «petits réglages» à travers ce passage de son discours : « (…) notre position était juste, quand bien même de petits réglages doivent encore être effectués pour un meilleur fonctionnement de notre alliance». Ça, c’est pour le Rhdp.
Mais attention, Bédié sait ce qui se passe : «Je sais que de nombreuses questions continuent d’être posées à ce sujet, dans les salons tout comme sur les places publiques au sujet de notre alliance et surtout de son fonctionnement. Je sais par ailleurs que des frustrations ont été enregistrées à l’occasion des élections législatives. Je sais enfin que des problèmes sérieux touchant à la vie nationale se posent, problèmes auxquels nous devons faire face, avec intelligence et doigté avant de nous engager dans les élections municipales et régionales qui s’annoncent».
Et il a une solution pour régler sereinement tous ces problèmes : «Aussi, afin d’examiner avec la lucidité nécessaire l’ensemble de ces problèmes, je convoquerai sous peu, une réunion du bureau politique qui devra se pencher d’une part, sur le bilan de la participation de notre parti aux élections présidentielles et législatives et d’autre part, sur les problèmes de notre vivre en commun, les problèmes d’identité, sur la base des enseignements du père fondateur». Et du père continuateur Bédié? Bref!
KKB et ses frondeurs peuvent se rhabiller. Le prince de Daoukro a fait souffler son petit vent de reconquête sur son parti. Et cela a beaucoup plu aux militants rassemblés qui mouraient de soif de l’entendre se prononcer sur la vie de leur parti. Exit donc le mot congrès. Par ces temps de défaites électorales successives, il suffit d’un congrès pour que tout vire au cauchemar pour quelques-uns. Et le Pdci qui dit-on ne survivra pas à Bédié, ne peut que se porter mieux sans congrès. Bédié a donc parlé et tout va mieux depuis mercredi. Combien de fois a-t-il été interrompu par des applaudissements nourris pendant son discours ? « L’Eléphant » a compté : Onze fois.
C’est dire… Dommage cependant que Bédié n’ait pas donné une réponse publique au message subliminal de Djédjé Mady. Lequel a dit : «Le Pdci qui a façonné la Côte d’Ivoire des années glorieuses regorge en effet de cadres de haut niveau qui attendent d’être mis à contribution, au moment où notre pays s’ouvre sur de nouvelles perspectives. Ces cadres-là croient fortement au père de la famille que vous êtes pour intégrer la dynamique de reconstruction post-crise et de développement qui est la nôtre aujourd’hui». Traduction : Les cadres du Pdci attendent que le Rdr finisse son « rattrapage » pour qu’on leur permette aussi de se refaire une santé financière. C’est beau, le langage entre politiciens bien rôdés. Bédié avait fait un petit geste approbateur de la tête après ce passage du discours de Mady. Sûr qu’il va transmettre la doléance à Ouattara.
ASSALE TIEMOKO
Mais attention, Bédié sait ce qui se passe : «Je sais que de nombreuses questions continuent d’être posées à ce sujet, dans les salons tout comme sur les places publiques au sujet de notre alliance et surtout de son fonctionnement. Je sais par ailleurs que des frustrations ont été enregistrées à l’occasion des élections législatives. Je sais enfin que des problèmes sérieux touchant à la vie nationale se posent, problèmes auxquels nous devons faire face, avec intelligence et doigté avant de nous engager dans les élections municipales et régionales qui s’annoncent».
Et il a une solution pour régler sereinement tous ces problèmes : «Aussi, afin d’examiner avec la lucidité nécessaire l’ensemble de ces problèmes, je convoquerai sous peu, une réunion du bureau politique qui devra se pencher d’une part, sur le bilan de la participation de notre parti aux élections présidentielles et législatives et d’autre part, sur les problèmes de notre vivre en commun, les problèmes d’identité, sur la base des enseignements du père fondateur». Et du père continuateur Bédié? Bref!
KKB et ses frondeurs peuvent se rhabiller. Le prince de Daoukro a fait souffler son petit vent de reconquête sur son parti. Et cela a beaucoup plu aux militants rassemblés qui mouraient de soif de l’entendre se prononcer sur la vie de leur parti. Exit donc le mot congrès. Par ces temps de défaites électorales successives, il suffit d’un congrès pour que tout vire au cauchemar pour quelques-uns. Et le Pdci qui dit-on ne survivra pas à Bédié, ne peut que se porter mieux sans congrès. Bédié a donc parlé et tout va mieux depuis mercredi. Combien de fois a-t-il été interrompu par des applaudissements nourris pendant son discours ? « L’Eléphant » a compté : Onze fois.
C’est dire… Dommage cependant que Bédié n’ait pas donné une réponse publique au message subliminal de Djédjé Mady. Lequel a dit : «Le Pdci qui a façonné la Côte d’Ivoire des années glorieuses regorge en effet de cadres de haut niveau qui attendent d’être mis à contribution, au moment où notre pays s’ouvre sur de nouvelles perspectives. Ces cadres-là croient fortement au père de la famille que vous êtes pour intégrer la dynamique de reconstruction post-crise et de développement qui est la nôtre aujourd’hui». Traduction : Les cadres du Pdci attendent que le Rdr finisse son « rattrapage » pour qu’on leur permette aussi de se refaire une santé financière. C’est beau, le langage entre politiciens bien rôdés. Bédié avait fait un petit geste approbateur de la tête après ce passage du discours de Mady. Sûr qu’il va transmettre la doléance à Ouattara.
ASSALE TIEMOKO