Kouto - Des écoliers de l’école primaire publique (EPP) mixte du département de Kouto (Nord-Est, région de la Bagoué) ont été sauvagement agressés, le 30 janvier, par deux individus arborant des masques traditionnels, communément appelés "Nagnon" dans la région, au nom d'une pratique et des usages totémistes vivaces.
Une vieille pratique locale admettrait en effet que ces masques s'autorisent quelques escapades en déambulant dans la cité. A l'occasion de ces escapades, ils s'arment de chicotte, et s’en prennent aux garnements, explique-t-on. Ainsi, ceux-ci s'en sont-ils pris à des écoliers qui, les ayant aperçus, s'étaient réfugiés dans une salle de classe de leur établissement, les rossant copieusement jusqu'à ce que leur frêle corps en fut lacéré.
Selon des responsables de l’établissement, ces écoliers attendaient, dans la cour, la reprise des enseignements de l’après-midi, lorsqu'ils furent pris en chasse puis sauvagement battus par ces deux "masques", après qu'ils(ces écoliers) eurent été rattrapés et déjuchés de leur cachette par ces lascars. Non sans avoir défoncé la porte de la salle de classe.
Alerté, l’inspecteur de l’enseignement primaire de Kouto, M. Moussa Bamba, a aussitôt rapporté l’incident aux autorités préfectorales et coutumières. Ces dernières, qui ont pris la pleine mesure de la gravité de la situation, se sont engagés à prendre en charge tous les soins médicaux et hospitaliers administrés aux blessés, et ont présenté leurs excuses aux parents des enfants victimes.
Comme manifestement, le code coutumier et ses préceptes totémistes font là une intrusion injustifié dans le fonctionnement du service public(régi par le droit positif), l'on ignore si une autre suite peut y être donnée, aux fins de ne plus permettre que pareille situation ne se reproduise. Mais, pour l'heure, l'ensemble des écoliers, de même que les autorités académiques et les personnels éducatifs, encore sous le choc, en reviennent difficilement.
(AIP)
km/kg/nf
Une vieille pratique locale admettrait en effet que ces masques s'autorisent quelques escapades en déambulant dans la cité. A l'occasion de ces escapades, ils s'arment de chicotte, et s’en prennent aux garnements, explique-t-on. Ainsi, ceux-ci s'en sont-ils pris à des écoliers qui, les ayant aperçus, s'étaient réfugiés dans une salle de classe de leur établissement, les rossant copieusement jusqu'à ce que leur frêle corps en fut lacéré.
Selon des responsables de l’établissement, ces écoliers attendaient, dans la cour, la reprise des enseignements de l’après-midi, lorsqu'ils furent pris en chasse puis sauvagement battus par ces deux "masques", après qu'ils(ces écoliers) eurent été rattrapés et déjuchés de leur cachette par ces lascars. Non sans avoir défoncé la porte de la salle de classe.
Alerté, l’inspecteur de l’enseignement primaire de Kouto, M. Moussa Bamba, a aussitôt rapporté l’incident aux autorités préfectorales et coutumières. Ces dernières, qui ont pris la pleine mesure de la gravité de la situation, se sont engagés à prendre en charge tous les soins médicaux et hospitaliers administrés aux blessés, et ont présenté leurs excuses aux parents des enfants victimes.
Comme manifestement, le code coutumier et ses préceptes totémistes font là une intrusion injustifié dans le fonctionnement du service public(régi par le droit positif), l'on ignore si une autre suite peut y être donnée, aux fins de ne plus permettre que pareille situation ne se reproduise. Mais, pour l'heure, l'ensemble des écoliers, de même que les autorités académiques et les personnels éducatifs, encore sous le choc, en reviennent difficilement.
(AIP)
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